Renaissance de Renesmée: Recueil

Par Alexandre Pétronin

L’ombre a joui à nos jours heureux, la lumière s’est éteinte et les sons de la nuit s’y sont précipités. La pluie d’effort, l’étreinte, les éléments, tout ce que nous croyons sur la vie, sur l’amour, les roses, le venin, et les choses que nous nommons avec précision, avec savoir, et paradoxalement ces mêmes choses que nous ne savons pas encor. Cette caresse du temps qui s’applique à jouer des notes de musique avec nos humeurs, nos envies, et notre amour : savons-nous réellement ? Renesmée saura-t-elle vous ouvrir une fenêtre sur votre âme ?
Lisez-moi, mangez-moi, renaissez encore à nouveau.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Alexandre Pétronin aime les mots, leurs tournures et l’émoi qu’ils suscitent. Renaissance de Renesmée est la description de ses perceptions et des émotions qui l’étouffent.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 15 nov. 2021
• ISBN: 9791037740953

Aperçu du livre

Poésie lascive

L’égal de l’Amour de l’Heaume,

Gourmande aux senteurs de beaux coquelicots,

Rouge au cœur jaune, et des noirceurs,

Une morsure au doigt remontant l’heure,

J’ai effacé deux lignes du temps,

Une histoire sûrement fascinante,

Vous ne le saurez jamais,

Moi non plus, ma salive au goût de ce vent,

Ce souffle bruyant de vie, agaçant parfois,

Souvent, vous pouvez le dire cette fois,

Là nous sommes autorisés à tout pourquoi,

Ici, cherchez l’œil dans chaque parcelle,

C’est la clé pour la trouver elle,

Cette merveille, cette pareille, cette Elle,

J’efface une lettre, un signe, un cœur,

J’oublie l’aiguille dans l’heure,

Cette seconde, j’oublie que je meurs.

Remontant de capsule

La Beauté dans l’imagination,

C’est de n’avoir jamais faim en soi,

C’est de ressentir la Beauté là où il n’y en a pas,

C’est n’avoir jamais à dire qu’on détruit,

Au cours d’une nuit qui s’effile,

Comme une ombre de silhouette,

Qui fait mouche entre la lumière et les cœurs endormis,

C’est apprécier la chaleur des pensées, de cette mie,

Bercé par le son du clocher de Temps en Temps,

De se sentir inexistant,

D’être une coquille vide rampante, remontante,

J’aime ce sentiment d’être et de ne pas paraître,

D’être dans de la soie et le néant,

Dans un circuit choisi avec le pas Temps.

Âme écrivaine

La musique pénètre son âme,

Chaque note, chaque mot, chaque voix,

Est un enfant qui s’amuse au bord de l’eau,

Qui contemple la flamme de l’éternité,

Il n’avait point besoin de compter,

Il savait ce qu’il comprenait,

Il savait pourquoi il était né,

Sa vie longe le fil Inséparable,

L’imagination répare les oscillations,

L’imagination sépare l’autodestruction,

L’Imagination provoque la Solution,

Petit à inventer le cri des oiseaux,

Petit à toucher le vent avec sa Peau,

Petit, à embrasser son Amour des vrais mots.

L’immortelle

Le jour où il sera emporté,

Dans la tendresse d’une caresse ou d’un baiser,

Immortelle de sa propre vie,

Immortelle de son cœur endurci,

Lâche les sanglots tu as le cœur lourd,

Allège cette plume qui sent l’essence,

La peau mate et le regard froid,

Que nous nous serions dit où est la croix,

Il y avait un goût de puissance,

Il y avait un égout