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Entre terre et éther - Tome II: Recueil de poèmes
Entre terre et éther - Tome II: Recueil de poèmes
Entre terre et éther - Tome II: Recueil de poèmes
Livre électronique234 pages1 heure

Entre terre et éther - Tome II: Recueil de poèmes

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À propos de ce livre électronique

Entre terre et éther est une invitation au voyage, un voyage à travers le temps et l’espace, à travers la vie et la mort, l’amour et la beauté. C’est un voyage où le questionnement nourrit l’aventure, où l’interrogation ne se tient jamais loin. C’est un voyage d’esprit où l’esprit sonde le monde, ce qui le compose et tente d’en saisir l’essence, la quiddité. C’est une quête infinie, du sens des choses, de la beauté, de l’amour, lesquels finalement ne s’exprimeraient pleinement que dans le rapport à l’autre, cet autre qui peut être soi-même, le prochain, la nature dans ce qu’elle a de physique ou d’éthéré. C’est un voyage à travers le rêve onirique d’un peuple, les valeurs qui étaient l’idée d’une nation à l’orée voulue prospère, et à la réalité cruellement contrastée. Sortant des tranchées mutiques, le cœur qui par le cri déclame : Gabon, où est passé le navire qui voguait sur la mer de l’or ? Voyage où l’âme sonde la vie, la mort, explore la douleur, interroge sur la vérité, la guerre. L’âme qui se cherche dans son quotidien une idée, peut-être supérieure. Ainsi, face aux défis de l’être malmené en lui-même, faisant face à ses doutes, éprouvant ses propres convictions, un éclair pourfend le ciel ombrageux, un gué s’ouvre au-delà de l’espoir, vers une sorte de transcendance, peut-être une réponse, un chemin, une aspiration supérieure, qui surpasse toute différence, élève chacun sans rien niveler, subjugue et sublime.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Marié et père de deux fillettes (des jumelles), Eudes Bouassa, 41 ans, est cadre en charge des problématiques liées aux risques industriels et environnementaux. Il se passionne de plus en plus pour l’écriture et, paradoxalement, lit de moins en moins. Amoureux de la connaissance et de la langue française, il apprécie l’émulation intellectuelle, la découverte des mots, les balades en pleine nature et le calme qui y réside mais aussi les voyages en avion, en bateau qui pour lui symbolisent la force de l’imagination de l’homme.
LangueFrançais
Date de sortie8 févr. 2021
ISBN9791037718037
Entre terre et éther - Tome II: Recueil de poèmes

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    Entre terre et éther - Tome II - Eudes Bouassa

    Première partie

    Dans l’effervescence de l’âme

    1

    Entre souvenir et émotion, la pensée !

    Les cœurs veillent les pensées,

    Les pensées nourrissent les desseins,

    Les desseins tracent les chemins,

    Les chemins ouvrent des destinées.

    Verra-t-on naître de l’existence

    Quelque chose qui donne envie ?

    Verra-t-on dans le don de la vie

    Autre chose que l’éternelle pénitence ?

    La douleur frappe avec spontanéité,

    Elle remonte le cours des nerfs,

    Voici l’antagonisme qui a opposé cerfs

    Et chevreuils, et exacerbé les velléités.

    Émotion, ô émotion, vient tirer

    Mon être du sommeil profond

    Où il s’est établi, qu’il trouve au fond

    De lui-même, l’essentiel qui fait vibrer !

    Destinée, ô destinée, où nous conduis-tu ?

    Verra-t-on sur le sentier un brin de lumière ?

    Mène l’âme troublée vers des eaux claires,

    Qu’elle se distingue de l’ensemble obtus.

    Sur le chemin du doute ou du souvenir,

    Dans la méditation et dans l’exploration,

    Par le questionnement et l’admiration,

    Que l’âme s’exprime sans se contenir !

    2

    Chant mélancolique

    Les voici qui rigolent

    De leurs joies brèves,

    Sous le ciel qui se voile,

    Et s’amuse de leurs rêves,

    Les lointains souvenirs,

    Les mémoires endormies,

    Plaisirs et amours à venir,

    Les bonheurs compromis.

    Douceurs des jours sombres,

    Douleurs des nuits joyeuses,

    Entre lumière et ombre,

    Sous les marnes crayeuses,

    Ô pousse, ô toi paix des âmes,

    Apporte au jour calme et répit,

    Repousse les larmes, le drame,

    Qui planent au-dessus tel un sursis.

    Ô bonheur, tourment des âmes,

    Malheur, radieuse espérance,

    L’un, l’autre, vaines flammes,

    L’un, l’autre, onéreuses créances.

    3

    Adieu ma grande

    Ô toi ma grande répond, ô ma grande

    Entends mon appel,

    Parle ma grande, quand l’orage gronde,

    Ô toi, ma sentinelle.

    Ma grande ressent dans le ciel sombre,

    Mon cœur qui tremble,

    Le soleil morne remue dans la pénombre,

    Tapi sous les combles,

    Il cache au cœur refroidi, sa précieuse lumière.

    Peux-tu ô ma grande,

    M’honorer l’oreille même du sourire éclair ?

