À propos de ce livre électronique
– Je suis la princesse Relola d'Oltenitza ! affirme-t-elle au duc Edward de Cranborne dont elle vient de faire la connaissance.
Comment aurait-elle pu deviner que cette innocente imposture la conduirait au désastre ? Soupçonnée de haute trahison, Ola se retrouve aux prises avec les services secrets britanniques. Va-t-on la jeter en prison ? La pendre ? Désormais, seul le duc est en mesure de la sauver…
© Barbara Cartland, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
L'Amour masqué © Éditions J'ai lu, 2003
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Aperçu du livre
L'Amour masqué - Barbara Cartland
Barbara Cartland
L’Amour masqué
SAGA Egmont
L’Amour masqué
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original A Dangerous Disguise
Langue Originale : Anglais
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2003, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728393659
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
1
1887
Le chef de clan était mort.
Tous ceux qui aimaient et respectaient le colonel Owen McNewton avaient tenu à lui rendre un dernier hommage. Et ils étaient fort nombreux !
Après la cérémonie, la foule sortit de l’église et suivit Ola, la fille unique du colonel, vers le château où elle était née et avait passé toute sa vie.
Le cœur serré, très mince, très droite dans sa robe noire, la jeune fille marchait en tête du long cortège sombre qui semblait s’étirer sans fin. La demeure qu’elle allait bientôt devoir quitter s’élevait au bord d’un loch dont les eaux reflétaient le ciel très bleu de juin. C’était un château typiquement écossais dont les tours massives se détachaient sur un fond de landes couvertes de bruyère.
Ola avait soulevé son voile noir sous lequel elle avait l’impression d’étouffer. La brise estivale faisait voler les quelques boucles auburn qui avaient échappé à son sévère chignon. Elle était ravissante avec son visage ovale éclairé par de grands yeux couleur émeraude, frangés de cils interminables.
Derrière elle marchait le nouveau chef de clan, Jonas McNewton, accompagné par sa femme et leurs douze enfants.
Jonas se rengorgeait, prenant déjà des airs de propriétaire. Car si Ola héritait de l’immense fortune de son père, c’était à lui que devaient revenir le château de Ben Torrach ainsi que les terres qui l’entouraient : des centaines et des centaines d’hectares de moors dans lesquels paissaient des moutons. L’automne venu, on y chassait la grouse – le coq de bruyère. Et le saumon abondait dans les lochs et les larges rivières.
À la pensée que, bientôt, elle devrait abandonner cette magnifique contrée aux rudes paysages, Ola sentit de nouveau les larmes menacer.
Si le nouveau chef de clan avait eu la décence de ne pas lui demander quand elle partirait, elle sentait qu’il était impatient de s’installer à Ben Torrach avec les siens.
Selon la tradition, le colonel Owen McNewton était censé régaler ses amis pour la dernière fois. Ola avait donc fait préparer un magnifique buffet. Il y avait là des mets régionaux, assez roboratifs, et d’autres plus fins, que la jeune fille avait commandés à un traiteur d’Édimbourg.
Le whisky et la bière coulaient à flots, et même si l’ambiance demeurait grave, chacun faisait honneur à ce festin.
Seul Jonas, dont l’avarice et la frugalité étaient bien connues, regardait tout cela avec dédain.
— Ah, ce n’est pas moi qui me serais lancé dans de telles dépenses, dit-il à Ola. Quel gaspillage !
La jeune fille le toisa sans aménité.
— Mon père ne comptait jamais quand il s’agissait de recevoir ceux qu’il aimait, rétorqua-t-elle d’un ton sec.
Là-dessus, elle lui tourna le dos.
Personne n’appréciait Jonas McNewton. Ola savait que les domestiques du château appréhendaient le moment où il deviendrait leur maître.
Sa propre femme de chambre, Gertrud, n’avait pas mâché ses mots :
— Travailler pour cet échalas jaune comme un coing qui ne sait pas vous regarder en face ? Que nenni !
Gertrud était originaire du duché de Saxe- Cobourg-et-Gotha, tout comme sa défunte maîtresse, dont elle avait été la femme de chambre avant de devenir celle d’Ola.
Le colonel Owen McNewton, au cours d’un voyage en Allemagne, était tombé follement amoureux de la ravissante Helene de Laudorf. Il s’était empressé de lui passer la bague au doigt avant de l’amener en Écosse. Et bien entendu, Gertrud avait suivi.
Même si elle s’était très bien adaptée à Ben Torrach, elle refusait maintenant d’y rester.
— Quand vous quitterez le château, avait-elle dit à Ola, il faudra que vous m’emmeniez avec vous. Sinon, cela risquerait de tourner mal. Je me connais ! Je serais capable d’étrangler ce sournois, cet Harpagon, ce…
La jeune fille n’avait pu s’empêcher de rire.
— Chut, Gertrud ! N’oubliez pas que vous parlez du nouveau chef de clan !
— Peuh !
Ola n’avait pas ri bien longtemps. Son visage s’était assombri, tandis qu’elle soupirait profondément.
— Si mon père n’était pas tombé malade, il m’aurait emmenée à Londres pour assister à toutes les célébrations du Jubilé d’Or de Sa Majesté la reine Victoria.
Voir Londres, quel rêve pour une jeune fille qui n’avait jamais quitté l’Écosse de sa vie ! Maintenant, il n’était plus question de voir la grande ville ni d’assister aux parades : elle était en deuil.
