Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Une Porte s'ouvre
Une Porte s'ouvre
Une Porte s'ouvre
Livre électronique552 pages7 heures

Une Porte s'ouvre

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Le 19 février 2011, mon fils Benoît décédait brutalement lors d'un accident de voiture. Benoît s'est rapidement manifesté à chacun de nous. L'une de ses manifestations les plus spectaculaires fut de sortir, par deux fois, la porte de sa chambre de ses gonds.
Un soir, alors que j'étais allongée et ne cessais de me parler intérieurement, une "voix" coupa ce monologue, me faisant m'exclamer : « Mais ce n'est pas ce que je voulais dire ! ». Cette « voix » disait : « Petite maman ».
Ce fut le début des messages que Benoît nous transmet tous les jours, encore actuellement. Ses paroles sont une porte ouverte à la Vie, nous apprennent qui nous sommes et où nous sommes. Elles nous ont beaucoup apporté, et continuent à le faire.
Nous venons partager avec vous.
LangueFrançais
Date de sortie12 oct. 2012
ISBN9782312005041
Une Porte s'ouvre

Auteurs associés

Lié à Une Porte s'ouvre

Livres électroniques liés

Mémoires personnels pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Une Porte s'ouvre

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Une Porte s'ouvre - Nicole Delatour

    cover.jpg

    Une Porte s’ouvre

    Nicole Delatour

    Une Porte s’ouvre

    sur une Réalité toute simple

    (messages de mon fils)

    LES ÉDITIONS DU NET

    70, quai Dion Bouton 92800 Puteaux

    A tous ceux que j’aime,

    Et qui m’aiment toujours.

    Benoît Delatour

    © Les Éditions du Net, 2012

    ISBN : 978-2-312-00504-1

    Avant-Propos

    Message de Benoît, le 16 décembre 2011

    Je suis parti le 19 février 2011, à 20 h 30 officiellement, mais, en réalité, j’ai quitté ma forme humaine plus tôt.

    J’aurais eu 24 ans le 25 mai. Eh oui ! J’étais jeune ! Comme tant d’autres, qui se tuent au volant de leur voiture.

    Une Honda Civic. J’en étais fier, heureux. C’était la voiture de mes rêves, je m’y sentais invincible, grand. Bizarre ce sentiment que peut procurer une automobile. Elle nous révèle une force ou une faiblesse en nous. Mais j’étais prudent, je ne la maîtrisais pas totalement. Nous apprenions à nous connaître, elle et moi. Cette « belle dame » n’était ma propriété que depuis le 26 janvier. Même pas un mois, que je l’entraînais avec moi dans un départ définitif. Remettons cependant la vérité en face : c’est elle qui m’a entraîné dans ce départ, qui a failli coûter la vie à ma « petite femme ». Eh oui ! J’étais amoureux. De ma voiture, et de celle qui fut mon dernier amour sur cette terre.

    Un virage devenu glissant par la pluie, une chaussée constamment rehaussée et aux bords instables, de l’herbe, et des arbres au fond. Voilà le cadre. Je ne roulais pas vite, comme certains se sont plu à vouloir le croire. Je n’étais pas rassuré pour me le permettre. La voiture chassait trop vers la droite depuis quelques jours, et le temps ne me le permettait pas également. Je peux vous dire que rien ne m’avait prévenu que ce serait la fin.

    Ce soir là, j’ai dit à maman : « Bon, j’y vais », pensant revenir dans une heure avec ma copine. Si j’avais su, je lui aurais fait la bise en partant, à ma maman chérie ! Je lui aurais dit « adieu ».

    Non ! Pas d’adieu ! Car maintenant je sais. Et vous aussi. Vous tous qui lirez.

    Introduction

    Le 19 février 2011, à 21h30, ma vie a basculé lorsque les gendarmes sont venus sonner à ma porte. Cette image m’a hanté durant des mois et continue, même si son impact émotionnel s’est atténué.

    Mon fils venait de décéder dans un accident de voiture. Benoît était âgé de 23 ans.

    Voici comment il se décrivait dans son blog.

    « Je suis une personne qui aime la vie (pas tout le temps car des fois ça peut faire mal mais, bon, faut se relever plus fort).