    Au creux du cœur sonde,

    L’onde de crainte qui parcourt mon âme,

    Là dans la nuit noire,

    Où la silhouette émaciée raconte le drame,

    De celle, partie un soir.

    Réponds ma grande aux cadets en larmes,

    Leur prépares-tu

    Quelque part entre terre et célestes thermes,

    Un petit antre cossu ?

    Ô ma grande, toi que la vie a accueillie,

    À la lisière des ombres,

    Ombres qu’illuminent les sagesses ensevelies,

    Au terminal où brûle l’ambre

    Éternel ; toi que la terre a englouti sans prévenir,

    Sors du lourd silence

    Qui t’astreint, fais entendre ton verbe sans te contenir,

    Qu’ici, nos sens

    Saisissent le mystère de ta soudaine évasion.

    Énigme, brûlante flamme,

    Où es-tu allée épancher sous l’abîme, ta désolation ?

    Ô coulent, larmes de l’âme,

    La Roberval a perdu ce qui était son fléau,

    Équilibre impossible,

    La grande se tient là-haut sur le préau,

    Le récit du conte pénible !

    Ô grande pour toujours l’illustre pionnière,

    Déjà sous l’ardeur du soleil,

    Maintenant, loin des fouineuses lumières,

    Dans l’infini sommeil.

    La chambre désertée de sa précieuse occupante

    Veille l’improbable retour,

    La maisonnée silencieuse espère dans l’attente,

    Que ce ne fut que simple détour.

    La fratrie se tient sur le flanc, sous la chaleur,

    L’humidité ambiante,

    Questions sur les lèvres, peine dans le cœur, douleurs !

    Ô sentinelles sur les sentes,

    Dites à l’âme sans corps, au corps sans silhouette,

    À l’aimable fugueuse,

    Que vers elle nous courrons, au chant d’alouettes,

    La mémoire vive et joyeuse.

    4

    Sourires aux larmes

    Je pense à toi ma grande,

    Ma mémoire est gourde,

    Ô ma grande j’appréhende,

    Mon émotion est lourde,

    Du temps qui se répète,

    Jour d’automne, âme lestée,

    Le présage dans l’ombre inquiète,

    Humeur sombre, cœurs dévastés,

    Ô temps de froide chaleur,

    Temps à l’aura perdu,

    Saison de larmes et des pleurs,

    Combien de tristesses vécues ?

    Cœurs noyés dans les larmes,

    Âme vient et sourit au parloir,

    Le souvenir survit loin du drame,

    La grande nous veille dans le noir.

    5

    Le chant de la colombe

    Mes souvenirs voleront sur le dos de l’oiseau immaculé,

    De sorte que rien n’altère leur authenticité,

    Ils viendront à toi apporter un peu de chaleur,

    À ton cœur que la nuit d’automne a ravi dans sa pâleur.

    Ils assureront à ton chevet, qu’en nous tu demeures,

    En lui, je mettrai une mélodie, une fine clameur,

    Les voix exaltées de tes enfants et petits-enfants,

    Rappelant ta mémoire et ton souvenir triomphant.

    Colombe, je dirai, vole, vole, élue de la providence,

    Va de tes ailes vierges qui de haut en bas balancent,

    Vole oiseau angélique, vers les lieux qui dominent,

    Et aux cœurs qui dorment, délivre la céleste vitamine,

    Le doux mystère qui prend les âmes au dépourvu,

    La sérénité dont chacune de tes plumes est pourvue,

    Vole colombe, toi qui portes du Sage, les saines faveurs,

    Dispose chez ceux vivent, la paix qui a fui les cœurs,

    Repousse le trouble qui dans les esprits, a fait son nid,

    Aux oreilles de l’endormie, susurre la mélodie de la nuit.

    Vole, vole, ange du souvenir, va de ta noble intention,

    Sois mon messager vers les hauts lieux d’attention,

    Porte le ravissement qui réjouit le cœur de celui qui vit,

    De savoir la dolente des tourments de la vie, assouvie,

    Chante colombe, le mythique chant de la quiétude,

    Celui dont tu es instruit et qui reste du Salut, le prélude.

    6

    Dans la vallée des larmes

    Voici la vallée où mon âme s’inonde,

    La vallée où mes larmes abondent,

    Je lèverai les yeux vers les collines

    Vers les cimes où le soleil dodeline,

    Sur les hauteurs en espoir de voir,

    Poindre sur l’horizon, ton sourire d’ivoire,

    Qui réjouit mon jour et ton regard,

    Qui éloignait l’ombre et le cauchemar.

    Au tombeau des souvenirs je creuserai,

    À ma mémoire je rappellerai,

    La saveur douce de ton lait,

    Les vertus nourricières qui perlaient

    De ton sein. Je dirai à la caisse odieuse,

    Avec les mots du cœur, ô bière hideuse,

    L’esprit lié s’est libéré. En moi il vibre,

    Il vit, et dans mes veines, circule ardent et libre.

    Dans la vallée des larmes où les joies se meurent,

    Sur les sentes où la douleur mine l’humeur,

    À la mare de l’amertume, je sourirai,

    Dans le fleuve de la vie, je m’y mirerai,

    Ton souvenir chantant loin des sanglots.

    Je ferai mienne, la bravoure du matelot,

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