Un capitaine désargenté
Par Barbara Cartland
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Aperçu du livre
Un capitaine désargenté - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Un capitaine désargenté
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
Un capitaine désargenté
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original The lioness and the lily
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 1971, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Un capitaine désargenté © Éditions J’ai lu, 2010
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2011, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728394083
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
Note de l’auteur
Ma description de l’incroyable confusion qui existait au château de Windsor, ainsi que dans les autres résidences royales, est on ne peut plus véridique.
Aucun palais n’était géré correctement. Et dès que le prince Albert s’est aperçu de la gabegie qui y régnait, il a décidé de remettre un peu d’ordre dans tout cela.
Le mari de la reine Victoria avait découvert, par exemple, que, chaque année, des repas étaient servis à des dizaines de milliers de profiteurs – alors que ceux ayant vraiment droit à un tel traitement étaient relativement peu nombreux.
Chaque jour, on remplaçait les bougies, même si elles n’avaient pas été utilisées. Bien entendu, ces dernières n’étaient pas perdues pour tout le monde.
Au château de Windsor, on achetait chaque trimestre cent quatre-vingt-quatre brosses ou balais, vingt-quatre paires de gants faits main, vingt-quatre peaux de chamois et quatre-vingt-seize paillassons. À un moment donné, des centaines de chiffons à poussière traînaient un peu partout.
Le prince consort décida de réorganiser tout cela. Ce qui, après des années de laisser-aller, représentait un énorme travail. Très vite, l’amélioration fut visible. Et il est probable que, si le prince Albert n’était pas mort prématurément, il aurait terminé la tâche qu’il s’était fixée : remplacer le chaos par l’ordre.
1841
1
Le superbe attelage franchit au grand trot la grille en fer forgé que deux concierges en livrée maintenaient grande ouverte. Le comte Henry de Rockbrook, qui menait lui-même les quatre pur-sang, les lança à vive allure dans l’allée bordée d’une triple rangée de chênes centenaires. Son expression était soucieuse, et il ne jeta même pas un coup d’œil à l’impressionnant château qui avait été construit par l’un de ses ancêtres au xvii e siècle.
Il s’arrêta devant le perron et jeta les rênes au garçon d’écurie qui arrivait en courant. Sous le portique corinthien, les valets échangèrent quelques coups d’œil inquiets. Le visage du châtelain leur paraissait bien sombre… Mais ils ignoraient comment anticiper ses réactions. Ils le connaissaient encore si mal !
Tout le monde pensait que ce serait le fils unique du défunt comte qui succéderait à son père après la mort de ce dernier. Une mort qui, en toute logique, ne devait pas survenir avant dix ou vingt ans – ou davantage.
Qui aurait jamais pu imaginer que le comte et son fils allaient périr dans le déraillement de l’un de ces engins du diable, comme certains avaient baptisé les trains tirés par des locomotives bruyantes, environnées de vapeur et de fumée ?
C’était à Henry de Rockbrook, le neveu du défunt comte, qu’étaient revenus le titre et les domaines. Henry ne s’attendait guère à ce que son existence prenne un tel tournant ! À trente ans, ce séduisant capitaine d’un régiment de cavalerie, qui n’avait jamais roulé sur l’or, se trouvait soudain à la tête d’une fortune considérable. Sans compter un hôtel particulier à Londres, un somptueux château dans le Buckinghamshire, un autre en Écosse, et un manoir à Newmarket où les entraîneurs préparaient ses chevaux de course.
Le nouveau comte de Rockbrook devait également faire face aux responsabilités qui lui incombaient désormais à la Cour et à la Chambre des lords. À vrai dire, cela n’effrayait pas ce séduisant officier, habitué du palais de Buckingham comme du château de Windsor. N’avait-il pas été l’aide de camp du général Bradwell, l’un des conseillers les plus écoutés de la reine Victoria ? Henry de Rockbrook, qui l’avait souvent accompagné dans les résidences royales, était rompu à l’étiquette.
Sans mot dire, le comte traversa le hall dallé de marbre et emprunta un large couloir obscur dont les murs étaient ornés de tableaux anciens représentant des scènes de chasse.
« Pourquoi les fenêtres sont-elles toutes encadrées par ces lourdes tentures en velours marron qui masquent la lumière ? » se demanda-t-il.
Mentalement, il remplaça ce velours brun par de légers rideaux en soie ou en satin jaune pâle, volant dans la brise.
« Cela changerait tout ! »
Un valet se précipita pour lui ouvrir la porte de la bibliothèque, où son oncle avait l’habitude de se tenir.
Henry appréciait les livres, mais il se sentait mal à l’aise dans cette pièce monumentale, avec ses rayonnages sombres et ses hautes fenêtres aux vitres colorées en vert foncé.
« C’est déprimant ! » se dit-il encore.
Il avait l’intention de faire aménager un bureau plus petit et plus confortable dans l’une des nombreuses pièces du rez-de-chaussée. Il suffirait de peu pour transformer l’ambiance du château. Henry avait de nombreux projets mais, pour le moment, tout cela lui semblait un peu prématuré.
