Analyse de L'enseignement du Travail dans le Pentateuque: L'éducation au Travail dans la Bible

Par Sermons Bibliques

Ce livre s'appuie sur Comprendre le travail à travers le Pentateuque en approfondissant les versets et les principes bibliques pour une perspective chrétienne sur les relations de travail aujourd'hui. Nous explorons comment Dieu a conçu notre travail, dans quel but nous le créons, et comment nous pouvons le comprendre pour vivre efficacement à l'intérieur et à l'extérieur du lieu de travail. En utilisant le Pentateuque comme point de départ, nous examinerons des questions telles que le sens, le contrôle et la direction du travail, l'éthique du travail, la justice et les ressources. Ces vérités nous aideront à mieux comprendre nos vocations et à contribuer au monde qui nous entoure. Avec ce livre, vous apprendrez à voir votre travail d'un point de vue chrétien - qu'il n'y a rien de mal à travailler, mais que c'est une bénédiction et un privilège.

• Langue: Français
• Éditeur: Seminit Publications
• Date de sortie: 4 juin 2023
• ISBN: 9798223556824

Sermons Bibliques

Cette série d'études bibliques est parfaite pour les chrétiens de tout niveau, des enfants aux jeunes en passant par les adultes. Elle offre une manière attrayante et interactive d'apprendre la Bible, avec des activités et des sujets de discussion qui vous aideront à approfondir les Ecritures et à renforcer votre foi. Que vous soyez débutant ou chrétien chevronné, cette série vous aidera à approfondir votre connaissance de la Bible et à renforcer votre relation avec Dieu. Animée par des frères aux témoignages exemplaires et à la connaissance approfondie des Ecritures, qui se réunissent au nom du Seigneur Jésus-Christ dans le monde entier.

Aperçu du livre

Introduction à la Genèse 1-11

La Genèse est le fondement de l'enseignement sur le travail. Toute discussion sur le travail dans une perspective biblique s'appuie en définitive sur des passages de ce livre. La Genèse est très importante pour éclairer le travail parce qu'elle raconte l'histoire de la création de Dieu, la première de toutes les œuvres et le prototype de toutes les autres œuvres. Dieu ne crée pas des illusions, il crée la réalité. L'univers créé par Dieu fournit aux êtres humains les substances nécessaires au travail : l'espace, le temps, la matière et l'énergie. Dans l'univers créé, Dieu existe et est en relation avec sa création, en particulier avec les êtres humains. En travaillant à l'image de Dieu, nous travaillons dans la création, nous travaillons dans la création, nous travaillons avec la création, et si nous faisons ce que Dieu veut, alors nous travaillons pour la création.

Dans la Genèse, nous voyons Dieu à l'œuvre et nous apprenons que son plan pour nous est que nous travaillions. Dans notre travail, nous désobéissons et nous obéissons à Dieu, et nous constatons que Dieu agit à la fois dans notre obéissance et dans notre désobéissance. Les soixante-cinq autres livres de la Bible apportent des contributions uniques à l'enseignement du travail, mais ils proviennent tous du premier livre de la Bible, la Genèse.

La création du monde (Genèse 1:1-2:3)

La première chose que nous dit la Bible, c'est que Dieu est le créateur. Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre (Genèse 1:1). Dieu a parlé, et des choses qui n'existaient pas auparavant ont commencé à exister, à commencer par l'univers lui-même. La création est un acte unique de Dieu. Ce n'est ni un accident, ni une erreur, ni le produit d'une divinité inférieure, mais Dieu dans sa propre expression.

Perspectives sur Dieu : croyances, pratiques et enseignement (Genèse 1:1-25)

Comprendre la relation entre Dieu et le monde matériel (Genèse 1:2)

La Genèse poursuit en soulignant la matérialité du monde. La terre était informe et vide, et les eaux profondes étaient dans les ténèbres ; l'Esprit de Dieu était dans l'air et sur les eaux (Genèse 1, 2). La création naissante, bien qu'encore invisible, possède des dimensions concrètes de matière (l'eau) et d'espace (la mer profonde), et Dieu est associé à cette matérialité (l'Esprit de Dieu remue les eaux dans l'air au-dessus de la surface). Puis, au chapitre 2, nous voyons Dieu à l'œuvre sur la terre qu'il a créée. L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière du sol (Genèse 2:7). Dans les chapitres 1 et 2, nous avons vu Dieu participer à la propriété physique de ses créations.