    Ma devise : « Souris à la vie et la vie te sourira » et « Vis ta vie, ne la rêve pas ».

    Sinon je fais tout pour aider ceux que j’aime !

    J’adore le graphisme par ordinateur (montage photo, image 3D…). J’adore les animaux, la nature.

    Mes amis (es), ils comptent beaucoup pour moi !

    Mes rapports avec mes parents ? Pas de soucis niveau mère, mais niveau père, faudrait que je le voie déjà pour avoir des rapports avec lui !

    La religion ? Aucune, ça ne me tente pas. Je trouve ça un peu bête d’en avoir une, mais bon si ça vous apporte quelque chose, tant mieux.

    Mes qualités : gentil, toujours là pour aider, attentionné, adorable.

    Mes défauts : m’attacher trop vite, me faire du mal tout seul.

    Où est-ce que je me sens le mieux ? Avec mes amis, chez moi, des fois dans les bois pour m’isoler et réfléchir à tout ce qui ne va pas.

    Mes amours : fidèle à celle que j’aime. »

    Les derniers mois de sa vie furent un tourbillon de joie, de doute, d’espoir et de rupture au niveau de sa vie sentimentale. Comme s’il avait senti qu’il vivait ses derniers jours.

    « Je suis parti dans la joie d’une nouvelle vie avec une nouvelle compagne et de nouveaux projets. Je regrette d’avoir fait du mal, surtout à une, mais ma vie devait être ainsi. Maintenant je suis heureux et je veux entraîner tout le monde dans mon bonheur. Ce qui est le but de ce livre. Uni à ma famille et à ceux que j’aime, ce livre est le résultat de notre amour.

    Je vous aime.

    Benoît. »

    Sous l’impulsion de l’Amour, une porte s’est ouverte, nous révélant une vie de lumière et d’amour au-delà de la perception de nos sens.

    Un amour puissant, qui croit en lui-même. Un amour qui aime pour l’amour. Une seule force. Unique et nous tous ensemble. Voilà ce qui a éclaté les limites et permis d’ouvrir cette porte et de la laisser grande ouverte.

    Recevant et donnant.

    La Vie continue. Comme il me fut dit un matin, quelques jours après le départ de mon fils Benoît :

    « Acceptez le changement, la vie est un mouvement ».

    Benoît s’est rapidement manifesté à nous.

    La première nuit, j’étais allongée sur le canapé, l’éclairage éteint. Je ne sais plus si je fermais ou non les yeux, mais j’étais réveillée. J’ai eu soudain devant moi la vision d’un encadrement de porte. Tout était sombre autour, tandis qu’une lumière intense occupait toute l’ouverture de la porte. Face au rayonnement  de cette lumière se tenait la silhouette de Benoît. Il s’apprêtait à y entrer, et je le sentais très intrigué.

    Lorsque j’ai réalisé que je voyais la silhouette de mon fils, qui venait de s’éteindre, j’ai ressenti une immense douleur, et la vision est partie.

    Puis, Benoît nous a dit à sa manière qu’il était toujours là.

    Il a débuté avec son frère aîné, F., dans la nuit du mardi 22 février 2011 (trois nuits après son décès), vers 5h45. Voici son récit :

    « Une nuit, j’étais allongé sur le côté, sur le matelas par terre dans la chambre à D. Je m’étais levé pour aller aux toilettes puis recouché. J’ai senti des bras qui m’enveloppaient tout doucement. Je sentais la douceur et en même temps le poids des bras. Je ne pouvais plus bouger.

    Il y avait quelqu’un juste derrière moi. J’ai commencé à avoir peur, c’était inhabituel. Puis j’ai décidé de laisser faire et j’ai demandé dans ma tête : « Benoît, c’est toi ? ». Et à ce moment là, j’ai senti sa tête derrière moi qui bougeait pendant plusieurs secondes. Il hochait la tête pour me répondre « Oui ». Puis je me suis endormi, et j’ai fait beaucoup de rêves dynamiques, voire initiatiques pour moi, pour que j’avance. »

    Son autre frère, D., fut le deuxième à recevoir sa visite, dans la nuit du mercredi 23 février, vers 3h50.

