Explorez plus de 1,5 million de livres audio et livres électroniques gratuitement pendant  jours.

À partir de $11.99/mois après l'essai. Annulez à tout moment.

Insight - Acte I : L’imposteur: Insight, #1
Insight - Acte I : L’imposteur: Insight, #1
Insight - Acte I : L’imposteur: Insight, #1
Livre électronique234 pages2 heuresInsight

Insight - Acte I : L’imposteur: Insight, #1

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Alexandre Vicerain, 30 ans, étouffé par le poids d'une vie professionnelle qu'il déteste, est un auteur frustré qui ne parvient pas à assouvir sa passion pour l'écriture. Chaque fois qu'il essaye de coucher un mot sur le papier, il est saisi d'une terreur viscérale qui le paralyse et le plonge peu à peu dans une dépression profonde.

Afin de lui sauver la mise et libérer son monde intérieur de l'emprise de trois mystérieux dictateurs, Alexis, son inconscient, va risquer le tout pour le tout, au péril de sa propre intégrité. Au gré de maintes aventures, durant lesquelles il va rencontrer des personnages exceptionnels, il va tenter d'aider Alexandre à enfin embrasser sa liberté.

Deux trames narrées en parallèle qui nous racontent l'histoire d'une quête universelle : celle du bonheur.

« Avez-vous déjà remis en cause vos enseignements, vos propres fondements ? Et si toute cette éducation n'était finalement qu'un ramassis d'inepties ? »

LangueFrançais
ÉditeurÉditions Hélène Jacob
Date de sortie16 oct. 2023
ISBN9782370117397
Insight - Acte I : L’imposteur: Insight, #1
Auteur

Frédéric Tort

Bien que né au siècle dernier, Frédéric Tort a toujours su rester jeune. Après avoir survécu à quelques années de petits boulots dérisoires, il s'est lancé dans une carrière de réalisateur/producteur audiovisuel qu'il poursuit encore aujourd'hui. Depuis toujours passionné de littérature, ce n'est qu'à l'aube de ses 45 ans qu'il écrit son premier roman. Il y a toujours dans ses créations cette urgence de réveiller un sentiment de plaisir dans le cœur de ses lecteurs. Une intrigue prenante, pour le transporter, un rythme calculé pour le faire basculer dans une fantaisie créée et matérialisée par un imaginaire qui lui est propre. Une envie également de pousser son public sur des pistes de réflexion, de le faire réagir sur des points de la réalité qui lui sont sensibles. Qui ne se rappelle pas ses premières lectures ? Celles de Frédéric Tort ont été une succession d'aventures inimaginables, inconcevables, d'intrigues palpitantes, de retournements de situation, de voyages autour de la Terre, au centre de la Terre, sur la Lune ! L'envie que le lecteur reçoive ce plaisir est sa motivation première. L'irrésistible attrait de l'histoire qui nous fait tourner page après page.

Autres titres de la série Insight - Acte I ( 3 )

Voir plus

En savoir plus sur Frédéric Tort

Auteurs associés

Lié à Insight - Acte I

Titres dans cette série (3)

Voir plus

Livres électroniques liés

Fantasy pour vous

Voir plus

Catégories liées

Avis sur Insight - Acte I

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Insight - Acte I - Frédéric Tort

    cover.jpg

    INSIGHT

    Acte I

    L’imposteur

    Frédéric Tort

    Published by Éditions Hélène Jacob at Smashwords

    Copyright 2023 Éditions Hélène Jacob

    Smashwords Edition, License Notes

    This ebook is licensed for your personal enjoyment only. This ebook may not be re-sold or given away to other people. If you would like to share this book with another person, please purchase an additional copy for each recipient. If you’re reading this book and did not purchase it, or it was not purchased for your use only, then please return to Smashwords.com and purchase your own copy. Thank you for respecting the hard work of this author.

