« Si je ne suis pas élue, a priori, je ne me représenterai pas »
Sur les murs de l’hôtel, des photos de joueurs de foot et de chanteurs de variétés. Marine Le Pen n’a pas encore la sienne, mais c’est tout comme. L’établissement, planté dans une zone commerciale d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), est son QG lorsqu’elle se rend dans son fief. Le matin même, elle visitait le marché de la ville. Comme trois jours plus tôt à Courtenay (Loiret), où elle était accompagnée d’un des 13 bus à son effigie qui sillonnent la France. Face à Emmanuel Macron, qu’elle surnomme l’ex-présidente du Rassemblement national (RN) veut être Et se voit dans les pas de Jacques Chirac, version 1995. Comme l’ancien président, qui avait fait campagne sur la elle disserte du prix de l’essence ou de l’augmentation des salaires. À tel point que son projet d’interdire le voile ou d’inscrire la dans la Constitution semblepour lui. Vent de panique ! Il ne faudrait pas alimenter le procès en complaisance à l’égard du président russe, Vladimir Poutine, dont elle s’estime victime. Ses équipes bouleverseront son agenda, dont la tenue de cette interview, afin qu’elle assiste finalement au discours du héros de Kiev. Marine Le Pen marche toujours sur un fil.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits