L’or œillé
Par Gaëtan Tiers
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À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTEUR
Entre sciences, art et philosophie, Gaëtan Tiers laisse éclore ses désirs, ses plaisirs et ses activités. Ce livre, comme une urgence, en est le creuset. Il s’inscrit dans les questions modernes du rapport au monde et du suicide assisté.
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Aperçu du livre
L’or œillé - Gaëtan Tiers
PréMiss Postière
Un pas
Je n’oublierai pas sans doute, ne sachant comment,
la crue qui gémit de moi, en sensations.
Mes pas poètes, foulant les densités d’un chant,
M’engueulaient goulûment sous couvert d’oppression
De ne pas les crier sur les toits de mes doigts,
Trop miens ou trop beaux, Vel croulant dans mes nerfs.
Qu’un flux sur mes idées, mes croyances et ma guerre,
Me jette par sa grâce l’opprobre des matins en joie.
Tout est clos, caparaçonné, mon heure viendra.
Ces jolis sauront retrouver le chemin d’or,
Sans même dérailler en un amour qui par là
Les réduirait à une fin, une honte, ma mort.
Au soleil
Cet éclat reflétant mes cristaux de chaire,
Je luis d’une beauté nouvelle, et mes yeux charmés
S’aiment au silence d’une ancienne jachère.
D’un calme absolument faux, sa robe, déchaînée,
Joue à mes sens et des mois, s’éclipse au loin, pense.
Sa froideur l’habille d’un manteau rouge et feu.
L’on dit qu’elle part voir d’autres, la nuit tombant déjà.
Elle, horloge si elle en est, l’œil d’or bitant mes yeux :
Imaginer horizons, sans elle, c’est cela
Qu’une âme pleine puis faire de plus scélérat
À moi, son doux et sincère petit amoureux.
Elle rougit encore, sans doute de ses vers joyeux,
Trop peut-être, tandis qu’elle tombe, monte ? Dans ce là-bas.
Une pinte, un demi, le champignon en est là.
Portée par un bois, la vérité en est jeu
À mille heures, aux cent cœurs, et par autant de mains
Dont les yeux à leur bout s’oublient en mis-démis :
Elle s’en vient en moi s’évader, amie ma mie…
Qu’elle s’amuse, et jurons encore un lendemain.
Elle va, flattée sans doute et en trop de prairies,
Soupeser la mesure en excès amoindris,
Celle aux rires dont l’amour a toujours éconduit :
Désormais, sa vie n’est qu’à la pousse des radis…
Que ton nom à trouver puisse aimer mon joli,
Me voilà nous voici, mademoiselle la nuit !
L’école hier
Pressant à mes doigts la main veinée d’une mère…
Douce mère, nulle crainte