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Cyle: L’Agence de rencontres intergalactiques: Starlight: L’Agence de rencontres intergalactique, #3
Cyle: L’Agence de rencontres intergalactiques: Starlight: L’Agence de rencontres intergalactique, #3
Cyle: L’Agence de rencontres intergalactiques: Starlight: L’Agence de rencontres intergalactique, #3
Livre électronique170 pages2 heuresStarlight: L’Agence de rencontres intergalactique

Cyle: L’Agence de rencontres intergalactiques: Starlight: L’Agence de rencontres intergalactique, #3

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À propos de ce livre électronique

Un scientifique extraterrestre prêt à tout pour trouver des réponses

Cyle est le seul Albyen vivant à savoir qui est responsable du Sommeil, auquel ont succombé toutes les femmes de sa planète : son père. Depuis qu'il a découvert la vérité, il essaie sans relâche de trouver un moyen de les réveiller.

Il s'est juré de ne jamais accepter de prendre compagne avant d'avoir réussi. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire lorsqu'il rencontre la femme de ses rêves et que ses instincts de reproduction se réveillent.

La seule façon de s'empêcher d'être distrait, c'est de la repousser – sauf qu'elle n'a aucune intention de partir.

Une humaine assez forte pour lui tenir tête

Avant son accident, Beth avait tout ce qu'elle avait toujours voulu : un mari très aimant, la maison de ses rêves, une carrière prometteuse. Aujourd'hui veuve à l'âme et au visage meurtris, elle a perdu son emploi et se retrouve à deux doigts d'être expulsée de chez elle.

Si elle s'est inscrite à une agence de rencontres, c'est parce que son psy pensait que c'était une bonne idée. Elle ne s'attendait pas à ce qu'on lui trouve un Highlander en kilt – et surtout pas un extraterrestre. Il représente la possibilité d'une nouvelle vie, mais il ne semble pas intéressé par elle.

C'est l'heure pour elle de tromper le destin et de reprendre les rênes de son existence. Il deviendra son compagnon – même si elle doit pour ça recourir à des mesures inhabituelles.

Si vous voulez des Highlanders extraterrestres en kilt sexy, des femmes fortes qui n'aiment pas qu'on leur dise quoi faire, des amants prédestinés et des happy ends, plongez dans l'univers des Highlanders du Starlight.

  1. Thorrn
  2. Eron
  3. Cyle
LangueFrançais
ÉditeurPeryton Press
Date de sortie1 juil. 2024
ISBN9798224221318
Cyle: L’Agence de rencontres intergalactiques: Starlight: L’Agence de rencontres intergalactique, #3
Auteur

Skye MacKinnon

Skye MacKinnon is a USA Today & International Bestselling Author whose books are filled with strong heroines who don't have to choose. She embraces her Scottishness with fantastical Scottish settings and a dash of mythology, no matter if she's writing about Celtic gods, cat shifters, or the streets of Edinburgh. When she's not typing away at her favourite cafe, Skye loves dried mango, as much exotic tea as she can squeeze into her cupboards, and being covered in pet hair by her bunny diva and cat princess.

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    Aperçu du livre

    Cyle - Skye MacKinnon

    2

    Beth

    Après un mois sur un vaisseau spatial, ça faisait du bien de sentir à nouveau la terre ferme sous mes pieds. Une fois les premiers jours passés, j’avais cessé de remarquer les légères vibrations, mais à présent que nous foulions le sol d’une planète – une foutue planète étrangère ! – je me rendais compte à quel point je m’étais habituée au mouvement. J’avais les jambes qui fourmillaient, même si c’était peut-être dû à la différence de gravité. Ou d’atmosphère.

    Tout était nouveau ici. Et c’était exactement ce que je voulais.

    — Laura, tu es avec Khran.

    Je regardai l’une des plus jeunes femmes – une punk aux cheveux bleu pétard et au tempérament assorti à sa chevelure – s’écarter de notre groupe et avancer vers l’humaine qui organisait la cérémonie d’accueil. Elle s’était présentée sous le nom de Jenny et nous avait dit que son lien avec un Albyen s’était manifesté avant même qu’elle se rende compte qu’il s’agissait d’un alien.

    Au stade où j’en étais, j’étais habituée à leur apparence. En fait, je ne pouvais plus les imaginer sans leur seconde paire de bras, leur torse nu, leur kilt et leurs antennes délicates. Je m’étais servie de mon séjour de quatre semaines à bord du Starlight pour en apprendre autant que possible à leur sujet. Le capitaine Ghorr m’avait prise sous son aile après avoir appris que j’étais ingénieure et m’avait montré tous les rouages du vaisseau. Je savais qu’il espérait que ses antennes nuptiales s’activeraient pour prouver que j’étais sa moitié, mais elles ne l’avaient jamais fait. Je l’aimais bien en tant qu’ami, rien de plus. Juste avant de débarquer, Ghorr m’avait invitée à séjourner dans son domaine, sur les contreforts des montagnes de Daor. Il m’avait laissé entendre que c’était le paradis sur Terre – enfin, sur Albya –, donc j’allais assurément accepter son invitation à un moment donné. Mais d’abord, il était l’heure de rencontrer ma moitié.