    Cet ebook est vendu pour une utilisation strictement privée. Cet ebook ne peut être revendu ou donné à d’autres personnes. Si vous souhaitez partager ce livre avec une autre personne, merci d’acquérir une copie additionnelle pour chaque bénéficiaire. Si vous lisez ce livre et ne l’avez pas acheté, ou s’il n’a pas été acheté pour votre utilisation personnelle, merci de retourner sur Smashwords.com et d’acheter votre propre copie. Merci de respecter le travail de cet auteur.

    © Éditions Hélène Jacob, 2023. Collection Fantasy. Tous droits réservés.

    ISBN : 978-2-37011-739-7

    « Insight » n’a pas d’équivalent français. En psychologie, cela signifie « moment privilégié de prise de conscience, rendre conscient l’inconscient ».

    L’inconscient est le psychique lui-même et son essentielle réalité.

    Sigmund Freud

    Préambule

    Questionnements

    Vous êtes-vous déjà regardé bien en face ? Sans filtres, sans prismes, sans préjugés ?

    Est-ce que vous posez les bonnes questions ?

    Est-ce que toutes les décisions que vous avez prises au cours de votre vie ont entraîné des conséquences qui sont en accord avec la personne que vous êtes ? Êtes-vous vraiment sûr que cette personne est celle que vous vouliez être ?

    Avez-vous déjà remis en cause vos enseignements, vos propres fondements ? Et si toute cette éducation n’était finalement qu’un ramassis d’inepties ?

    Nous a-t-on élevés pour entrer dans un moule, pour marcher dans le pas de nos géniteurs et de nos sociétés… ou bien pour être libres ?

    Posez-vous la bonne question ? La seule… la plus importante…

    Suis-je vraiment heureux ?

    Avec la conscience est née l’inconscience…

    Les secrets qui modèlent la relation de l’une avec l’autre cachent un pouvoir immense dont quelques malfaisantes volontés nous ont détournés depuis plus de quatre mille ans. Notre destinée est presque incontrôlable, elle est le fruit de notre inconscient qui travaille sans relâche pour en écrire les rouages. L’histoire qui va suivre est un témoignage de cette relation que peut entretenir une personne avec son monde intérieur.

    Nyx, le nain boursicoteur de rêves.

    1 – La genèse

    Souvenir 5 832.

    Alexandre avait 7 ans, tout le haut de son petit corps était penché sur un cahier de notes qu’il recouvrait de petites lettres en mordant doucement sa petite langue. Il se mordillait toujours la langue lorsqu’il s’appliquait à l’extrême. Inexplicablement, la sensation moelleuse de cet organe ployant sous la dent l’aidait à se détendre. Des mèches brunes de cheveux rebelles tombaient sur des yeux marron clair, mais ne gênaient pas son écriture. Ni le bruit des enfants jouant près de la table où il se trouvait ni la glace au chocolat qui fondait dans un gobelet ne pouvaient le détourner de sa tâche. De loin, l’image de cet enfant solitaire sous les pins pliant légèrement au vent et surplombant le lac de Saint-Ferréol avait quelque chose d’onirique.

    La vie, oisive et heureuse, foisonnait sur les rives de l’étendue d’eau qui reflétait les mille feux du soleil comme des petits miroirs éblouissants. Des familles entières venaient s’y rafraîchir et y passer le dimanche, loin du quotidien de leur maison, loin des tracas et des obligations. Petit Alex avait été invité à un anniversaire que les parents avaient décidé de célébrer dans cet endroit de rêve pour pouvoir profiter, eux aussi, d’un agréable moment. Mélanie fêtait sa septième année qu’elle avait accomplie en réalité la veille, le 18 juillet 1996. Elle était du signe « cancer ». Voyant Alexandre ainsi isolé des autres, elle fut tout de suite intriguée par ce mystère. Elle approcha discrètement, fascinée par une sorte de magie impalpable dont elle devait percer le secret.

    — Tu veux pas jouer ? demanda-t-elle sans obtenir de réaction.

