Thorrn: L’Agence de rencontres intergalactiques: Starlight: L’Agence de rencontres intergalactique, #1

Par Skye MacKinnon

Un mercenaire extraterrestre en Écosse

La seule raison pour laquelle Thorrn est parti sur Terre, c'est pour trouver des femmes compatibles avec son espèce, même s'il s'attend à rester seul jusqu'à la fin de sa fichue vie. Brisé physiquement et intérieurement, il est persuadé qu'aucune femme ne voudra jamais de lui. Mais tout change à l'instant où il aperçoit une terrienne impertinente, au tempérament de feu à l'image de ses cheveux roux flamboyant. Alors que son instinct de reproduction se déchaîne, il devra choisir : la conquérir, ou la ramener sur sa planète pour qu'elle soit étudiée par les scientifiques.

Une femme d'affaires humaine à la recherche de l'amour

Ayant enfin réussi à quitter son petit ami violent, Jenny est prête à démarrer une nouvelle vie. S'occuper de la promotion d'une nouvelle agence de rencontres lui apparaît comme le projet parfait pour se changer les idées. Et si elle n'avait pas prévu de rencontrer un extraterrestre à l'allure de Highlander sexy, lorsqu'il lui propose de la protéger de son cinglé d'ex-copain, elle est tentée d'accepter son offre. Et puis, elle a vraiment besoin de savoir ce qu'il cache sous son kilt.

Mais lorsqu'elle découvre que son peuple a l'intention de l'étudier comme un rat de laboratoire, peut-elle lui faire davantage confiance qu'à son ex ?

 

Si vous voulez des Highlanders extraterrestres en kilt sexy, des femmes fortes qui n'aiment pas qu'on leur dise quoi faire, des amants prédestinés et des happy ends, plongez dans l'univers des Highlanders du Starlight.

1. Thorrn
2. Eron
3. Cyle

• Langue: Français
• Éditeur: Peryton Press
• Date de sortie: 29 févr. 2024
• ISBN: 9798224130870

Skye MacKinnon

Skye MacKinnon is a USA Today & International Bestselling Author whose books are filled with strong heroines who don't have to choose. She embraces her Scottishness with fantastical Scottish settings and a dash of mythology, no matter if she's writing about Celtic gods, cat shifters, or the streets of Edinburgh. When she's not typing away at her favourite cafe, Skye loves dried mango, as much exotic tea as she can squeeze into her cupboards, and being covered in pet hair by her bunny diva and cat princess.

Aperçu du livre

Thorrn

THORRN

L’AGENCE DE RENCONTRES INTERGALACTIQUES

LES HIGHLANDERS DU STARLIGHT

TOME 1

SKYE MACKINNON

Traduction par

MANON ROUX-CAUKWELL, VALENTIN TRANSLATION

Peryton Press

© 2024 Skye MacKinnon

Titre original: Thorrn (Starlight Highlanders Mail Order Brides 1)

Traduction par Manon Roux-Caukwell, Valentin Translation

Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, distribuée ou transmise sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, y compris la photocopie, l’enregistrement ou autres méthodes électroniques ou mécaniques, sans la permission écrite de l’éditeur, à l’exception de brèves citations dans le cadre de critiques littéraires et autres usages à but non commercial autorisés par la loi sur le droit d’auteur.

Ce livre est une œuvre de fiction. Tous les noms, les personnages, les lieux et les incidents décrits sont le produit de l’imagination de l’auteur. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé, des choses, des lieux ou des événements réels, ne serait qu’une coïncidence.

Couverture par The Book Brander.

perytonpress.com

TABLE DES MATIÈRES

Avant de commencer

Lexique

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Albyen

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Chapitre 15

Épilogue

Note de l’auteure

L’Agence de rencontres intergalactiques

À propos de l’auteure

Du même auteur

Notes

RÉSUMÉ

Un mercenaire extraterrestre en Écosse

La seule raison pour laquelle Thorrn est parti sur Terre, c’est pour trouver des femmes compatibles avec son espèce, même s’il s’attend à rester seul jusqu’à la fin de sa fichue vie. Brisé physiquement et intérieurement, il est persuadé qu’aucune femme ne voudra jamais de lui. Mais tout change à l’instant où il aperçoit une terrienne impertinente, au tempérament de feu à l’image de ses cheveux roux flamboyant. Alors que son instinct de reproduction se déchaîne, il devra choisir : la conquérir, ou la ramener sur sa planète pour qu’elle soit étudiée par les scientifiques.

Une femme d’affaires humaine à la recherche de l’amour

Ayant enfin réussi à quitter son petit ami violent, Jenny est prête à démarrer une nouvelle vie. S’occuper de la promotion d’une nouvelle agence de rencontres lui apparaît comme le projet parfait pour se changer les idées. Et si elle n’avait pas prévu de rencontrer un extraterrestre à l’allure de Highlander sexy, lorsqu’il lui propose de la protéger de son cinglé d’ex-copain, elle est tentée d’accepter son offre. Et puis, elle a vraiment besoin de savoir ce qu’il cache sous son kilt.

