Liberté tordue: les chemins mortels des impitoyables

Par Steven Johnsons

Aux États-Unis, le gouvernement américain a interdit l'utilisation du MTC 10, un pesticide dangereux couramment utilisé en agriculture. Résultat : les constructeurs se retrouvent au bord de la ruine financière. Cependant, faisant preuve d'un manque total d'éthique, leur président manipule un politicien corrompu pour qu'il approuve son utilisatio

• Langue: Français
• Éditeur: Liberty Publishing
• Date de sortie: 31 oct. 2023
• ISBN: 9798868959509

Aperçu du livre

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Liberté tordue: les chemins mortels des impitoyables

Liberté tordue: les chemins mortels des impitoyables

Steven Johnson's Liberté tordueSérie 1

Par

Steven Johnson

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À propos du livre – Liberté tordue: Les chemins mortels des impitoyables – Steven Johnsons

À propos du livre – Liberté tordue: Les chemins mortels des impitoyables – Steven Johnsons

Aux États-Unis, le gouvernement américain a interdit l'utilisation du MTC 10, un pesticide dangereux couramment utilisé en agriculture. Résultat : les constructeurs se retrouvent au bord de la ruine financière. Cependant, faisant preuve d'un manque total d'éthique, leur président manipule un politicien corrompu pour qu'il approuve son utilisation au Cameroun.

Suite à cette décision, un essai ultérieur est mené pour évaluer l'efficacité du produit dans la lutte contre une infestation acridienne. Malheureusement, cette expérience se termine par un horrible désastre.

Ce thriller captivant et d’actualité – Liberté tordue: Deadly Paths of the Ruthless expose un problème crucial qui cause des dommages incommensurables dans les pays en développement du monde entier en raison des pratiques commerciales sans scrupules de certains individus originaires de pays avancés. Ces individus, poussés par leur sens déformé de la liberté, sapent sans pitié la croissance des autres nations à la recherche de profits immédiats, sans tenir compte des conséquences pour eux-mêmes et pour les autres.

Steven Johnson

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Liberté tordue: Les chemins mortels des impitoyables – Steven Johnsons

Liberté tordue: Les chemins mortels des impitoyables – Steven Johnsons

Dans sa main droite, Tony Bartner tenait le texte dactylographié et l'examinait attentivement, retirant d'abord ses lunettes et les remplaçant par une paire plus puissante. Derrière les verres épais de ses lunettes de lecture, ses yeux gris se plissèrent tandis qu'il s'arrêtait momentanément. Puis, se penchant sur l'interphone de son bureau, il fit signe : « Tom, s'il te plaît, viens ici. Nous avons rencontré un problème. » « Bien sûr, Tony », répondit une voix provenant d'un haut-parleur éloigné du bureau. Je serai là sous peu. Même s'il n'était pas nécessaire de faire fonctionner un grand haut-parleur via l'interphone du bureau, c'était ainsi que Tony Bartner, président de l'ACAPW, préférait les choses : grandes, bruyantes, élégantes et légèrement exagérées. Attrapant la boîte de biscuits à la crème pâtissière idéalement placée dans le tiroir supérieur de son bureau en bois satiné recouvert de cuir, il ouvrit le couvercle et récupéra trois biscuits, les consommant rapidement, l'un après l'autre. Tout comme les bonbons étaient pour Reagan et les cacahuètes pour Carter, les crèmes à la crème étaient une obsession pour Bartner, représentant plus de 200 boîtes par an. Cette indulgence a contribué à son tour de taille toujours en expansion. Si ses collègues éprouvaient une aversion personnelle pour Tony Bartner et ses méthodes, ils le craignaient également, et c'était finalement ce qui comptait pour M. Bartner.