    Après un bref moment d’hésitation, Mélanie s’approcha tout près et lui tapota l’épaule pour attirer son attention. Petit Alex leva subitement la tête. Il posa des yeux embués de rêves sur l’importune fillette.

    — Qu’est-ce que tu fais ? insista-t-elle.

    — Je… suis… j’écris, balbutia-t-il avec difficulté.

    — Tu fais tes devoirs ?

    — Mais non ! s’empressa-t-il de répliquer, presque indigné, comme si sa question était une infamie.

    — Tu fais quoi, alors ?

    — J’écris, je te dis.

    Alexandre n’aimait pas être dérangé lorsqu’il écrivait, cela le mettait de mauvaise humeur et il avait répondu d’un ton sec pour le lui faire comprendre.

    — Ce n’est pas la peine d’être sarcastique, s’offusqua Mélanie.

    Étonné qu’elle ait utilisé ce mot, il fut soudainement pris de curiosité.

    — J’écris des aventures, dit-il plus gentiment.

    — Comment ça, des aventures ?

    — J’invente un monde meilleur.

    Il y avait quelque chose de fascinant chez son camarade qui osait défier les lois de la réalité et semblait prendre plaisir au simple fait de gratter des mots sur un cahier. Après un moment de réflexion sincère, Mélanie continua :

    — Il y a quoi de meilleur, dans ton monde ?

    — Déjà, il n’y a pas d’école, répondit-il fièrement.

    La petite fille ouvrit de grands yeux, tant cette idée lui parut attractive et culottée.

    — Et tu as le droit de faire ça ?

    — Bien sûr, je peux tout faire, dans mes aventures !

    — Et je peux y être, moi, dans tes aventures ?

    — Ça dépend, tu es une princesse ?

    — Non, pas encore.

    — Alors, ça va être compliqué.

    — Mais s’il le faut, j’en serai une.

    L’idée l’enchantait. Elle se voyait déjà magnifiquement vêtue, couverte de perles sublimes, entourée de valets qui la serviraient et la chouchouteraient du matin au soir. Devinant ses pensées, Alexandre se lança dans une improvisation.

    — Dans mon aventure, il y a une princesse qui avait tout pour être heureuse. Des robes différentes tous les jours, des bijoux en sucrerie, une chambre grande comme un salon. Le peuple du royaume adorait ses parents, le roi et la reine. Mais Ronchard, le frère du roi, était le plus jaloux des frères du monde.

    Alexandre marqua une pause pour créer du suspense. Mélanie était pendue à son récit, s’imaginant déjà dans la peau de cette belle princesse, voulant connaître sa destinée.

    — Qu’est-ce qu’il va faire, Ronchard ? s’inquiéta-t-elle.

    — Grâce à un terrible complot, il renverse le trône et vole le pouvoir.

    — Non !

    — Si !… Le roi meurt en défendant bravement sa famille.

    Mélanie porta la main à sa bouche pour étouffer un cri, effarée et indignée par la tournure que prenaient les événements, dans l’histoire d’Alexandre.

    — Et la reine ?

    — Ronchard l’épouse de force et enferme la princesse dans la plus haute tour du château.

    — Non ! La princesse, elle va se battre ! s’insurgea-t-elle.

    — Comment ?

    — Sa mère se sacrifie pour elle en faisant diversion pour que je… enfin, pour que la princesse puisse s’enfuir très loin et aller chercher de l’aide.

    — Oui, c’est mieux ! s’enthousiasma Alexandre. Tu as raison ! Elle pourrait aller se cacher dans les tribus au-delà des montagnes du désespoir, au fin fond du royaume, à côté de la forêt maudite.

    — Et comme c’est la princesse, elle va réunir toutes les tribus pour faire une armée et libérer sa mère !

    — Et le jeune chevalier va l’aider !

    — Quel chevalier ?

