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La vie infiniment
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Livre électronique237 pages1 heure

La vie infiniment

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À propos de ce livre électronique

En ce lieu que l’on nomme l’Arnaga, Là où sont nées de nobles poésies, J’ai compris que les moments de la vie Ont un sens que je n’imaginais pas. C’est pourquoi, sur eux, j’entretiens le propos, Bavardage anodin qui sonde la réalité, Et fait, de ces clichés, des sujets composés Que je décris parfois avec mes meilleurs mots. Ils se mêlent aux regards sur les gens, Côtoyés au hasard de mes printemps, À la beauté de certains lieux, Que la nature entoure de ses feux, Et à ce que m’inspirent les événements, Du monde de notre temps.


À  PROPOS DE L'AUTEUR


Maurice Masdoumier a découvert l’art de la poésie grâce à son professeur de français alors qu’il était en classe de première. Entre une existence passée en entreprise industrielle et ses multiples voyages, il a toujours trouvé le moyen de s’offrir un temps de plaisir, de détente, pour écrire, représenter une scène, un paysage, un fait divers et exprimer un ressenti… comme autant de bornes sur un chemin de vie. La vie infiniment est son second recueil.
LangueFrançais
Date de sortie2 mars 2023
ISBN9791037782977
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    Aperçu du livre

    La vie infiniment - Maurice Masdoumier

    Préface

    C’est avec une certaine exaltation que je me suis plongé dans cet ouvrage où figurent diverses poésies des plus intéressantes.

    Maurice Masdoumier m’a interpellé à chaque titre, il m’a procuré beaucoup de plaisir, voire un brin d’émotion.

    Il donne la possibilité au lecteur de partager ses sentiments, ses expériences… il se livre avec une grande générosité sur la nature, les personnes… le monde qui nous entoure.

    Sa poésie témoigne d’une certaine sensibilité et d’une générosité qui sont évidentes, tout comme le Chef cuisinier que je suis met son cœur à la réalisation d’une recette et un peintre à sa toile.

    Cela commençait bien avec la citation de Alphonse de Lamartine.

    La nature est là qui t’invite et qui t’aime.

    Plonge-toi dans son sein qu’elle t’ouvre toujours.

    À chaque poème, son inspiration, des mots choisis avec finesse et humour qui ont d’autant plus de force.

    Cela fait naître chez le lecteur une émotion particulière, une image bien précise.

    Cet ouvrage est clairement riche de technicité autant sur les sujets inspirés divers et variés qui en découle une liberté d’expression assumée, mais plus précisément nous voyageons de vers libres en alexandrins, ainsi que de rimes plates en rimes croisées et embrassées.

    Je souhaite que ce bel ouvrage connaisse un franc succès, qu’il ouvre davantage les esprits des uns et des autres et qui sait, donnera des idées à celles et ceux qui voudraient dévoiler leurs pensées par une belle écriture.

    Régis Marcon

    Restaurateur – Chef Cuisinier3 Étoiles

    La nature est là qui t’invite et qui t’aime.

    Plonge-toi dans son sein qu’elle t’ouvre toujours.

    Alphonse de Lamartine

    Ainsi est montré un chemin,

    Qui, par enchantement, vous prend la main,

    Et vous conduit vers les matins,

    Dont les ciels cristallins,

    Ensemencent la vie,

    Éveillent les envies,

    Et font sourcer la poésie,

    Comme fines gouttes de pluie.

    C’est celui que j’ai suivi,

    Alors il m’a suffi,

    D’un regard ou d’un bruit,

    D’une fleur ou d’un fruit,

    D’un moment d’inédit,

    Pour planter un écrit,

    Que je vous livre humblement

    Pour déguster… tout simplement.

    Ainsi est-il

    En l’an mille neuf cent quarante-neuf, il est né,

    Parmi les terres d’un paisible vignoble.

    Ce fut pour le terroir une très belle année,

    Dont les produits ont su garder l’allure noble.

    Il fut élevé dans les parfums des grands crus,

    Au rythme des saisons, des orages et des vents.

    Des hommes érudits, qui céans ne sont plus,

    Ont façonné ses sens et son tempérament.

    Ainsi, il vient vers nous, fier de sa septantaine,

    Qui a su lui donner cette couleur ambrée,

    Aux reflets rougeoyants, venus comme une aubaine,

    Souligner et prouver son authenticité.

    Amis ! Tous avec lui ! L’instant est arrivé,

    Goûtons cette douceur qui porte la vigueur.

    Soyons tous assurés que c’est félicité,

    De connaître entre nous cet instant de bonheur.

    L’Arnaga

    En ce lieu que l’on nomme l’Arnaga,

    Là où sont nées de nobles poésies,

    J’ai compris que les moments de la vie

    Ont un sens que je n’imaginais pas.