Il haussa les épaules.
« J’ai déjà assez de difficultés comme cela. Chaque chose en son temps. »
Il avait toujours aimé le château, ce qui ne l’empêchait pas de le trouver d’une tristesse affligeante.
« Dehors, les jonquilles et les lilas sont baignés d’un soleil printanier, et dedans… c’est un perpétuel crépuscule ! »
Étant enfant ; déjà, il venait très souvent à Rockbrook avec ses parents. Il se souvenait de ses galopades à travers champs et bois, de ses interminables parties de cache-cache avec son cousin Charles, de léurs plongeons dans l’eau claire du lac. Ensemble, ils avaient exploré les greniers pleins de trésors poussiéreux, les caves voûtées, et même les souterrains.
Lorsqu’il se trouvait aux Indes avec son régiment et qu’un soleil de plomb pesait sur ses épaules, il avait souvent rêvé de la fraîcheur des pelouses baignées de rosée, au petit matin.
Et maintenant, tout cela lui appartenait !
Le jour des obsèques de son oncle et de son cousin, il avait été étonné par l’attitude de ceux qui, auparavant, se seraient contentés de lui adresser un signe de tête distant. Désormais, le jeune officier désargenté, devenu un aristocrate riche et puissant, avait droit à de nombreux égards.
Malheureusement, sa nouvelle position dans le monde lui valait aussi un problème de taille.
La nuit dernière, il avait à peine dormi. Une question le hantait. Comment éviter de tomber dans le piège terrible qui menaçait de se refermer sur lui et de gâcher toute son existence ?
Il n’avait pas encore trouvé de solution.
Cette année-là, à la fin du mois de janvier, le général Bradwell lui avait dit :
— Je suis invité au château de Windsor. Vous allez m’accompagner, Rockbrook.
— Volontiers, mon général.
Henry appréciait ces séjours où il avait l’occasion de rencontrer des courtisans, des hommes d’État et des diplomates étrangers. Il faisait froid au château de Windsor en hiver, les hôtes les plus importants étaient parfois logés dans des conditions extrêmement inconfortables, mais il n’en avait cure.
— Nous ne resterons pas plus de quelques jours, lui avait dit le général. Cela m’intéresserait de voir si le prince Albert a commencé à apporter quelques améliorations à la détestable organisation de l’intendance.
— Il y a de quoi faire, c’est certain.
Les palais royaux étaient menés en dépit du bon sens. Par exemple, il arrivait que des invités ne parviennent pas à regagner leur chambre après avoir dîné. Les domestiques avaient disparu et personne ne pouvait les guider dans le dédale des couloirs.
On racontait que le ministre français des Affaires étrangères, après avoir erré pendant une heure, avait cru enfin reconnaître sa porte. Il l’avait ouverte et s’était trouvé devant une femme de chambre qui brossait les cheveux de… Sa Majesté la reine Victoria en personne.
Un autre invité – un ami du nouveau comte – , s’était lui aussi perdu.
— Je tombais de sommeil, lui avait-il raconté. En désespoir de cause, à force de tourner sans fin dans ce labyrinthe, je me suis installé pour la nuit sur l’un des canapés de la grande galerie. Une soubrette m’y a découvert le lendemain matin, elle a cru que j’avais trop bu et est allée chercher les sentinelles !
Le général lui-même, quelques années auparavant, s’était lui aussi trompé de chambre. Il était arrivé dans celle d’une jeune femme en train de se dévêtir. Terrifiée, le prenant pour un dangereux détraqué, elle s’était mise à hurler.
Certaines de ces anecdotes étaient parvenues jusqu’aux oreilles du prince consort. Celui-ci, qui avait déjà eu l’occasion de mesurer l’invraisemblable gabegie qui existait dans les palais, avait décidé de s’attaquer au problème, tout en sachant que cela allait représenter un énorme travail. Car ce n’était pas seulement à Windsor que le désordre régnait en maître, mais dans toutes les demeures royales.
Ce soir-là, après avoir fait honneur à un excellent dîner arrosé des meilleurs crus, les hôtes de Sa Majesté furent conviés à un bal. Henry était ravi.
« Eh bien ! Quelle bonne surprise ! Voilà qui va être cent fois plus amusant que de rester debout dans les salons d’apparat à écouter radoter de vieux politiciens », s’était-il dit.
Après avoir dansé pendant une heure ou deux, jugeant le moment venu de regagner sa chambre, il alla se mettre tranquillement au lit avec un journal.
Soudain, sa porte s’ouvrit et, à sa grande stupeur, une silhouette blanche apparut.
Tandis qu’elle s’avançait vers lui, les yeux étincelants, un sourire plein de promesses aux lèvres, il comprit qu’il ne rêvait pas. Non, ce n’était pas un fantôme. Ni une invitée s’étant trompée de chambre.