    — Beth, tu es avec Obi.

    Ça, je le savais. J’avais regardé sa photo tous les jours depuis qu’on m’avait donné son maigre dossier. Obi. Un colosse. Environ quarante ans en temporalité terrestre. Un architecte spécialisé en bâtiments de bureaux. Des anneaux en argent autour de ses antennes. Une barbe naissante. Et aucun sourire en vue. Ni sur la photo, ni maintenant qu’il se détachait des autres hommes.

    Peut-être avait-il un problème d’ordre physiologique qui l’empêchait de sourire. Je me cramponnai un peu plus fermement à mon sac à main puis j’avançai vers lui.

    Khran avait essayé d’enlacer Laura. Obi ne fit rien de tel. Peut-être ne voulait-il pas me toucher. Mes cicatrices avaient tendance à faire cet effet aux gens. Soit ils détournaient le regard avec dégoût, soit ils me traitaient comme s’ils risquaient de me casser en me touchant. Ou bien ils m’ignoraient comme si je n’étais même pas là.

    Obi me fixa de ses lumineux yeux verts – la même couleur que son kilt – et me tendit ses quatre mains. Je dus réfréner un sourire tant il était ridicule. Je serrai ses deux mains inférieures. Sa poigne était molle, comme s’il avait peur de me faire du mal. Ses lèvres se courbèrent enfin pour esquisser un semblant de sourire, mais il paraissait forcé.

    — Bienvenue à Albya, dit-il, et son petit sourire avait déjà disparu.

    Sa voix ne me faisait aucun effet. Pour moi, tout tournait autour de la voix. J’avais écouté plus d’audiobooks que je n’aurais pu les compter pendant notre voyage dans les étoiles. Mon téléphone comptait une foultitude de podcasts et encore plus d’audiobooks. Les voix masculines graves et veloutées me faisaient fondre. Celle d’Obi n’était ni l’un ni l’autre.

    Je le regardai de haut en bas et ne ressentis rien.

    Une légère agitation me fit faire volte-face pour constater que le compagnon de mon amie June était en train de l’embrasser. Il la tenait dans ses quatre bras et n’avait manifestement aucune intention de la lâcher. Quant à elle, elle lui rendait son baiser. Je souris. June faisait partie des sceptiques, l’une des femmes qui ne serait pas montée à bord du Starlight si elle avait su exactement où elle allait. Contrairement à moi qui avais été ravie de découvrir que nous nous dirigions vers une planète inconnue. Plus j’étais loin de mon ancienne vie, mieux c’était.

    — Est-ce que tu veux que je t’embrasse ? demanda Obi.

    Il ne semblait pas en avoir envie.

    — Non, dis-je avant de prendre conscience que c’était le premier mot que je lui adressais.

    Les choses ne se passaient pas comme prévu. Au cours du mois qui s’était écoulé, j’avais imaginé à quoi ressemblerait notre première rencontre. L’équipage albyen m’avait assuré que nous ressentirions immédiatement le lien nuptial. Que ce soit pour Laura et Khran, ou pour June et son extraterrestre, l’attirance avait manifestement été instantanée. Les gens ne s’embrassaient pas lors de leur première rencontre sans être attirés l’un par l’autre.

    Je ne ressentais rien de tel. Obi n’était pas différent de tous les autres hommes dans la pièce.

    Peut-être que le lien nuptial avait besoin de contact physique pour se déclencher. Notre poignée de main n’avait peut-être pas suffi.

    — D’accord, embrasse-moi, lui dis-je.

    Dans mes rêves, Obi avait passé ses bras autour de moi pour me rapprocher de lui avant de m’embrasser passionnément. Dans la réalité, il se contenta de se pencher et de presser ses lèvres contre les miennes. Il ne bougea pas plus que ça. Ce devait être le baiser le plus bizarre de toute l’histoire d’Albya. Il se contentait de rester planté là, comme s’il ne savait pas quoi faire ensuite. N’avait-il embrassé personne auparavant ?

    Je pris son visage entre mes mains et j’écartai les lèvres, dans l’espoir qu’il comprendrait le message.

    Il demeura de marbre. Sans aucune réaction.

    J’avais envie de pleurer. Ce n’était pas du tout ce que j’avais imaginé. La Beth du passé, celle d’avant l’accident, aurait pleuré. Mais je ne fis rien de tel. Je n’avais versé aucune larme depuis les funérailles de mon mari. Les deux dernières années avaient fait de moi une femme dure, qui avait éradiqué toute sa douceur et sa vulnérabilité. Mon cœur était verrouillé à l’intérieur d’un bunker en acier. J’avais espéré que mon compagnon albyen en trouverait peut-être la clé. À présent, je soupçonnais qu’il ne serait jamais libéré des chaînes dans lesquelles je l’avais cadenassé.

    Je m’écartai de l’homme avec qui j’étais censée être compatible. Il se lécha les lèvres, puis recula d’un pas lui aussi, mettant encore davantage d’espace entre

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