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La légende de la Gardienne - Tome 3: L'Âme de l'Univers
La légende de la Gardienne - Tome 3: L'Âme de l'Univers
La légende de la Gardienne - Tome 3: L'Âme de l'Univers
Livre électronique134 pages3 heures

La légende de la Gardienne - Tome 3: L'Âme de l'Univers

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À propos de ce livre électronique

Di Stefano, nourri par la haine, compte bien prendre sa revanche sur Aaron. Pour ce faire, il se crée une armée d’hommes de main et se lance à la recherche du Barlang pour en finir avec son ennemi. Pendant ce temps, Seytan compose lui aussi une équipe de combattants hors pair. La nouvelle Katungan semble dépasser tous les espoirs du Grand Seigneur Noir. Aaron, quant à lui, va devoir revoir ses priorités et découvrir le monde des ombres profondes. Jethro va apprendre l’introspection, lui qui ne rêve que d’une chose : une vie normale. La Communauté de la lumière se retrouve sans son leader Jethro. Fort rajeunie, arrivera-t-elle à déjouer le plan de Seytan ? Possédant les deux amulettes, Hélios et Mila arriveront-ils à mettre la main sur l’Âme de l’Univers ? Supercherie, traîtrise, amitié, amour, révélations, mensonges sont au programme du mystère de l’Univers.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Frédéric Angelucci est un autodidacte, il se lance dans l’écriture tardivement en 2016. Il écrit un premier livre sur le mieux-être paru en 2017, qu’il réédite dans une version retravaillée sous le nom de Comment Libérer son potentiel. En 2019, il s’associe avec Le Lys Bleu pour un premier roman intittulé La légende de la gardienne, associant le monde fantastique au développement personnel. En 2020, il est heureux de pouvoir vous proposer la suite de La légende de la Gardienne : l’Âme de l’Univers ainsi qu’un recueil de nouvelles : Histoires du clair et de l’obscur. Ce recueil est un défi pour lui car il se lance dans l’écriture réaliste et naturaliste. L’auteur est aussi coach, conférencier et formateur. Il se sert de son expérience de plus de vingt ans en tant qu’éducateur pour écrire les histoires du clair et de l’obscur. Formé en PNL, en systémique, en analyse transactionnelle, en intelligence émotionnelle et en communication non violente, il partage son savoir-être et son imagination dans ses livres.
LangueFrançais
Date de sortie16 juin 2021
ISBN9791037719713
La légende de la Gardienne - Tome 3: L'Âme de l'Univers

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    Aperçu du livre

    La légende de la Gardienne - Tome 3 - Frédéric Angelucci

    La légende de la Gardienne

    L’Âme de l’Univers

    Tome III

    Roman

    ycRfQ7XCWLAnHKAUKxt--ZgA2Tk9nR5ITn66GuqoFd_3JKqp5G702Iw2GnZDhayPX8VaxIzTUfw7T8N2cM0E-uuVpP-H6n77mQdOvpH8GM70YSMgax3FqA4SEYHI6UDg_tU85i1ASbalg068-g

    © Lys Bleu Éditions – Frédéric Angelucci

    ISBN : 979-10-377-1971-3

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    À Donato

    Mon nonno

    Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite, ainsi qu’avec tout événement ou fait.

    **

    Le grand hangar organisait un événement surprenant ce soir-là. Pourtant, il fut préparé dans la plus grande discrétion. Des hommes en tenue de civil, munis d’oreillettes et de flingues se trouvaient aux trois entrées de ce lieu prisé de la haute bourgeoisie. Aujourd’hui, un seul homme louait cet espace et il comptait bien surprendre les quelques invités.

    Di Stefano se mit de côté pendant que le rideau rouge s’ouvrait. Un immense équipement articulé et motorisé fit son apparition.

    Le rideau se referma et Di Stefano resta derrière. Un petit homme chevelu et maigrelet vint près de lui.

    Di Stefano serra son poing bionique recouvert d’une couche synthétique ressemblant trait pour trait à de la peau humaine.