    « Dans la nuit, allongé dans mon lit, à moitié éveillé, je sentis une énergie se plaquer le long du haut de mon corps. Plus je bougeais, plus l’énergie était intense. J’ai demandé si c’était Benoît et, là, mon oreille gauche s’est mise à faire un bruit rythmé comme un bruit de mine de stylo qui cognait. Cela a duré cinq minutes environ, après l’énergie s’en est allée.

    Le samedi 5 mars, vers 3 h 55, je rêvais d’anciens souvenirs avec Benoît dedans, quand je sentis comme si l’on me caressait l’arrière du crâne (trois fois). Je dormais sur le côté. »

    Puis ce fut le tour d’A., sa sœur aînée, le 25 février 2011 vers 2h00 du matin.

    Mon frère Benoît s’est manifesté à moi six jours après sa mort. Il était aux alentours de 2h du matin. J’étais entrain de faire un rêve dans lequel je voyais Benoît dans sa nouvelle vie. Il était assis au bord de l’eau, c’était un enfant qui portait un tee-shirt avec le prénom Benoît inscrit au dos. Puis j’ai cessé de le voir et mon rêve s’est modifié. Mais soudain, j’ai senti tout d’abord un air froid, un vent fort mais agréable, et ensuite une présence derrière moi qui s’est rapprochée pour se tenir sur le lit (je sentais le lit s’affaisser comme lorsqu’une personne s’allonge dessus). La présence m’a effrayée au début car je sentais un étau autour de moi mais j’ai vite compris que c’était Benoît, alors j’étais plus rassurée. Par la suite, il y eut un court dialogue entre lui et moi: je l’ai interrogé est-ce toi Benoît? et il m’a répondu oui, c’est moi. J’ai ajouté je t’aime très fort Benoît. Alors il m’a répliqué moi aussi je t’aime. Je lui ai ensuite demandé tu vas bien? et il m’a répondu oui je vais bien. Même si inconsciemment j’essayais de retranscrire la voix de mon frère, la voix que j’entendais ne ressemblait pas à la sienne. C’était une voix rauque, peu audible, robot. Nous sommes restés un moment là tous les deux, lui me serrant fort. Je commençais à paniquer car cela faisait un petit moment qu’il était là, qu’il m’enlaçait avec une telle énergie. J’avais peur de ne plus pouvoir bouger, de ne plus être maître de moi-même. Je me disais donc qu’il était temps qu’il parte. Et il est parti calmement, comme s’il avait compris que j’angoissais et qu’il devait maintenant s’en aller. Il ne m’a pas dit adieu car il reste toujours présent parmi nous, même si nous ne pouvons pas le voir. Après quelques instants, je commençais à me réveiller et je me suis demandé s’il ne s’agissait pas d’un rêve. A ce moment là, il est revenu. J’ai pu le sentir à nouveau me serrer fort dans ses bras. Il m’a dit non. Je ne rêvais pas. Finalement, il est parti vers le couloir de la maison, du moins me semble-t-il.

    Ce fut une expérience à la fois effrayante en raison de cet univers inconnu qui nous emporte mais à la fois tellement magique. Pouvoir ressentir cet amour, pouvoir lui parler et lui dire je t’aime fut le plus beau cadeau qu’il aurait pu me faire.

    Ensuite, la dernière, sa maman Nicole (moi).

    « Dans la nuit du 25 au 26 février 2011, dans les 1 h du matin, alors que j’étais allongée sur le côté gauche, face à mon petit-fils, collé à moi, j’ai senti soudain une immense force monter du bas de mon dos jusqu’aux épaules. Elle s’appuyait sur toute la largeur de mon dos.

    Je dormais tout en sentant J., mon petit-fils, contre moi, qui me gênait pour bien dormir. J’étais cependant consciente de ce qui se passait. Dans ce demi rêve, je posais la question : « C’est toi Benoît ? », en même temps que je « tournais » la tête vers mon dos. J’ai vu cette immense force sur mon dos, toute lumineuse. Après ma question, la force a recommencé à monter du bas du dos jusqu’aux épaules, toujours aussi lumineuse. J’ai reposé une deuxième fois la question, la force est revenue de la même façon, puis s’est allégée et s’est dirigée vers J., qui dormait à mes côtés. J’ai su alors que Benoît nous enveloppait J. et moi dans « ses bras », Puis elle s’est arrêtée.