Tout enseignement sur le travail doit partir d'un enseignement sur la création : considérons-nous le monde physique, les choses avec lesquelles nous travaillons, comme des choses de classe mondiale créées par Dieu, avec une valeur durable ? Ou les considérons-nous comme un lieu de travail improvisé, un terrain d'essai, un navire en perdition dont nous devons nous échapper pour atteindre la véritable place de Dieu dans un ciel immatériel ? La Genèse rejette toute idée selon laquelle le monde physique est en quelque sorte moins important que le monde spirituel. Au contraire, dans la Genèse, il n'y a pas de distinction claire entre la matière et l'esprit. Le ruah de Dieu dans la Genèse 1:2 est à la fois air, vent et esprit. "Le ciel et la terre (Genèse 1:1 ; 2:1) ne sont pas deux domaines distincts, mais une métaphore en hébreu signifiant univers, tout comme l'expression chair et sang représente un être humain.

Étonnamment, la Bible se termine là où elle a commencé : sur terre. Les humains ne quitteront pas la terre pour rencontrer Dieu au ciel. Au contraire, Dieu a perfectionné son royaume sur terre et a créé la ville sainte, la Jérusalem nouvelle, qui est descendue du ciel d'auprès de Dieu (Apocalypse 21:2). Ici, Dieu vit avec l'humanité, dans une création renouvelée. Voici que le tabernacle de Dieu est parmi les hommes (Apocalypse 21, 3). C'est pourquoi Jésus a dit à ses disciples de prier : Que ton règne vienne. Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel (Matthieu 6,10).

Entre Genèse 2 et Apocalypse 21, la terre est corrompue, détruite, confuse et remplie de personnes et de forces contraires à la volonté de Dieu (cela commence dans Genèse 3). Tout dans le monde n'est pas conforme au dessein de Dieu, mais le monde est toujours sa création, qu'il appelle bonne. (Pour en savoir plus sur les nouveaux cieux et la nouvelle terre, voir Apocalypse 17-22 dans Apocalypse et Travail).

La création de Dieu : une éthique du travail (Genèse 1:3-25 ; 2:7)

Créer un monde demande des efforts. Dans Genèse 1, la puissance de l'œuvre de Dieu est incontestable. Dieu parle, le monde est créé et, étape par étape, nous voyons des exemples primaires du bon usage de la puissance. Regardons l'ordre de la création. Les trois premiers actes de la création de Dieu ont divisé le chaos informe en ciel, eau et terre. Le premier jour, Dieu créa la lumière et sépara la lumière des ténèbres, formant ainsi le jour et la nuit (Genèse 1:3-5). Le lendemain, il divise les eaux et crée le ciel (Genèse 1:6-8). Au début du troisième jour, il a séparé la terre ferme de la mer (Genèse 1:9-10). Tous ces éléments sont essentiels à la survie de la créature à créer. Ensuite, Dieu a commencé à remplir la zone qu'il avait créée. Plus tard, le troisième jour, il a créé la vie végétale (Genèse 1:11-13). Le quatrième jour, le soleil, la lune et les étoiles furent créés dans le ciel (Genèse 1:14-19). L'utilisation de Grande Lumière et Petite Lumière au lieu des noms Soleil et Lune décourage l'adoration de ces créatures et nous rappelle que nous risquons toujours d'adorer la création au lieu du Créateur. Les lampes sont belles en soi et sont nécessaires à la vie végétale, qui a besoin du jour, de la nuit et des saisons. Le cinquième jour, Dieu remplit les eaux et le ciel de poissons et d'oiseaux, qui ne pouvaient survivre sans la vie végétale créée auparavant (Genèse 1:20-23). Enfin, le sixième jour, il a créé les animaux (Genèse 1:24-25) et l'homme, chef-d'œuvre suprême de la création, pour habiter la terre (Genèse 1:26-31).