Frappant à la porte du bureau, Tom Saul, un homme de quarante-deux ans, grand, mince et nerveux, fut invité à entrer par M. Bartner. Le ton légèrement plus aigu de la voix de Bartners donna à Tom l'indice qu'il y avait un problème, peut-être important. Dernièrement, les problèmes s'étaient accumulés et la voix de Tony était constamment aiguë depuis un certain temps. Tony fit signe à Tom de s'asseoir et s'enquit de Molly, la femme de Tom. Tom hésita un instant, car même après deux ans, il n'était toujours pas habitué à l'habitude de Bartner de s'enquérir du bien-être de sa femme, quelle que soit l'importance de l'affaire en cours. Molly ? Eh bien, Tony, elle va très bien, répondit Tom. Contrairement à Bartner, Tom est originaire de l’ouest de l’Amérique. Il se présentait lui-même comme un « pionnier », un pionnier, un pionnier. D'un autre côté, Tony était originaire de la côte Est, un Bostonien sans le bagage sophistiqué généralement associé aux vrais Bostoniens. Fils d'un petit agriculteur, il a tenté en vain de cacher ses humbles origines. Cependant, Tony a effectivement réussi lui-même. Il a occupé le poste de président de l'entreprise ACAPW ( Agro Chemical Against Pests and Weeds Inc), une entreprise qui dominait la part du marché agrochimique aux États-Unis et qui lui avait apporté une grande richesse. L'ACAPW détenait non seulement une part importante de ce marché, mais jouait également un rôle crucial dans l'exportation de produits chimiques agricoles vers le tiers monde.

Tony interrompit la conversation en mettant de côté un texte dactylographié, en changeant ses lunettes et en essuyant les miettes de biscuit de ses lèvres à l'aide d'un mouchoir jaune vif. Tom, commença Tony, ils ont interdit l'utilisation du MTC 10. Quoi ! s'exclama Tom. Etes-vous en train de dire qu'ils l'ont rejeté ?

En effet, c'est moi qui ai prononcé cette déclaration. Ils ont en fait mis en place une interdiction sur ce produit spécifique. Cependant, cette malheureuse tournure des événements ne peut être qualifiée que de catastrophe. Compte tenu de l’énorme quantité d’ argent que nous avons investi dans son développement, ce n’est rien de moins qu’un désastre potentiel, Tom. Vous voyez, l’ACAPW a pris un engagement substantiel à hauteur de milliards de dollars pour le développement de ce composé chimique. Cependant, rassurez-vous, Tony Bartner ne permettra pas qu’un désastre lui arrive. Laissez-moi être clair, Tom. La curiosité piquée, l'autre monsieur commença à demander : Mais pourquoi... L'interrompant, Tony ôta ses lunettes pour les remettre à nouveau. Tenant fermement le texte dactylographié, il commença à lire à haute voix. "Nous avons mené des essais et des examens complets sur votre pesticide récemment formulé, le MTC 10, qui vise à contrôler efficacement divers parasites agricoles. Avec un profond regret, nous devons vous informer que ces expériences ont révélé que ce produit particulier dépasse les limites de sécurité établies décrites dans en ce qui concerne les dommages potentiels qu'elle peut causer tant aux manipulateurs qu'aux personnes qui entrent en contact avec la substance au cours des quarante-huit heures suivant l'application.

Nos tests exhaustifs indiquent qu'il existe un niveau toxique dans le produit qui dépasse… » Tony s'arrêta brusquement, sa colère étant désormais visiblement apparente. « Tom, c'est une pure trahison. Ils nous ont déshonorés et ont interdit notre produit aux États-Unis sans aucune condition. C’est l’essentiel, clair et simple. C'est un échec complet. » Accablé, Tom bégaya, luttant pour comprendre les implications de leur investissement considérable. « Mais qu'en est-il de notre investissement ? L’immense somme d’argent que nous avons investie dans cette entreprise ? Nous avons procédé à la fabrication de cette substance, ce qui fait que des milliers et des milliers de fûts et de canettes occupent actuellement nos entrepôts. Quelle démarche comptez-vous entreprendre ? Cela n’est pas seulement préjudiciable à l’ACAPW, mais également à votre réputation et à la mienne en tant que fers de lance de ce projet. Que vas-tu faire, Tony ? À ce moment critique, Tony Bartner ôta méticuleusement ses lunettes et les posa sur le bureau, à côté de ses autres paires. En plissant les yeux myopes vers Tom, le décideur en lui devint évident - une décision capitale. , s'exclama Tony avec une intensité croissante, Tom, nous allons vendre chaque canette ! Et devinez où ? Au Cameroun ! » Tom, choqué par cette suggestion, a demandé : « Cameroun ?! » Tony a confirmé : « Oui, le Cameroun.

Et vous, mon ami, allez passer à l'action, quitter votre confortable chaise de bureau et assurer sa bonne distribution. « Surpris et sceptique, Tom a demandé : « Moi ? Cameroun? Es-tu fou, Tony ? Pourquoi le Cameroun ? » Tony a expliqué : « Parce que le Cameroun a les moyens financiers pour acheter notre produit et qu'il en a désespérément besoin pour