    Cette force était très douce et puissante.

    Alors que physiquement j’étais toujours face à J., qui dormait, dans cet état de demi rêve conscient, je me « tournais » de l’autre côté, gênée par un bavardage de plusieurs personnes. Il y avait trois formes qui semblaient attendre et parlaient entre elles. Je leur dis : « Pouvez-vous aller parler plus loin ? ». Elles m’ont répondu « oui » avant de disparaître. J’ai levé les yeux plus haut sur la droite. Je ne voyais pas Benoît, mais je savais qu’il était là, accompagné. Je lui ai dit : « Maintenant tu dois t’en aller, tu dois progresser, tu reviendras ». Il m’a répondu « oui », puis je me suis réveillée.

    Je me sentais en colère contre J., parce qu’il m’empêchait de dormir et, surtout, très frustrée. J’aurais voulu être encore avec mon fils.

    Ce sentiment a duré quelques minutes puis s’est totalement effacé.

    Les mots n’ont pas la force pour exprimer ce vécu ressenti dans l’amour. »

    Et un soir, je ne sais plus quand…

    « Petite maman »

    J’étais allongée dans mon lit, les yeux fermés, et parlant sans cesse dans ma tête. Dans tout ce brouhaha, une voix a interrompu brusquement ce monologue fatiguant, elle s’est imposée : « Petite maman ». Je me suis dit : « Ce n’est pas ce mot que je voulais dire ! » avant de réaliser que ce « petite maman » ne venait pas de moi, mais de Benoît.

    Ce fut le début d’une très longue conversation avec mon fils, qui se poursuit toujours.

    A sa demande, et de tous ceux qui nous entourent et nous aiment, nous partageons ses messages. Des messages d’amour, de soutien, et de vérité, pour quiconque souhaite s’éveiller à l’amour que nous sommes. Puissent-ils, à votre tour, pénétrer votre cœur.

    Messages de Benoît reçus en 2011

    25 octobre 2011

    Tu veux donc savoir comment j’ai vécu et ce que j’ai vu en passant par la « mort » ?

    Bon, ça va être rapide, parce que mon passage a été très rapide !

    Quand je me suis vu « mort », quand j’ai vu après les pompiers et les médecins essayant de me ranimer, j’ai vite compris que j’étais mort. J’ai vu qu’A. s’en tirait bien et j’ai été drôlement soulagé. Je n’ai pas eu le temps de penser à vous. J’étais étonné d’être passé de l’autre côté et de voir que ce n’était pas désagréable du tout. Je n’avais plus peur.

    J’ai eu une frousse monumentale au volant de cette voiture que je ne maîtrisais plus. J’ai pensé « je vais mourir, faut sauver A.» et j’ai réussi.

    Je ne suis pas resté longtemps à me regarder et à voir ce qui se passait. Y avait un petit manque d’humanité de la part des gendarmes et de quelques pompiers. Je n’avais que ce que je méritais d’après eux. Quels cons ! Ils parlent, ils jugent sans savoir.

    Je me suis senti rapidement aspiré, je ne sais pas vers où, mais j’y allais. C’était bizarre. J’entendais des voix mais je ne voyais personne. Je n’avais pas peur, j’étais vraiment rassuré et je sentais que je n’étais pas seul, qu’on m’aidait. Je suis arrivé alors devant ce passage, une entrée (comme lorsque tu m’as vu dans ta vision, sauf que pour moi ce qui m’entourait n’était pas sombre). Je ne pourrai le décrire, mais je n’ai pas vu ce fameux tunnel. Je n’ai rien vu de bien concret, c’était trop rapide. A cette entrée, c’était la lumière, une lumière intense où les voix étaient plus fortes. J’entendais ce qu’elles disaient, et j’ai même reconnu celle de mamie. Elle m’attendait.

    Je regardais cette lumière avec beaucoup d’intérêt et très intrigué. Je n’avais pas peur, c’était impossible d’avoir peur. Je suis entré, j’en ressentais le besoin. Il fallait que je rentre, j’étais attiré comme si je connaissais, comme si j’allais entrer dans un lieu que je connaissais. Et là, dès que j’ai mis le pied dans ce monde, je suis tombé raide « mort » ! C’est bizarre comme impression. Comme si j’avais reçu une bonne dose de somnifère !