Au chapitre 1, Dieu utilise sa Parole pour accomplir sa tâche. "Dieu a dit... Et tout s'est accompli. Cela signifie que Dieu est suffisamment puissant pour créer et soutenir la création. Nous n'avons pas à craindre que le carburant de Dieu s'épuise ou que la création soit dans un état d'existence précaire. La création de Dieu est résistante et son existence est assurée. Dieu n'a pas eu besoin de l'aide de qui que ce soit ou de quoi que ce soit pour créer ou maintenir le monde. Il n'y a pas de lutte contre les forces chaotiques qui menacent de détruire la création. Ensuite, nous voyons que Dieu a choisi de partager la responsabilité de la création avec les humains, plutôt que de le faire nécessairement. Les hommes peuvent essayer de détruire la création ou de rendre la terre impropre à une vie abondante, mais Dieu a le pouvoir infini de racheter et de restaurer.

La démonstration de la puissance infinie de Dieu dans l'Écriture ne signifie pas que la création de Dieu n'est pas une œuvre, comme l'écriture d'un programme informatique ou le théâtre. Cependant, si la majesté transcendante de l'œuvre de Dieu dans Genèse 1 nous laisse penser qu'il ne s'agit pas d'une véritable œuvre, Genèse 2 nous rassure dans nos doutes. Dieu travaille partout avec ses mains pour former le corps humain (Genèse 2:7, 21), pour planter un jardin (Genèse 2:8), pour planter un jardin (Genèse 2:9), puis pour faire des vêtements de peau (Genèse 3:21). Ce n'est que le début de l'œuvre réelle de Dieu dans la Bible, qui est pleine d'œuvres divines.

La création est de Dieu, mais elle n'est pas la même chose que Dieu (Genèse 1:11).

Dieu est la source de toute la création. Cependant, la création n'est pas égale à Dieu. Dieu a donné à sa création ce que Colin Gunton a appelé Selbständigkeit, ou autosuffisance. Il ne s'agit pas de l'indépendance absolue imaginée par les athées ou les déistes, mais de l'existence intelligible de la création, distincte de Dieu lui-même. Les descriptions de la création des plantes en sont la meilleure illustration. Dieu dit : Que la terre produise des plantes, des plantes à graines et des arbres à fruits, chacun selon son espèce, et que leurs fruits soient sur la terre. C'est tout (Genèse 1:11). Dieu a tout créé, mais il a aussi littéralement semé la graine pour créer l'éternité.

Dieu voit juste (Genèse 1:4, 10, 12, 18, 21, 25, 31)

Contrairement à toute notion dualiste du bien et du mal, la Genèse déclare que chaque jour de la création était bon aux yeux de Dieu (Genèse 1:4, 10, 12, 18, 21, 25, 31). Le sixième jour, lorsqu'il créa l'homme, Dieu parut très bon (Genèse 1:31). Cependant, ils sont très bons même si le péché entre dans la création de Dieu par leur intermédiaire. La Genèse ne soutient tout simplement pas l'idée que le monde est irrémédiablement mauvais et que le seul salut est de s'échapper vers le monde immatériel des esprits, qui est en quelque sorte entré dans l'imagination chrétienne. Et encore moins de défendre l'idée que nous devrions consacrer notre temps à des tâches spirituelles plutôt qu'à des tâches matérielles pendant que nous sommes ici sur terre. Dans le bon monde de Dieu, il n'y a pas de séparation entre l'esprit et la matière.

Dieu travaille dans la relation (Genèse 1:26)

Avant même de créer l'homme, Dieu a parlé au pluriel : Faisons l'homme à notre image (Genèse 1:26, italiques ajoutés). Les spécialistes ne s'accordent pas sur la question de savoir si le mot faisons se réfère au reste de l'assemblée divine des anges ou à la majorité unifiée et exclusive de Dieu, mais les deux points de vue impliquent que Dieu est intrinsèquement lié. Il est difficile de savoir exactement ce que les anciens Israélites entendaient par pluriel ici. Dans notre étude, nous suivrons la conception chrétienne traditionnelle de la Trinité. Quoi qu'il en soit, le Nouveau Testament nous apprend que Dieu est réellement lié à lui-même (et à sa création) dans un amour trinitaire. Dans l'Évangile de Jean, nous voyons que le Fils - le Verbe s'est fait chair (Jean 1:14) - existait et participait activement à la création depuis le commencement.