    — Celui qui l’a aidée à traverser la forêt maudite et les montagnes du désespoir quand elle s’enfuyait, répondit-il comme si cela était une évidence.

    — Moi, j’aime les princesses qui n’ont pas peur.

    — Elle n’a pas peur, elle avait besoin d’aide, c’est tout ! Et puis comme ça, elle n’est pas toute seule.

    — Tu as raison, l’union fait la force, c’est ce que me dit tout le temps mon papa.

    — Il est intelligent, ton papa ! Et puis, tous les deux, ils vont reprendre le trône et tuer Ronchard avec l’aide des tribus, conclut-il.

    Mélanie et Alexandre se regardèrent un moment, les yeux brillants ; ils faisaient déjà partie de ce monde, vivaient ces aventures. Le jeune écrivain se plongea dans une intense réflexion afin d’évaluer tous les détails de leur histoire qu’il restait à régler. Comment avaient-ils traversé la dangereuse forêt et les terribles montagnes ? Comment avaient-ils convaincu les tribus de rallier leur cause ? Comment allaient-ils reprendre le trône ? Par quel ingénieux stratagème ? Mélanie, quant à elle, se sentit vivante pour la première fois depuis le début de la journée, depuis le début de son anniversaire. Elle considéra un moment son compagnon qui semblait déconnecté de la réalité.

    — Tu as une amoureuse ? demanda-t-elle.

    — Non, elles sont trop ennuyeuses.

    — Tu me trouves ennuyeuse ?

    — Non pas toi, c’est vrai.

    — Tu veux bien que je sois ton amoureuse ?

    — Ça dépend, tu es une princesse ?

    — Et toi, tu es un prince ?

    — Non pas encore, répondit-il en souriant.

    — Alors, ça va être compliqué.

    — Mais s’il le faut, j’en serai un.

    Mélanie s’approcha doucement d’Alexandre et lui déposa un baiser sur la joue, sans savoir qu’elle scellait de la sorte leur avenir à tous deux.

    2 – Épiphanie

    Vingt-deux ans et sept mois plus tard.

    Alexandre et Mélanie entraient dans leur appartement rue des Carmes. Enfin, l’appartement de la banque, pensa furtivement le jeune homme. Il était complètement ivre et ne se rappelait pas comment ils avaient atterri chez eux. Une sensation d’air frais lui fouettant le visage lui revint en mémoire. Il avait été pris dans les filets de Mélanie. Il s’en souvenait, car il n’avait pas encore bu, à ce moment-là. Elle avait préparé une superbe soirée d’anniversaire pour fêter ses 30 ans avec leurs meilleurs amis. Il n’avait rien vu venir. Elle l’avait manipulé merveilleusement. Ma princesse, ma beauté, ma vie.

    Il n’avait jamais aimé aussi profondément quelqu’un. Il savait, au fond de lui, qu’elle était la seule personne de son entourage à vraiment le connaître et le comprendre. Même si elle n’adhérait pas à tous ses choix ni à toutes ses idées, il ne se sentait jamais jugé par sa compagne. Elle avait cette intelligence rare des gens qui respectent les autres et réfléchissent. Il était en sécurité avec elle. Depuis sa plus tendre enfance, elle n’avait jamais quitté son imaginaire et maintenant elle partageait sa vie, sa réalité.

    Et qu’est-ce qu’elle est belle ! Un corps svelte et athlétique, un visage d’ange dont la finesse et l’élégance l’émouvaient toujours autant. La beauté à la française. Une émotion puissante l’envahit, une envie pressante de l’étreindre, de l’embrasser, de se connecter avec elle.