    Quand je me suis réveillé, peu après, je reconnaissais tout le monde ! J’étais chez moi ! Un pays merveilleux, une famille extraordinaire. Y a vraiment pas besoin d’avoir peur de la mort. Là, je savais quel était mon rôle, et j’ai cherché aussitôt à entrer en contact avec vous, et je continue…. ».

    AVRIL

    1 avril 2011

    « Je suis celui que vous aimez et qui vous aime, rien ne nous sépare, toujours unis dans nos rires, nos joies. C’est ainsi que la vie s’exprime. Laissez les larmes, la peine qui vous inonde, je suis là, présent à chaque instant, car c’est ainsi que nous vivons, proches mais semblant loin. N’ayez plus peur. Laissez cet amour qui est nous ETRE. »

    2 avril 2011

    Benoît avec le haut :

    « Je suis là maman. Ne pleure plus, nous nous aimons. Tout va bien. Je suis bien. J’aime là où je suis. Il n’y a rien qui soit perdu, nous sommes toujours là, près de vous. Un sourire, je suis bien. Je te vois, tu m’aimes, moi aussi. Un baiser sur ton front, sois heureuse, ma petite maman. Ne ferme pas le canal. Ecoute-nous, toujours présent. »

    Moi : Je sèche mes larmes et je dis « oui » au sourire de mon fils, à l’amour qu’il nous donne toujours et que nous lui rendons. Avancer, c’est accepter qu’il nous aime encore, qu’il nous sourit et que rien ne pourra enlever tout ça.

    3 avril 2011

    Je suis dans le doute, j’ai du mal à croire que ce n’est pas mon cerveau qui écrit. Benoît me parle, mais la perception a été entravée par le doute que j’éprouve, et je l’ai raccourcie.

    « Aie confiance, en toi, en nous. Nous écrivons, n’aie pas peur, tout va bien. Je suis présent, proche de toi, invisible, mais heureux. Il en sera aussi pour toi, dans le bonheur. Ne crains rien. J’écris pour toi, je t’enseignerai, ouvre le canal, nous sommes là, près. Silence dans ton cœur, ouvre-toi à l’amour. N’aie pas peur. »

    Moi : Benoît, tu es vraiment là ?

    « Présent. Je suis là près de toi. »

    Moi : Qui écrit ? Est-ce bien toi ?

    « Nous deux écrivons, unis, souris maman, ne sois plus triste. »

    5 avril 2011

    J’étais très inquiète, angoissée sur cette vie nouvelle, sur mon état mental !

    « Il n’y a pas de séparation entre ici et nous, entre les deux mondes. Je te donne ma paix, mon enfant. La peur n’est rien qu’un mirage, relève-toi, tu n’es seule à aucun moment.

    Moi : Pourquoi ai-je peur, père ?

    « Fais le silence en toi, ne met pas la barrière de l’imaginaire, laisse courir l’amour en toi, sur ton corps, sur tout ton être. Je tiens ta main, je te guide, quoiqu’il arrive, je t’aide. N’aie plus peur, laisse le canal ouvert. »

    8 avril 2011

    « Bonjour maman, je suis heureux de te retrouver, de pouvoir parler avec toi, cela me manquait. J’aime tant pouvoir vous parler, j’aimerais tant vous être visible. Cela viendra, un jour, je l’espère. Ne pleure pas maman, c’est bien moi qui parle à travers toi, pas toujours facile, mais nous y arrivons, tu seras de plus en plus forte, et nous y arriverons mieux. Je suis heureux là où je suis, tout est calme, c’est la joie tout le temps, nous sommes proches les uns des autres, il n’y a plus de violence, de dispute, toute cette mesquinerie, tous ces problèmes qu’il y a sur terre. Ici, c’est notre vraie vie, dans une lumière intense, proche de vous, plus près que vous ne le pensez, nous ne vous quittons jamais. Je suis bien là, heureux, et heureux de savoir que vous le savez. Je change, je ne suis plus le même Benoît, mais en même temps je suis toujours le même. C’est comique ! Je pense aux shadows, tous mes copains, tu leur diras combien je les aime. Elles et ils sont tous dans mon cœur, même « là-haut ». Je suis si heureux de pouvoir te et vous parler. Je ne l’aurais jamais cru qu’un jour cela arriverait, cet accident stupide, il nous a fait beaucoup de mal, surtout à vous, je ne l’ai pas fait exprès, la voiture est partie comme une folle, je n’ai pas pu la retenir. J’ai eu peur pour A., il fallait la sauver, moi je venais après. Je sais que tu as beaucoup souffert, ne pleure pas maman, je suis là, très près de toi, toujours en vie. Je t’aime moi aussi.