Au commencement était le Tao, et le Tao était avec Dieu, et le Tao était Dieu. Il était avec Dieu dès le commencement. Toutes choses ont été faites par lui, et rien n'a été fait sans lui. En lui était la vie, et cette vie était la lumière de l'homme (Jean 1:1-4).

Par conséquent, les chrétiens reconnaissent notre Dieu unique et trine, l'être unique en trois personnes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, tous personnellement impliqués dans la création.

Dieu a ordonné son œuvre (Genèse 2:1-3)

À la fin des six jours, Dieu a fini de créer le monde, mais cela ne signifie pas qu'il a cessé de travailler, car Jésus a dit : Maintenant encore, mon Père travaille, et moi aussi je travaille (Jean 5:17). Cela ne signifie pas non plus que la création est achevée, car, comme nous le verrons, Dieu a laissé beaucoup de travail aux hommes pour qu'ils contribuent à la création. Cependant, le chaos est devenu un environnement habitable, qui abrite désormais des plantes, des poissons, des oiseaux, des animaux et des êtres humains.

Dieu regarda tout ce qu'il avait fait, et cela était très bon. Le sixième jour, il y eut un soir et un matin. Jusqu'à présent, tout a été achevé dans le monde. Le septième jour, Dieu acheva l'œuvre qu'il avait faite et se reposa le septième jour de toute l'œuvre qu'il avait faite (Genèse 1:31-2:2 ; italiques).

Dieu termine son chef-d'œuvre de six jours de travail par un jour de repos. La création de l'homme a été le point culminant de l'œuvre créatrice de Dieu et le repos du septième jour a été le point culminant de la semaine créatrice de Dieu. Pourquoi Dieu se repose-t-il ? La majesté de la création de Dieu avec sa seule parole au chapitre 1 montre clairement que Dieu n'est pas fatigué. Il n'a pas besoin de se reposer, mais il choisit de délimiter sa création dans le temps et dans l'espace. L'univers n'est pas infini ; il a un commencement, attesté par la Genèse, que la science a appris à observer à la lumière de la théorie du Big Bang. Ni la Bible ni la science n'établissent clairement s'il a une fin dans le temps, mais Dieu délimite le temps dans le monde tel que nous le connaissons. Alors que le temps continue de s'écouler, Dieu bénit six jours pour le travail et un pour le repos. Il s'agit d'une limite que Dieu lui-même respecte et qui devient plus tard un commandement pour le peuple (Exode 20:8-11).

Dieu a créé et équipé l'homme pour le travail (Genèse 1:26-2:25)

Les êtres humains sont créés à l'image de Dieu (Genèse 1:26, 27 ; 5:1).

Après l'histoire de la création de Dieu, la Genèse raconte l'histoire du travail humain. Tout est basé sur la création de l'homme à l'image de Dieu.

Dieu a dit : "Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance" (Genèse 1:26).

Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu, il le créa, il créa l'homme et la femme (Genèse 1:27).

Le jour où Dieu créa l'homme, il le fit à l'image de Dieu (Genèse 5:1).

Le reste de la Genèse 1 et 2 développe le travail humain dans cinq catégories spécifiques : la domination, la relation, la fécondité/croissance, l'approvisionnement et la limitation. Le développement se fait en deux cycles, l'un dans Genèse 1:26-2:4 et l'autre dans Genèse 2:4-25. L'ordre des catégories n'est pas exactement le même dans les deux cas, mais toutes les catégories apparaissent dans les deux boucles. La première boucle développe ce que signifie travailler à l'image de Dieu, et la seconde boucle décrit comment Dieu a équipé Adam et Ève pour le travail lorsqu'ils ont commencé leur vie dans le jardin d'Éden. Toute la création démontre le dessein, la puissance et la bonté de Dieu, mais seuls les êtres humains sont considérés comme créés à l'image de Dieu. L'enseignement complet de l'image de Dieu dépasse notre champ d'action, nous nous contenterons donc de noter que quelque chose en nous lui ressemble de manière unique. Il ne sert à rien de croire que nous sommes exactement comme Dieu. Nous ne pouvons pas créer le monde à partir du chaos et nous ne devrions pas essayer de faire tout ce que Dieu a fait. Mais jusqu'à présent dans le récit, la principale chose que nous savons est que Dieu est un créateur, qu'il travaille dans le monde physique, qu'il travaille en relation et que son travail a des limites. Nous avons la capacité de faire de même.