    Il l’enlaça au milieu du salon et laissa exploser tout son amour. Une lumière irradia de lui pour couvrir sa douce moitié, pour la protéger. Il la sentit fondre dans ses bras. Il posa sa bouche sur la sienne et soudain le monde se coloria. Malgré ses yeux clos, une profusion de teintes splendides défila devant lui, égayant son petit univers. J’espère qu’elle voit la même chose, c’est si beau. La magnifique valse du film Le château ambulant de Hayao Miyazaki résonna dans sa tête. Tout en l’embrassant, il entraîna Mélanie dans une lente danse, au rythme de sa chanson imaginaire. Son odeur suave et ambrée emplissait ses narines. Son corps s’emboîtait parfaitement au sien. La courbe de son dos qu’il ressentait au creux de la main et la rondeur de ses seins contre son torse réveillèrent en lui un désir charnel. L’envie de communier encore plus profondément avec sa femme.

    Alors qu’il allait la déshabiller, une idée sournoise coupa son élan. Plutôt un sentiment déroutant prenant la forme d’une question qui n’avait pas lieu d’être, à ce moment précis. Qui es-tu ? Alexandre résista, tenta de repousser cette intrusion mal venue. Mais qui es-tu donc ? insista-t-elle avec autorité. Il focalisa son attention sur les sensations que lui procurait le contact délicat avec sa femme, mais la pensée était trop forte. Profitant de sa torpeur éthylique, un malaise s’installa insidieusement dans son esprit. Il s’écarta de Mélanie en titubant. Il devait s’isoler un instant, respirer, reprendre le contrôle.

    — Désolé, il faut que j’aille aux toilettes.

    Alexandre s’enfonça dans le couloir. Il rebondissait d’un mur à l’autre tandis que le trouble grandissait en lui. Je perds pied, songea-t-il. Alors qu’il entrait dans la petite salle de bains, il fut accueilli par son propre reflet dans le miroir et ne se reconnut pas. Un bruit malsain commençait à polluer sa conscience, comme un enchevêtrement de phrases n’ayant aucun sens. Il se sentait étranger à cet homme fatigué qui le contemplait fixement. Il s’approcha lentement de son double pour mieux l’observer. Il affichait une mine défaite par l’alcool. Derrière ses petites lunettes rondes se cachaient des yeux rougis par les breuvages. Ils avaient perdu en clarté et étaient maintenant dépourvus de cette brillance, de cet éclat d’innocence qui caractérisait d’ordinaire le regard du jeune homme. Son visage, auréolé de cheveux hirsutes, affichait une tristesse profonde que seules les beuveries dévoilent.

    — Alexandre Vicerain, se dit-il à lui-même comme si cela allait faire disparaître cette pâle version de lui-même.

    Il s’approcha encore plus près de son reflet. Il était fasciné par ses propres yeux qu’il ne reconnaissait toujours pas, répétant ces mots sans savoir très bien pourquoi.

    — Alexandre Vicerain, 30 ans, né le vingt-sept février 1989 à Toulouse.

    Le malaise était à son comble, l’enchevêtrement de phrases incohérentes tentait de prendre le pas sur ses paroles, il ne s’entendait presque plus. Il sentait le sang palpiter dans son cerveau qui cognait les parois de son crâne au même rythme que son cœur. Il éleva la voix :

    — Alexandre Vicerain, 30 ans, né le vingt-sept février 1989 à Toulouse.

    Le brouhaha interne s’amplifiait. Alexandre colla presque son nez sur le miroir. Il ne pouvait se rapprocher davantage de lui-même.

    — Alexandre Vicerain, 30 ans, né le vingt-sept février 1989 à Toulouse ! dit-il plus haut.

    Soudain, les voix se turent. Devant lui, le reflet avait disparu pour laisser place à l’image d’un enfant debout dans un champ de blé et qui le contemplait fixement avec tendresse.

    Alexandre cligna plusieurs fois des yeux sans pouvoir détourner le regard de ce petit être. Les yeux marron clair, les cheveux en bataille et le carnet de notes qu’il tenait au bout d’un bras lui renvoyaient une vision étrangement familière. On dirait moi, pensa-t-il. Petit Alex ouvrit le calepin et le brandit vers Alexandre. Sur la page beige, deux personnages étaient dessinés,

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1