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De l’ombre à l’aube
De l’ombre à l’aube
De l’ombre à l’aube
Livre électronique50 pages19 minutes

De l’ombre à l’aube

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À propos de ce livre électronique

« Regarde
Comme nos ombres déjà se séparent
Et la nuit qui s’étend sur nos corps
Paraît plus glaciale, plus froide,
Que celles qui l’ont précédée.
C’est la fin, la dernière nuit.
Si seulement le jour avait été plus clair !
La nuit serait moins sombre. »
LangueFrançais
Date de sortie20 juil. 2023
ISBN9791037794710
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    Aperçu du livre

    De l’ombre à l’aube - Gilles Albert Papoin

    Œil des nuits

    Images sombres, noirâtres,

    Grattant aux portes de la nuit

    Pour, à terme, atteindre l’oubli.

    Bourreau imperceptible des sommeils,

    Invisible ; traînant dans son antre,

    Sa noire sente, le vagabond des songes.

    Sans luisance, sans bruit : simple présence

    Aux perles sinistres,

    Qui observe et bat

    Pour que, harassé, le dernier cri soit poussé.

    Songe noir rongeant l’être, l’esprit.

    Ronde infernale

    Écorchant la proie d’un sommeil trop profond,

    Vide, un sommeil abyssal.

    Hantise tourmaline n’attendant qu’un dernier son,

    Qu’un morceau de charogne.

    Une face livide,

    Revenant, en proie d’ombre,

    Se mouvant, bras en croix

    Se levant, encor une fois,

    Pour plonger dans l’embrun

    À l’heure de renaissance du firmament.

    Encor.

    L’ouïe sourde et fine devant ce chant

    Pénétrant de toute part ;

    Poison sans visage

    Ayant bien mille noms :

    Frayeur, désarrois,

    Angoisse.

    Cauchemars, visions d’effrois, et cetera.

    Cette chose consume

    Réduit au néant et, use ;

    Jusqu’à la dernière lueur

    D’espoir.

    Silhouette des nuits,

    Écaillant l’or des jours

    Perlant d’aiguails à leurs tours.

    Vaste drap aux teintes de suif,

    Nées de l’astre rougeoyant

    Avant les premiers piaillements.

    À propos des ombres

    À la vue de vestiges nocturnes dont la pureté me semble supérieure à celle de ses sœurs claires, qui, dès l’aube, se dressent ; une chose gagna mon esprit : que sont ces choses qui nous attirent du plus profond de notre être lorsque la lumière pleut, inonde, tente d’endiguer ces créatures grises partant de toute chose, que de son doigt, la lueur pointe. Non

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