Le langage du premier cycle est plus abstrait et donc plus approprié pour développer les principes selon lesquels les humains travaillent. Le langage du deuxième cycle est plus simple, parle de Dieu créant des choses à partir d'argile et d'autres éléments, et correspond à la direction pratique d'Adam et Ève dans leur travail spécifique dans le jardin. Ce changement de langage (similaire à celui des quatre premiers livres de la Bible) a donné lieu à un grand nombre de recherches, d'hypothèses, de débats et même de désaccords entre les spécialistes. Tout commentaire général fournira de nombreux détails pertinents. Toutefois, la plupart de ces débats n'ont que peu d'incidence sur la contribution de la Genèse à la compréhension du travail, des travailleurs et du lieu de travail, et nous n'essaierons pas de prendre position à leur sujet ici. Dans le cadre de notre discussion, le chapitre 2 reprend les cinq thèmes présentés précédemment - dans l'ordre suivant : gestion, approvisionnement, fécondité/croissance, limites et relations - décrivant comment Dieu nous équipe pour faire ce pour quoi nous avons été créés. Pour faciliter l'étude de ces thèmes, nous examinerons Genèse 1:26-2:25 par catégorie plutôt que verset par verset.

La domination (Genèse 1:26 ; 2:5)

Travailler à l'image de Dieu, c'est exercer la domination (Genèse 1:26).

L'un des résultats de la création à l'image de Dieu que nous voyons dans la Genèse est que nous pouvons dominer sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur tout ce qui se meut sur la terre (Genèse 1:26). Comme le dit Ian Hart : Exercer la domination sur la terre en tant que représentants de Dieu est l'objectif fondamental de Dieu en créant l'homme... gérer, développer et prendre soin de la création, une tâche qui comprend le travail physique pratique. Notre travail à l'image de Dieu commence par la représentation fidèle de Dieu.

Nous exerçons notre domination sur le monde créé en sachant que nous sommes le reflet de Dieu. Nous ne sommes pas les originaux, mais les images, et notre tâche consiste à faire de l'original - Dieu - notre modèle, et non pas nous-mêmes. Notre travail doit répondre aux objectifs de Dieu plutôt qu'aux nôtres, ce qui nous empêche de dominer tout ce que Dieu a placé sous notre contrôle.

Dieu équipe l'homme pour le travail de domination (Genèse 2:5)

Réfléchissez à ce que cela signifie sur notre lieu de travail. Comment Dieu fera-t-il notre travail ? Quelles valeurs Dieu y apportera-t-il ? Quel produit Dieu fabriquera-t-il ? Qui Dieu sert-il ? Quelle organisation Dieu établira-t-il ? Quelle norme Dieu a-t-il ? Comment notre travail doit-il refléter le Dieu que nous représentons ? Lorsque nous achevons un travail, pouvons-nous dire au résultat : "Merci à Dieu de m'avoir utilisé pour que cela se produise ?

Le cycle recommence avec la domination, même si elle n'est pas immédiatement reconnaissable. Il n'y avait pas encore de végétation dans les champs, ni de légume des champs, car l'Éternel Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre, et l'homme ne l'avait pas labourée (Genèse 2:5 ; italiques ajoutés). Le mot clé est personne ne cultive le sol. Dieu a décidé de ne pas achever sa création avant d'avoir créé l'homme pour travailler avec lui (ou pour lui). Meredith Klein l'explique ainsi : Lorsque Dieu a créé le monde, c'était comme un roi qui a construit une ferme, un parc ou un verger dans lequel il a placé l'homme pour qu'il s'occupe de la terre, qu'il la cultive et qu'il en prenne soin.

