L’âme bleue

Par Ariane Balansard

L’âme bleue est un ensemble d’instantanés mémoriels de diverses circonstances et observations, d’états d’esprit, d’espoirs, de doutes, de sensations, d’humeurs, ou encore d’autres regrets ou remords. Passés au filtre de la propre émotion d’Ariane Balansard, ces textes livrent un à un leur saveur. Ils servent également à la lecture toute une palette de ressentis qu’il convient d’adapter à la personnalité unique de chacun et chacune.


À PROPOS DE L'AUTEURE 


La langue française est pour Ariane Balansard la plus belle et la plus noble façon d’exprimer ce que l’on ressent, tellement elle est riche et subtile. À travers les siècles, par exemple de Ronsard à Victor Hugo, elle n’a cessé d’enchanter de ses mélodies écrites. L’auteure livre humblement par ce biais ses idées et dessine un succédané de ces choses qui vous animent et qui trouvent leur place ici.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 8 févr. 2023
• ISBN: 9791037780713

Aperçu du livre

Chats libres

La nuit sans toit, on dort moins bien

Le ventre vide, on ne sent plus rien

Blessés, malades, on sort encore

C’est notre vie, elle bat plus fort.

Miauler, crier, c’est du même au pareil

C’est comme un appel dans ton oreille

Si c’est ton choix de ne pas l’entendre

Moi c’est mon droit, de la défendre.

On a la mort collée au corps

Mais on existe et on a tort

Aux coups de pieds, poisons, violences

Plus on périt, moins y’a offense

Aujourd’hui libres, on est toujours là

Des mains coupables nous jettent, nous noient

D’autres nous aiment et sont secours

Enfants du diable, regards d’amour.

Deux

Nous étions deux t’en souviens-tu,

Nous étions deux

Dans les pas l’un de l’autre, t’en souviens-tu ?

Sang de feu dans les veines, bouillant, sans retenue.

Regarde-la, regarde-la cette couronne d’épines

Bien plantée dans mon cœur un traître jour maudit

Dont je vomis les heures et les cérémonies

Allumant en ton nom des consciences indignes.

Jamais ombre de toi ne fut plus lumineuse

Lorsqu’elle couvrait la mienne pour partager nos joies

Nos joies de vivre ensemble, sous un ciel d’anges et de rois

J’étais ta reine alors, alors j’étais heureuse.

Mon chagrin est immense, il ne s’éteindra pas

Il est de ces souffrances qui