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Ménexène: ou Oraison funèbre
Ménexène: ou Oraison funèbre
Ménexène: ou Oraison funèbre
Livre électronique41 pages47 minutes

Ménexène: ou Oraison funèbre

Par Platon

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À propos de ce livre électronique

Ménexène est un dialogue écrit par Platon. Dans ce texte, Socrate s’attaque à la rhétorique. Le dialogue commence par une conversation entre Socrate et le jeune Ménexène qui s’apprête à faire ses débuts dans la vie publique. Socrate fait un éloge ironique de l’éloquence d’apparat, et en particulier des épitaphioi (oraisons funèbres en l’honneur des soldats morts à la guerre). Le dialogue comporte un pastiche d’épitaphios destiné à démontrer la vacuité du genre qui repose sur des astuces que n'importe qui, un tant soit peu habile, peut manier.

Platon (428/427 av. J.-C. - 348/347 av. J.-C.) était un philosophe et mathématicien grec de l'Antiquité, considéré comme l'un des penseurs les plus influents de l'histoire de la philosophie occidentale. Il était un élève de Socrate et le fondateur de l'Académie de Platon, l'une des premières institutions d'enseignement supérieur en Occident.

Platon a écrit de nombreux dialogues philosophiques, dans lesquels il utilise la méthode socratique pour explorer des questions fondamentales de la philosophie, telles que la nature de la réalité, de la connaissance, de la justice et de la moralité. Il a également développé sa propre philosophie, qui a influencé de manière significative la pensée occidentale.

Traduction, notices et notes par Émile Chambry.
LangueFrançais
ÉditeurPasserino
Date de sortie3 mai 2023
ISBN9791222403083
Ménexène: ou Oraison funèbre
Auteur

Platon

Platon wird 428 v. Chr. in Athen geboren. Als Sohn einer Aristokratenfamilie erhält er eine umfangreiche Ausbildung und wird im Alter von 20 Jahren Schüler des Sokrates. Nach dessen Tod beschließt Platon, sich der Politik vollständig fernzuhalten und begibt sich auf Reisen. Im Alter von ungefähr 40 Jahren gründet er zurück in Athen die berühmte Akademie. In den folgenden Jahren entstehen die bedeutenden Dialoge, wie auch die Konzeption des „Philosophenherrschers“ in Der Staat. Die Philosophie verdankt Platon ihren anhaltenden Ruhm als jene Form des Denkens und des methodischen Fragens, dem es in der Theorie um die Erkenntnis des Wahren und in der Praxis um die Bestimmung des Guten geht, d.h. um die Anleitung zum richtigen und ethisch begründeten Handeln. Ziel ist immer, auf dem Weg der rationalen Argumentation zu gesichertem Wissen zu gelangen, das unabhängig von Vorkenntnissen jedem zugänglich wird, der sich auf die Methode des sokratischen Fragens einläßt.Nach weiteren Reisen und dem fehlgeschlagenen Versuch, seine staatstheoretischen Überlegungen zusammen mit dem Tyrannen von Syrakus zu verwirklichen, kehrt Platon entgültig nach Athen zurück, wo er im Alter von 80 Jahren stirbt.

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    Aperçu du livre

    Ménexène - Platon

    Notice sur le « Ménexène »

    Socrate rencontre Ménexène, qui revient du sénat, où l’on devait choisir un orateur pour prononcer l’oraison funèbre des soldats morts dans l’année. Il y a bien des avantages, dit-il, à mourir à la guerre : on est loué par des personnages éminents, qui n’hésitent pas à attribuer toutes les qualités, vraies ou fausses, non seulement aux morts, mais encore aux vivants, et qui rehaussent leurs éloges de tous les prestiges de l’éloquence. Pour moi, en les entendant, je me sens grandir dans mon estime et je reste trois ou quatre jours dans cette illusion flatteuse. – Tu te moques toujours des orateurs, dit Ménexène ; et cependant ce n’est pas chose aisée de composer de tels discours, surtout de les improviser, comme ce sera le cas, l’orateur devant être désigné à la dernière minute. – Ces gens-là, réplique Socrate, ont des discours tout prêts, et d’ailleurs l’improvisation est facile en pareille matière. – Tu en serais capable, Socrate ? – Sans doute, car j’ai pour maîtresse d’éloquence Aspasie, et je lui ai justement entendu prononcer un discours qu’elle a composé pour la cérémonie dont tu parles. – Hâte-toi donc de me le redire, s’écrie Ménexène, qu’il soit d’Aspasie ou de tout autre. – Si je le fais, tu te moqueras de moi, en voyant qu’à mon âge je me livre encore au badinage ; mais je ne puis refuser ta prière. Écoute donc.

    Alors Socrate lui récite un discours composé suivant toutes les règles de l’art, avec exorde, divisions et subdivisions expressément marqués. Dans l’exorde, il indique son plan. Le discours comprendra deux parties : l’éloge des morts, l’exhortation aux vivants.

    I. – L’éloge (237 a-246 a) sera réglé sur l’ordre de la nature et comprendra trois points, la bonne naissance des morts, leur nourriture et leur éducation, leurs exploits.

    A. Leur bonne naissance (237 b-237 d) résulte de la qualité d’autochtones de leurs ancêtres. Il faut donc louer d’abord l’Attique, leur mère, puisque c’est du même coup glorifier leur origine. Or l’Attique est premièrement aimée des dieux, à preuve la querelle et le jugement des dieux qui se disputèrent pour elle.

    Deuxièmement elle n’a voulu enfanter que l’homme, quand les autres pays enfantaient des bêtes sauvages.

    B. La nourriture et l’éducation (238 a-239 a) comportent trois points. Premier point : Ce qui prouve que les Athéniens sont autochtones, c’est que l’Attique a produit le blé et l’orge, nourriture appropriée à l’homme, et l’olive. Deuxième point : Les dieux ont instruit les Athéniens dans les arts nécessaires à la vie et à la défense du pays. Troisième point : Les Athéniens ont organisé un régime politique qui, sous le nom de démocratie, est en réalité le gouvernement d’une élite choisie par le peuple.

    C. Leurs exploits (239 a-246 a), ou plus exactement les exploits de leurs ancêtres et de leurs contemporains.

    Exorde : Élevés dans la liberté, les Athéniens se sont toujours crus obligés de combattre, dans l’intérêt de la liberté, soit contre les barbares, soit contre les Grecs.

    a) Guerres

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