Même si Ola n’avait pas encore eue l’occasion de voyager, elle avait beaucoup lu et, au contraire de la plupart des jeunes personnes de son âge, elle était capable de situer sur un atlas la plupart des pays du monde. Elle s’intéressait à tout : à la politique comme à l’art ou à la littérature. De plus, elle parlait couramment plusieurs langues. Dès le berceau, elle avait appris parallèlement l’anglais et l’allemand. Puis, grâce à ses gouvernantes, elle avait pu se familiariser en français et en italien.
La femme de chambre en revint au sujet qui la tracassait :
— Où que vous alliez, promettez-moi de m’emmener avec vous, mademoiselle Ola.
— Mais bien sûr, Gertrud. De toute manière, il me faut un chaperon ! L’ennui, c’est que je n’ai aucune idée de l’endroit où j’aimerais vivre…
Elle fronça les sourcils.
— L’autre jour, Jonas suggérait que je m’installe dans l’un des cottages du village.
— Voilà bien une idée comme peut en avoir ce monsieur ! Savez-vous pourquoi il veut que vous restiez à Ben Torrach, mademoiselle Ola ? Tout simplement parce qu’il espère s’arranger pour mettre la main sur votre fortune…
La jeune fille ne protesta pas. Elle savait que, dès qu’il était question d’argent, Jonas ne se connaissait plus.
Gertrud secoua la tête.
— Rester au village ! Et quoi encore ? Ce ne sera pas là que vous rencontrerez un beau jeune homme et que vous vous marierez ! C’est à Londres qu’il faut aller pour cela.
— Mon père avait insisté pour que je m’y rende malgré tout…
Le chef de clan se savait perdu.
— Je vais mourir, avait-il dit à sa fille, quelques jours avant de rendre son dernier soupir.
— Non, père ! Je vous en supplie, ne parlez pas ainsi !
— Il faut savoir regarder la réalité en face, ma chère petite Ola. Mes jours sont comptés…
Il paraissait très soucieux.
— C’est surtout à toi que je pense en ce moment. À cause de la mort de ta mère, il t’a été impossible de faire tes débuts dans le monde. Je voulais t’emmener à Londres, mais il me faut abandonner ce projet.
— Ne soyez pas aussi pessimiste, père. Vous êtes solide, vous allez certainement vous remettre.
— Je ne me fais pas d’illusions : ma fin est proche.
Le chef de clan avait saisi la main de sa fille.
— Voici mes dernières recommandations, ma chère enfant. Je veux que tu portes le deuil seulement dans ton cœur… Habille-toi en noir le jour de mon enterrement si tu veux. Mais ensuite, tu remettras les jolies toilettes claires qui te vont si bien. Tu me le promets ?
Ola n’avait pas répondu.
— Promets-moi aussi d’aller à Londres voir le Jubilé d’Or de sa Majesté. Et de t’amuser comme une petite folle !
— Oh, non, père ! Je ferai le voyage jusqu’à Londres avec vous… ou pas du tout.
Owen McNewton avait soudain paru très las.
— Je tiens, ma chère enfant, à ce que tu respectes mes dernières volontés. Tu as déjà vingt et un ans. Il faut absolument que tu te maries et ce n’est pas ici que tu risques de rencontrer quelqu’un digne d’une femme aussi belle, intelligente et cultivée que toi.
La voix de Gertrud ramena Ola à l’instant présent. La fidèle domestique, qui était au courant de la dernière conversation qu’avait eue le colonel avec sa fille, déclara :
— Le défunt chef de clan était un homme sage. Il désirait que vous vous rendiez à Londres ?
— Oui.
— Il ne voulait pas que vous portiez le deuil ?
— En effet.
— Il ne vous reste plus qu’à lui obéir, mademoiselle Ola.
La jeune fille était encore trop bouleversée pour pouvoir prendre une décision.
— Laissez-moi le temps de réfléchir, Gertrud.
Mais lorsque Jonas, las d’attendre qu’elle se décide à partir, décida de s’installer avec femme et enfants au château – il ne faisait qu’exercer son droit, car cette demeure était désormais la sienne -, Ola se sentit de trop.
Dans les journaux, il n’était plus question que des cérémonies qui marqueraient le Jubilé. Il fallait fêter comme il convenait la souveraine qui avait régné sur l’Angleterre pendant cinquante ans.
Oui, cinquante ans ! En effet, la reine Victoria n’avait que dix-huit ans lorsqu’elle était montée sur le trône. Trois ans plus tard, elle épousait le prince Albert de Saxe-Cobourg, un lointain cousin de la mère d’Ola.
Reine de Grande-Bretagne et d’Irlande, impératrice des Indes, Sa Majesté avait eu neuf enfants. Et la mort du mari qu’elle adorait avait fait d’elle une veuve inconsolable.
Ola abandonna le journal qu’elle était en train de lire et s’approcha de la fenêtre. Les eaux du loch étincelaient de mille paillettes argentées dans un rayon de soleil, tandis que les landes couvertes de bruyère pourpre semblaient onduler jusqu’à l’infini.
Elle allait donc devoir dire adieu à ces paysages austères qu’elle aimait tant ?
À cette pensée, un soupir gonfla sa poitrine. Juste à ce moment-là, des piaillements retentirent dans le couloir. Une fois de plus, les enfants de Jonas étaient venus explorer cette aile du château où, en principe, ils n’avaient rien à faire.
Les cris devinrent assourdissants. Ils devaient être maintenant en train de se battre… Comme souvent !
— J’en ai assez, murmura la jeune fille. J’en ai plus qu’assez !
Partir pour Londres, découvrir la grande ville, c’était bien tentant ! À vingt et un ans, Ola