L'exercice de la domination commence donc par le labourage de la terre. Nous voyons ici que lorsque Dieu a utilisé les mots conquérir et dominer au chapitre 1, il ne nous a pas donné le droit de piétiner une partie de sa création, bien au contraire. Nous devons agir comme si nous avions la même relation d'amour que lui avec sa création. Conquérir une terre, c'est exploiter ses nombreuses ressources et les protéger. La domination sur tous les êtres vivants n'est pas une licence pour les exploiter, mais un contrat avec Dieu pour en prendre soin. Nous devons agir en accord avec tous ceux qui nous entourent : nos patrons, nos clients, nos collègues, les personnes qui travaillent pour nous, et même les personnes que nous rencontrons occasionnellement. Cela ne veut pas dire que nous permettons aux autres d'être au-dessus de nous, mais cela signifie que nous ne permettons pas à notre intérêt personnel, à notre amour-propre ou à notre orgueil de nous permettre d'être au-dessus des autres. Les récits suivants de la Genèse se concentrent précisément sur cette tentation et ses conséquences.

Jusqu'à présent, nous avons examiné en particulier comment la poursuite de l'intérêt personnel de l'homme menace l'environnement. Nous avons été créés pour cultiver des jardins (Genèse 2:15). La création est faite pour nous, mais elle ne sert pas qu'à cela. Il est bon de réfléchir à l'air, à l'eau, au sol, aux plantes et aux animaux (Genèse 1:4-31) pour nous rappeler d'entretenir et de protéger l'environnement. Notre travail peut protéger ou détruire l'air pur, l'eau et le sol, la biodiversité, les écosystèmes et les biomes, et même le climat que Dieu a donné à sa création. La domination n'est pas un pouvoir contre la création de Dieu, mais un pouvoir de travailler pour elle.

Les relations (Genèse 1:27 ; 2:18, 21-25)

Travailler à l'image de Dieu, c'est travailler en relation avec les autres (Genèse 1:27).

Dans la Genèse, nous voyons que, créés à l'image de Dieu, nous travaillons en relation avec Dieu et les uns avec les autres. Nous avons vu que Dieu est relationnel par nature (Genèse 1:26), et qu'en tant qu'images d'un Dieu relationnel, nous sommes relationnels par nature. La deuxième partie de la Genèse 1:27 rétablit cette idée parce qu'elle parle de nous en tant que couple, et non en tant qu'individus : Il créa l'homme et la femme. Nous vivons avec notre Créateur et en relation avec d'autres organismes. La Genèse ne présente pas ces relations comme des abstractions philosophiques. Nous voyons Dieu parler à Adam et nommer les animaux avec lui (Genèse 2:19), et nous voyons Dieu rendre visite à Adam et Ève dans le jardin par un jour frais (Genèse 3:8).

Comment cette réalité affecte-t-elle nos lieux de travail ? Le plus important, c'est que nous sommes appelés à aimer nos collègues et nos patrons. Le Dieu de la relation est le Dieu de l'amour (1 Jean 4:7). On pourrait simplement dire Dieu aime, mais la Bible va plus loin et présente Dieu comme le centre de l'existence de l'amour, un amour qui circule entre le Père, le Fils (Jean 17:24) et le Saint-Esprit. Saint. Cet amour découle également de la présence de Dieu à nous, nous donnant ce qu'il y a de mieux l'un pour l'autre (l'amour divin est le contraire de l'amour humain, qui découle de nos émotions).

Dieu équipe l'homme pour qu'il travaille en relation avec les autres (Genèse 2:18, 21-25).

Francis Schaeffer pousse cette idée plus loin, puisque nous sommes faits à l'image de Dieu, et que Dieu est personnel, avec lequel nous pouvons avoir une relation personnelle. Il mentionne que cela rend possible l'amour véritable et souligne que les machines ne peuvent pas aimer. Il est donc de notre devoir de prendre soin de tout ce que Dieu nous a confié. En tant que créature apparentée, vous avez une responsabilité morale.

Parce que nous sommes créés à l'image d'un Dieu relationnel, nous sommes relationnels par nature. Nous avons été créés pour avoir une relation avec Dieu ainsi qu'avec d'autres êtres humains. Dieu a dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; il n'est pas bon que l'homme soit seul. Je lui ferai une femme (Genèse 2:18). Tout ce qui a été créé a été appelé bon ou très bon et c'est la première fois que Dieu a dit que quelque chose était mauvais. Ensuite, Dieu a créé la femme à partir