À venir
Par Diane Gya
()
À propos de ce livre électronique
Dans À venir, les mots défilent, apprivoisant l’urgence dans d’innombrables nouveaux vers. En poésie, l’excès est une loi et l’ivresse habite ce débordement, cette soif constante de poèmes. L’avenir dévore, la tristesse est derrière, le mal est présent et l’inconnu est à venir. Projeté dans ce recueil, tout reste à venir…
À PROPOS DE L'AUTRICE
Diane Gya commence à écrire par chagrin et par amour, par chagrin d’amour. Elle écrit pour trouver la liberté et apprivoiser le silence, un calme parfois doux, parfois fort, parfois lourd et assourdissant. Elle rédige quand il n’est pas possible ou permis de dire. Elle compose pour parler pour ceux qui se taisent toujours et que nous n’écoutons jamais.
Lié à À venir
Livres électroniques liés
Les cieux éternels Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLenteurs et silences Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationEn attendant l’inaccessible Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation2.307 : Un nombre symbolique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa révolte des rimes - Tome 3 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Jeune Parque: suivi de Charmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLimbes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationEntre terre et éther - Tome II: Recueil de poèmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationÀ corps éperdu Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationOeuvres choisies Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes vivants et les morts Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe réveil des silences vertigés Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRoseraie: Recueil Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationOndes amères: Recueil de poésie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationEt j’irai danser les ténèbres: Recueil Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationNon dits: Plongée dans le noir Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHorizon d’automne Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRequiem: Recueil de poèmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe malaise et l'échappée Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFleurs aux épines Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRecueil de poèmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMots de papier Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL’art et la manière d’Émy Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAu vent des émois: Recueil de poèmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAd Maiora: Poèmes de Bohême Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAu futur du passé Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSombres lueurs: Florilège poétique première partie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRouge nomade: Recueil Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPoèmes en vrac Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHéroïnes mortelles Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Poésie pour vous
Ange de la mort Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'Art du peu: Haïkus Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHomère, l'intégrale des oeuvres en un seul volume: L'Iliade, L'Odyssée, Hymnes homériques, Épigrammes, La Batrachomyomachie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMon carnet de citations Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Oeuvres Complètes de Virgile (Édition intégrale): Bucoliques + Géorgiques + L'Énéide + Biographie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationExercices de style calembouresque: Laissez-vous Allais ! Escaladez mes fadaises Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Paradis Perdu - illustré Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Spleen de Paris (Petits poèmes en prose): Un recueil posthume de poésies de Charles Baudelaire Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5La fin de Satan Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes cent-et-un meilleures poèmes de la langue française: Choisis par Marc & Claudia Dorchain Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Charmes Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5De terre, de mer, d'amour et de feu Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationBelles Poésies de Cœur et de Corps Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Sonnets en assonance Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationNouveau recueil de citations et de pensées - Version 2016 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPoèmes saturniens Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes fables de Jean de La Fontaine Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Fêtes galantes, La bonne chanson, Romances sans paroles Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Les Fleurs du Mal: French 1861 version Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/560 Poèmes d'Amour en Français: La Plus Belle Collection de Poèmes du Monde Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa crise de L'esprit: Suivi de : Bilan de l'Intelligence, Regards sur le monde actuel Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa divine comédie - Tome 1 - L'Enfer Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUn jour de mars 2020 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Terre est éclairée: Les peintures d’Ampéwi Nunpa et les Textes d’Eliza.n Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Spleen de Paris Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Mythologie grecque et romaine: Introduction facile et méthodique à la lecture des poètes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Oeuvres Complètes de Rimbaud Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Avis sur À venir
0 notation0 avis
Aperçu du livre
À venir - Diane Gya
Préface
Il me semble inconcevable de penser le monde sans se penser soi-même. La pensée prend la force, la forme, la consistance des mots. Poétiser la pensée ne l’éloigne pas de la réalité, selon moi, et j’essaie ainsi de dessiner ici l’anormalité de toutes réalités, car notre monde est humain et non normal et nous ne saurions incarner tout l’idéal absurde concentré en Normalité. L’évolution des normes étant permanente, la Normalité se trouve être un concept abstrait, sans fondement, sans valables piliers de réalité. Alors je l’écris maintenant : ouvrons, chacun, nos yeux fous et nos cœurs débordant de beautés infernales.
Une image contenant texte, dessin Description générée automatiquementL’âme blanche
Visage
Plein de temps partent et ne reviennent jamais,
Or, je fermerai mes dernières paupières,
Sur ces amours moindres que, de toujours, je hais,
Alors que ton visage monte à mon enfer.
Ainsi, je ne commencerai pas sans envie,
N’entamant exactement aucun jour sans vie.
L’absence
Je me saigne à l’essence de cette sensation,
Sans plus renoncer à ces grands ponts d’Abandon,
Au bord desquels je ne lâche plus qu’une force sans corps,
Ayant déjà laissé l’abîme où mon cœur crevé dort.
J’écourte, depuis, les devenirs où je croule d’un mal bon,
Et m’isole : à vrai dire, j’ai de la peine jusqu’au fond,
Alors même que j’assiste toujours à ces mornes remords,
Devant lesquels je refuse, chois et m’endors.
Hors de moi, alors, comme ces oublis furibonds,
Je me vole tels les soirs pâles et moribonds,
Qui sonnent comme un tyran soumis à ses torts,
Dans les blonds abandons que leur monde ignore.
Les joies blanches
J’ai des larmes noires sur mes joies blanches,
Comme une nuit sans âme où, seule, je tranche,
Sur un arbre déjà cassé, le bon de mes sanglots,
Que je porte, que l’on a lâché, coulé dans l’immense eau.
Les douleurs ne se noient pas là, quand la douceur s’y penche,
Et les jours éclosent maintenant de tristesses blanches,
Mais je sais y voir la solitude ressemblant au beau,
Au jamais, au dernier, au nouveau.
Ces nuits plus calmes d’avenir sont, en réalité, pervenches,
Ou crues de réalités, de lumière brisée de branches,
Dont j’ai déjà épuisé tout le sang et le pavot,
Pour les lendemains noyés de pluie et peut-être de faux.
Astres blancs
Je vis parce qu’il est mal vu de mourir.
Mal vu de mourir de sa propre main.
Mal vu de mourir délibérément.
Mal vu de mourir sans autorisation.
Mal vu de mourir sans raison.
Je m’envole, allongée sur un long tapis blanc,
Et, sous moi, plusieurs mains pendent vers la terre,
Que j’aperçois sous mes paupières, sous le vent,
Malgré les gouttes, sang pleurant par-dessus l’éther.
Je m’envole, allongée sur un long tapis blanc,
Vers le ciel riant que, toutefois, rien n’éclaire,
En dépit de l’infini qui va, s’ébruitant,
Pour quérir les nuits dans leurs âmes austères.
Pourtant, la lune tisse une toile sans fil,
Et les eaux étendent, sous leurs airs immobiles,
Un immense tombeau presque empli de nos clous,
Tandis que je lui vole ses étoiles mortes,
Qui pourront toujours se noyer dans les ciels flous,
Qui sont ces cieux où les astres blancs m’emportent
Calme et brève
Terne et longue, lente et dilemme,
Cette autre pensée vient, en d’autres termes
Peut-être plus fous ou bien plus infinis,
Que cette raison, qu’à tort,