    C’est pourquoi, sur eux, j’entretiens le propos,

    Bavardage anodin qui sonde la réalité,

    Et fait, de ces clichés, des sujets composés,

    Que je décris parfois avec mes meilleurs mots.

    Ils se mêlent aux regards sur les gens,

    Côtoyés au hasard de mes printemps,

    À la beauté de certains lieux,

    Que la nature entoure de ses feux,

    Et à ce que m’inspirent les événements,

    Du monde de notre temps.

    Sœur Monique

    Je l’avais rencontrée un soir de tempête,

    Je l’avais saluée sans bien voir sa tête.

    C’était un soir où les passions faisaient rage,

    La maison vacillait sous un fol orage.

    Quelques vieillards, debout, dénonçaient les erreurs,

    Le locataire du lieu retenait ses pleurs,

    Les femmes se taisaient, attendant Dieu sait quoi,

    Il ne faisait pas bon s’attarder sous ce toit.

    Le jeunot que j’étais troubla ce chaud débat,

    Sans presque le vouloir, et sans le moindre éclat.

    Je parlais d’avenir et non pas d’intérêt

    Un langage nouveau qui leur fit grand effet,

    Cette femme menue, qui semblait fragile,

    Fit entendre une voix distincte et tranquille.

    Son discours était clair, frappé d’un grand bon sens.

    Les autres se turent… elle fut immense.

    Le calme revenu, nous n’étions plus que deux,

    Les acteurs du début étaient rentrés chez eux.

    Il fallut tout ranger et même réparer,

    Sans oublier ceux que nous dûmes remplacer.

    La maison fut ainsi, peu à peu restaurée,

    Et retrouva bientôt toute sa renommée.

    Elle y fut pour beaucoup, sans jamais le montrer,

    Esquivant les honneurs, ne cherchant qu’à donner.

    Pour ne pas m’installer, j’ai repris mon chemin,

    Mais nous avons gardé un fil entre nos mains.

    Et, c’est avec plaisir que je la rencontrais,

    Nous parlions, sans détour, de ce qui nous plaisait.

    Et puis, elle est partie, comme la plume au vent,

    Dans un rayon de ciel, s’asseoir au firmament.

    Au livre de sa vie, une page est tournée

    Mais d’un ruban vermeil, elle reste décorée.

    La femme et le poète

    Les voies du ciel sont impénétrables,

    Celles de la femme le sont tout autant,

    C’est pourquoi le poète, moissonneur d’absolu,

    Souffre obstinément sur le chemin qui y conduit.

    Il ne sait vivre autrement son destin,

    Mais sa joie est immense, quand au fil du hasard,

    Une source fleurie lui propose une halte,

    Et, il sait lui donner l’amour et l’amitié.

    Transfert

    Puisque tu n’es pas là,

    Je confie un bouquet

    De douceurs et de mots,

    Au zéphyr d’ici-bas,

    Qui, par monts et vallées,

    Te porte ce cadeau.

    Pour bien le savourer,

    Dans toute l’exception,

    Qu’au fond de toi tu tiens,

    Il te faut transposer

    Cette énumération,

    En libérant tes liens.

    Déroulant le propos,

    Laisse aller tes pensées,

    Sur l’onde de l’émoi.

    Faisant de tes yeux clos,

    Une toile allumée,

    Qui te relie à moi.

    C’est un temps consacré,

    À rester près de toi,

    Juste pour être là.

    L’un à l’autre donné,

    Faisant sourcer la joie,

    Sans jamais être las.

    C’est un flot de baisers,

    Qui roule sur ta peau.

    Retrouvant tes senteurs,

    Autant de fleurs posées,

    Tout autour d’un berceau,

    Inondé de bonheur.

    C’est une goutte d’eau,

    Qui perle sur ton corps,

    Effaçant tes désirs,

    Et qui porte le sceau

    D’un cœur en plein essor,

    Voué à ton plaisir.

    C’est une main glissant,

    Entre fleurs et boutons,

    D’un délicieux jardin.

    Ce geste caressant,

    Achevant sa moisson,

    Dans le creux du chemin.

    C’est ce que j’ai céans,

    De meilleur à donner,

    Dont je te fais présent.

    Savoure cet instant,

    Sache l’accompagner,

    Vis-le intensément.

    La complainte du passereau

    Je suis un oiseau de passage,

    Qui a pour toi plus qu’un message.

    J’ai attendu sur ta barrière,

    Que tu m’invites en ta chaumière.

    Tu m’as donné l’eau de tes roses,

    Pourtant ta porte est restée close.

    Tu attends de moi une preuve,

    Et tu nous

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