    *

    Le petit garçon marchait dans la neige, à peine couvert d’un vieux manteau un peu déchiré aux manches. Il grelottait mais son obsession ne le lâchait pas. Il enroulait ses pieds de bandes afin de ne pas les avoir gelés trop rapidement. Il lui fallait de l’argent et beaucoup en plus. Comment allait-il faire ?

    Il scruta partout autour de lui mais rien n’y faisait, comment se faire de l’argent à presque dix ans ?

    Les premiers jours, il fit la manche mais cela ne rapportait qu’une centaine d’hryvnia, soit quelques euros. Il lui fallait récolter pas moins de 6500 hryvnia l’équivalant de deux cents euros.

    Il se promena dans les rues de la vieille ville à la recherche de cette idée géniale qui lui rapporterait gros.

    Tout en dévalant une pente assez brute, il fut absorbé par une autre pensée. Comment allait-il rentrer sans se faire remarquer ? Il savait que s’il était vu, il subirait une lourde sanction. Celle-ci en soi ne lui faisait pas peur mais à force de ne pas respecter les consignes, il risquait d’être mis à la rue. Dans cette ville, les petits garçons qui vivaient à la rue se retrouvaient souvent soit comme jeu sexuel soit comme commanditaire pour une riche famille mafieuse.

    Il passa le petit pont suspendu et prit la ruelle à droite se dirigeant vers son lieu de vie. Aucune idée ne lui traversa l’esprit. Tout en regardant la monnaie dans sa petite bourse qui ne grandissait pas assez vite à son goût, il bifurqua à droite et remit vite sa bourse dans son slip. La meilleure cachette possible, se dit-il.

    Il passa un petit ruisseau pour arriver derrière une grosse maison faite de moellons. Il aimait passer du temps à cet endroit. Parfois, s’il avait de la chance, il pouvait observer la petite fille qui habitait cette belle demeure jouer dans son vaste jardin tout clôturé de barrières de plus de deux mètres. Il aimait la voir rire et s’amuser. En plus, elle n’était pas vilaine avec ses charmants yeux bleus et ses cheveux couleur soleil. Il attendit au cas où elle apparaîtrait mais non, ce ne serait pas pour aujourd’hui. Il se retourna et voulant se mettre à courir, il se prit une pancarte dans le front. Il se retrouva à terre, une petite bosse sur le crâne. Quand il leva les yeux, il lut : « Recherche objets de toutes sortes, cuivres et anciens pouvant meubler un salon ou une salle à manger ». Il fixa longtemps ce panneau et l’idée la plus lumineuse qu’il puisse avoir germa dans sa petite tête. Une idée risquée mais une riche idée.

    *

    Je mis du temps à comprendre comment cela était possible. Enfermé dans cette chambre imaginaire, je pensais toujours comme un humain, mon enveloppe charnelle loin de moi, j’arrivais toujours à gamberger.

    Seytan puisait méthodiquement dans mon énergie. Je pensais qu’elle s’épuiserait mais non. À chaque fois, elle revenait et il l’utilisait. Mais maintenant, je compris pourquoi.

    Je me souvins que Clocks utilisait un petit être magique pour s’occuper de mon corps physique. Une algue sindarar qui possédait le pouvoir de nourrir mon corps en nutriment et en eau. Il devait en utiliser plusieurs. Je me souvins qu’elles se nourrissaient de peaux mortes. Le fait d’alimenter mon corps et de le garder en bon état créait un lien entre mon âme et mon cerveau. Je ressentais donc toujours les émotions et les raisonnements du cerveau. J’en conclus qu’un lien invisible synchronisait le tout. Cependant, je ne savais pas si Seytan s’en rendait compte.

    Cet aspect de mon être pouvait me donner un avantage sur lui. En effet, le Grand Seigneur Noir semblait donner peu d’importance au corps humain, cela devenait un atout pour moi et la communauté.

    En revanche, cet aspect des choses m’amenait souffrance émotionnelle et spirituelle. Le fait de me rendre compte d’être emprisonné et de nourrir mon ennemi me faisait énormément souffrir.

