L’instant boréal: Recueil de poèmes

Par Stéphanie Brochot

L’instant boréal lie à la fois imaginaire, réalité, amour et profonde tristesse, une douce mélancolie teintée d’espoir et de délicatesse, de mystère et d’amertume. Il parle aussi d’amour, d’amitié, de paysages entre rêve et réalité. Avec un brin d’humour et parfois d’ironie, ce recueil dévoile une certaine personnification de la colère où la douceur habille ses contours. Il est un véritable cri silencieux métaphorique qui vient bousculer et parfois dénoncer certains tabous indicibles.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Du domaine des sciences politiques, des sciences sociales, du social et du médico-social, Stéphanie Brochot est titulaire d’un Master. En 2018, elle rencontre une poétesse qui lui permet d’entrer au sein de la Société des Poètes Français dont elle fait toujours partie. Ce n’est qu’en 2014 qu’elle publie, pour la première fois, un recueil intitulé La belle évasion.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 23 oct. 2020
• ISBN: 9791037714428

Aperçu du livre

Magie d’un soir

Doucement, la nuit s’installe,

Scintille alors chaque étoile,

De guirlande en pain d’épice, tout en délice

Une parade s’élance avec aisance.

Doucement, la nuit s’installe,

Murmure alors l’éternelle mélodie,

De magie en sourire enfantin, l’esprit baladin,

Un rêve se forme et se transforme.

Doucement, la nuit s’installe,

Conte alors l’exquise féerie,

De nuance en toile feutrée, brille l’écho du passé,

Une esquisse se dessine et les mages se devinent.

Doucement, la nuit s’installe,

Chante alors une belle ritournelle,

D’amour en volutescence, tout en cadence,

La magie d’un soir, souffle l’espoir.

L’intensité d’un sourire

D’une courbe sereine, en tonalité feutrée,

Se dessine l’épilogue mensonge en beauté,

Apparaissent alors, de fragiles contours cristallisés,

L’émotion mouvante d’un regard poudré,

En une éternelle pureté.

De chefs-d’œuvre en beaux-arts, une madone,

Le visage s’éternise à la lueur ironise,

En écrin, des secrets incertains attisent la hantise,

Le trouble guette, en illusion une icône.

Des silences s’élancent à travers les âges,

D’abysses cellulaires en esquisse, Ô doux visage,

Telle une chrysalide, se déforme, se transforme l’éternelle origine,

Pour qu’à nos yeux tout devienne cet obscur si limpide.

D’oxymores en métaphores, une confidence détournée,

De pastel en noir ébène, se devine chaque mot déposé.

Minuit

Du haut de la sphère,

Reflètent mille visages,

Aux rires éphémères,

L’émotion vive, l’instant d’un nouvel âge.

Flottent les doux nuages,

Rêveries et courtoisies, tout devient beau à minuit,

La fête scintille, bel héritage,