Mais lorsqu’elle découvre que son peuple a l’intention de l’étudier comme un rat de laboratoire, peut-elle lui faire davantage confiance qu’à son ex ?

AVANT DE COMMENCER

Avertissement : Dans ce livre, il est question de violences conjugales.

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Thorrn fait partie de L’Agence de rencontres intergalactiques, un projet écrit par plusieurs auteurs : https://romancingthealien.com/

LEXIQUE

De nombreux termes extraterrestres sont tirés du gaélique écossais (oui, y compris les vagins volants). Certains d’entre eux ont été légèrement modifiés, mais d’autres sont des traductions littérales.

Albya – planète des Albyens (Vient de Alba = Écosse)

Bainnse – mariage

Clic – minute (30 minutes terriennes correspondent à 20 clics intergalactiques)

Combiflage – combinaison de camouflage qui aide les aliens à se fondre parmi les humains

Fraoch – un arbuste similaire à la bruyère

Dame Beyra – Déesse albyenne (inspiré du mythe celte/écossais de Beira)

Leannan – ma chérie, mon amour

Un midge / des midges – (moustiques minuscules, alias mini-démons qui adorent tourmenter l’auteure de ce livre quand elle est dans son jardin)

Pit air iteig – putain de merde (littéralement : vagins volants)

Une rotation – une année albyenne

Quantnet – internet intergalactique

Sgidain – équivalent du juron « putain »

Un taigeis / des taigeis – un animal de forme ronde au poil soyeux inspiré des haggis écossais

Ton air eigh dhut – Va te faire foutre (littéralement : que ton cul s’écrase sur la glace !)

1

Jenny

Mon ex m’a laissé une valise remplie de vêtements découpés en morceaux, une voiture rayée à coup de clé et un bras cassé. Bon débarras.

Je ne m’étais pas rendu compte qu’il avait détruit toute ma garde-robe avant de me retrouver assise dans la chambre d’amis de mon frère. Ce dernier m’avait jeté un seul regard, m’avait serrée fort dans ses bras et m’avait assuré que je pouvais rester aussi longtemps que nécessaire. Mon frère était le meilleur.

Ce connard de Jason avait fait du beau boulot. Le seul vêtement qu’il n’avait pas réduit en charpies, c’était un haut que je retrouvai dans la valise. Au moins je n’avais jamais donné mon accord pour renoncer à mon compte bancaire perso. Nous avions un compte joint pour payer le loyer, la bouffe et les factures, mais mes économies étaient en sécurité, prêtes à être utilisées le temps que je me remette sur pieds.

— Le dîner est prêt ! s’écria Ewan depuis l’étage d’en dessous.

Mon ventre gronda en réponse. Mon dernier repas datait de la veille au soir, avant la dispute qui s’était terminée par un voyage aux urgences. Ils ne m’avaient pas laissé manger à l’hôpital au cas où j’aurais besoin d’une opération, mais heureusement la fracture était nette et je n’avais eu besoin que d’un plâtre. Lorsque j’étais arrivée chez moi en taxi, j’avais trouvé une valise à côté de ma Mini. Le mot « SALOPE » avait été peint à la bombe sur les deux portières côté conducteur. Jason était on ne peut plus mesquin. J’allais m’assurer de tout raconter à la police lorsque j’allais faire ma déposition le lendemain. Si c’était la guerre qu’il voulait, il allait l’avoir.

Je descendis doucement les escaliers recouverts de moquette, grimaçant sous l’effet de ma douleur à la cuisse. Je n’arrivais pas trop à me rappeler comment je m’étais fait cet hématome gigantesque. Peut-être avais-je percuté le plan de travail de la cuisine pendant la dispute. Non pas que ça avait de l’importance. Je serrai les dents et j’ignorai la douleur.

Je souris à la vue du plat de lasagnes monstrueux. Ewan savait toujours comment me remonter le moral. Cuisinier de profession, il élaborait des plats sophistiqués pour l’un des restaurants les plus haut de gamme de la ville, mais lorsque je lui rendais visite, il me préparait toujours des repas simples et réconfortants. En prime, j’allais pouvoir manger les lasagnes avec rien d’autre qu’une fourchette, n’ayant actuellement qu’une main valide.

— Ça sent trop bon. Est-ce qu’Anna va se joindre à nous ?

— Non, elle est de garde cette nuit et ne sera pas à la maison avant quatre heures du mat. On sera rien que tous les deux, p’tite soeur.

Il arbora un grand sourire tout en découpant les lasagnes en deux. Ça aurait suffi à nourrir une famille de six, mais je savais que le plat en verre serait vide lorsqu’on en aurait fini avec lui. Il posa une assiette en face de moi, tellement pleine qu’un peu de fromage fondu coula doucement sur la table. Je le récupérai et en tirai un superbe fil de fromage, prêt à être aspiré comme un spaghetti.