    Sortir de cet endroit paraissait impossible et un autre problème se profilait à l’horizon : combien de temps les algues allaient-elles pouvoir garder mon corps en état ?

    Je ne voyais pas le bout du tunnel et je ne pouvais faire qu’une chose, me servir de la loi d’attraction humaine. J’invoquais donc l’Univers et je lui demandais de me procurer une solution adéquate à ma situation. Je savais ce procédé délicat car l’Univers ne répondait jamais comme on l’imaginait. Cependant, dans ma situation, je devais tenter quelque chose. Le lien qui m’unissait encore à mon corps s’avérerait peut-être ma clé de voûte.

    Je me sentais épuisé en ce moment car Seytan venait de puiser en moi. Le cœur à la fois léger de savoir Stella enfin libérée et lourd d’imaginer mon fils et ma petite fille grandir sans moi. Je n’avais aucune perception du temps, ce qui devenait une source d’angoisse.

    « Moi, Jethro, je m’engage à aider la communauté de lumière même de ma prison, de cette chambre, celle de ma grande fille ». Une geôle remplie de souvenirs qui me donnaient la force de me battre mais aussi une certaine mélancolie.

    Cette dualité faisait partie des lois universelles de l’Univers. Je me souvins des entraînements avec Almwa. Elle se montrait ferme sur les lois de l’Univers. Personne ne pouvait agir avec conscience sans les connaître et surtout les reconnaître.

    *

    Pendant ce temps-là, les enfants voyageaient de chez Élodie à chez Almwa. Hélios et Mila progressaient très bien depuis cinq ans.

    La communauté recherchait toujours la troisième amulette sans succès.

    Elle restait sur ses gardes mais une fois de plus, les forces des ombres se faisaient invisibles. Malgré les contacts d’Almwa, les compagnons de la communauté n’arrivaient pas à avoir d’informations sur les forces des ombres. Pourtant ils savaient qu’elles préparaient une attaque et que celle-ci serait terrible.

    Mila du haut de ses onze ans grandissait bien. Devenue une jeune fille splendide mais toujours aussi silencieuse. Sa capacité à se surpasser et à évoluer dans la maîtrise de ses pouvoirs continuait de surprendre la communauté.

    Pascal donnait de ses nouvelles par mail. Il se remettait bien de ses blessures. Malheureusement, il ne pouvait plus marcher. Priscilla lui administrait des potions de son pays faites à base de plantes. L’âme de Pascal fut sauvée ainsi. La réaction rapide et l’action de Luna pour le transporter via son monde vers le pays de Priscilla lui avaient sauvé la vie. Il ne maîtrisait plus l’eau. Son pouvoir avait disparu. D’après Almwa, son essence de vie ne pouvait plus alimenter son pouvoir, elle servait à maintenir son corps et son âme à l’intérieur. Priscilla expliquait qu’il en souffrait mais que maintenant il lui arrivait de relativiser. Il s’intégrait bien et utilisait de plus en plus les coutumes du Congo. Il se passionnait pour la cuisine et la musique. Chaque jour, il chantait pour la communauté. La météo lui convenait mieux pour guérir et les gens, disait-il, sont naturellement bienveillants et joyeux. Tout le village de Priscilla s’occupait de lui comme s’il vivait là depuis toujours.

    Rodrigue ne cessait de chercher des informations concernant la dernière amulette mais en vain pour le moment. Il retournait toute sa maison sans succès. Il n’en dormait plus. De plus, il reprit assidûment l’écriture de son magazine. Il remarqua un pic de vente ces derniers temps. Il utilisait de plus en plus des informations d’amis du CERN¹ pour étayer ses articles. Le monde invisible proposait de multiples et infinies possibilités. Pris dans son élan, il obtint son premier client en abonnement. Il fut boosté par cela et continua ses recherches activement. Il venait rarement chez Élodie. Tout son temps il le divisait entre ses recherches de l’amulette et ses articles.

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