Ewan émit un petit rire.

— Tu n’as toujours pas appris les bonnes manières à table. Maman serait tellement déçue.

— Maman ferait exactement la même chose et tu le sais.

Notre mère était une hippie qui avait épousé un simple petit fermier, nous offrant ainsi une enfance unique loin du tumulte de la ville où nous vivions désormais. Parfois, j’avais envisagé de retourner vivre dans les Highlands, mais il n’y avait pas de boulot là-bas, du moins pas le genre de boulot qui m’intéressait. Un jour, peut-être quitterais-je Glasgow pour une ville plus petite, mais dans l’immédiat, j’étais heureuse ici. Enfin, si on mettait de côté mon connard d’ex-petit ami. Je me rendais compte de la rapidité avec laquelle il était passé de petit ami à ex dans mon esprit. Je supposais que c’était inévitable. Tout ce qu’il m’avait fallu, c’était une bonne raison pour partir. Et un bras cassé pouvait être qualifié de bonne raison.

— Est-ce que tu veux en parler ? demanda Ewan après quelques minutes de silence complice.

— Pas vraiment. Je vais devoir raconter l’histoire à la police demain ; je crois que ça suffit.

— Eh ben, tu sais que je suis là si tu as envie de parler. Nuit et jour. Et tu peux rester aussi longtemps que nécessaire. La chambre est vide depuis que la mère d’Anna a déménagé pour vivre en maison de retraite, donc on a la place. Et j’aime cuisiner pour toi.

Je m’esclaffai.

— À t’entendre, on croirait que tu n’as jamais l’occasion de cuisiner.

— C’est différent quand on cuisine pour les gens qu’on aime.

— J’imagine.

Je n’avais jamais été obsédée par la bouffe au point où l’était mon frère. J’aimais manger, bien sûr, mais j’étais ravie de laisser les autres s’en occuper. Jason se débrouillait plutôt bien dans ce domaine, mais il avait toujours mis un point d’honneur à me faire savoir à quel point j’étais nulle en ménage. Peu lui importait que je gagne plus d’argent que lui. En fait, ça avait peut-être empiré les choses.

— Comment ça se passe côté pro ? demanda Ewan. De nouveaux projets intéressants ?

— Oui, en fait. J’ai rendez-vous demain avec la patronne d’une agence de rencontres. Hot Tatties⁠ ¹. Ils veulent une grosse campagne de marketing pour inciter plus de gens à s’inscrire. Apparemment, mon argumentaire de vente les a vraiment impressionnés et ils n’ont pas sourcillé en voyant le montant de mes prestations. Je vais probablement travailler avec eux pendant au moins deux mois.

— Une agence de rencontres. Je suppose que ça aidera si tu veux vite oublier l’autre trou de balle au plus vite.

Je lui décochai un regard.

— Non, merci. J’ai retenu la leçon. J’ai très, très mauvais goût en matière d’hommes, alors je vais rester célibataire jusqu’à la fin de ma vie.

Ewan renifla de dépit.

— Tu es en train de me dire que tu vas devenir nonne ?

— Je n’ai jamais dit que j’allais rester chaste.

Il se couvrit les oreilles.

— Je ne veux pas penser à ma petite sœur en train de faire l’amour. Beurk. Dégueu.

— Depuis le temps, tu devrais savoir comment ça fonctionne pourtant. Tu te souviens de la fois où j’ai trouvé ces magazines sous ton lit ?

Il se mit à rougir à tel point que ses joues furent presque assorties à sa chevelure, les mêmes satanés cheveux roux que les miens. À la différence que les siens étaient bien plus courts et moins bouclés.

— Arrête ou je te fous dehors.

Malgré son ton jovial, je ne pus m’empêcher de tressaillir. Tout cela était encore trop sensible et trop récent.

— Désolé, dit-il immédiatement. C’était pas sympa de ma part. Je ne te mettrai pas dehors, jamais de la vie. Et tu sais à quel point Anna t’adore. Je suis à peu près sûr que si elle ne m’avait pas épousé, c’est toi qu’elle aurait choisie.

Je m’esclaffai.

— J’ai découvert que je n’étais pas attirée par les femmes, désolée.

— Découvert ? Comment ?

— Tu n’as pas expérimenté quand tu étais à la fac ?

Il rougit encore davantage.

— Pas vraiment. C’était une autre époque.

Je levai les yeux au ciel.

— Tu as sept ans de plus que moi. Pas assez de différence d’âge pour prétexter que tu appartiens à une autre génération. Alors tu n’as jamais eu une aventure alcoolisée avec un mec ?

— Jamais de la vie, putain. Et si c’est arrivé, je ne m’en souviens pas. D’ailleurs, j’ai peu