    Je t’attend, prend ton temps. (Je viens de faire une petite pause, à cause des larmes). Je suis prêt, écrivons ! Nous avons tant de choses à nous dire, laisse courir le clavier, c’est mieux que le crayon, c’est mon domaine aussi ! Tu te rappelles, toujours devant l’ordi ! Ah ce Benoît, il t’en aura fait voir quand même ! Mais il y avait tant d’amour, il faut que mes frères et ma sœur le sachent, tous. Tu nous as aimé et tu nous aimes, je sais que cela te gêne, du coup tu éprouves du mal à écrire, mais c’est ainsi, n’ayons pas peur des mots ! Ils peuvent être vrais, surtout lorsqu’il s’agit de l’amour. Merci maman d’avoir été  là, pour chaque chose, surtout les coups durs, surtout à la fin. Je n’ai pas été facile pour tout le monde, un sursaut certainement, je devais savoir, j’en sais rien ! Enfin, c’est la vie !

    Nous continuerons à écrire, car nous sommes vraiment présent, je te dirai plein de choses, que vous ne voyez pas et que je pourrai vous dire. En tout cas, n’ayez plus peur, la vie est bien là ; comme les shadows, nous nous amusons, F. a raison, je continue à être casse-cou, et c’est en mieux ! Eh oui ! Il n’y a plus de limite, je vole, je suis partout, je vais là où je veux, et j’en vois des choses, immenses, pleines de vie, de joie. C’est la fin de tout ce tourment, la terre est vraiment dingue, les hommes ne comprennent rien, ils sont idiots, il faudrait qu’ils réagissent, sinon je ne sais pas où vous irez, enfin, je ne sais pas grand-chose à ce niveau. Je crois qu’on t’appelle, va voir. (Il y a eu un klaxon). Bon, c’était pas la poste ou autre chose.  Merci de revenir vers moi, je suis bien avec toi, tu verras comme nous sommes bien ici, mais ce n’est pas encore le moment, il y a encore beaucoup de choses à faire et tu dois être là pour eux. Moi je te vois et je reste près de toi, c’est plus dur pour toi. Je vais te laisser, je sens que tu commences à fatiguer et tu commences à te demander si c’est toi qui écrit ou moi. N’aie plus ce doute maman, cela viendra. Je t’aime, je vous aime. Embrasse tout le monde, dit leur que je suis bien là et que je les aime. »

    10 avril 2011

    « Je suis là maman, tout près de toi, ne pleure plus, cela me fait mal. Il n’y a pas de quoi pleurer, je suis heureux et si près de toi. Laisse venir les mots, c’est bien moi qui écris, ne doute pas de toi, crois en moi, je t’aime.

    Tu me  manques tellement, tu me manques mon fiston.

     Je sais maman, tu n’es pas seule, je reste près de toi. Tu es un canal, tu apprends, vite malgré le chagrin, aie confiance, je suis là. (J’ai peur aussi Benoît, je suis confrontée soudain à cette nouvelle vie, à la « mort »). Il n’y a pas de mort, je suis présent, n’aie plus peur. Tu crois que c’est l’ego qui écrit, le tien n’est pas si fort que cela, il apprend et il veut aimer, tu veux être vraie, et cela viendra. Laisse cet amour être, aimer profondément, être vrai. Il te reviendra au centuple, car il aime pour aimer. Ne ferme jamais ton cœur, sois présente en tout, pour eux, pour nous, nous tous. Nous nous aimons, c’est cela le plus important. Je commençais à le comprendre sur terre. L’amour c’est ce qu’il y a de vrai, de primordial. »

    12 avril 2011

    Qui a besoin de m’écrire ?

    « Moi maman, Je vous ai vu tous ensemble.  Je réussirai à leur prouver que c’est bien moi, nous réussirons maman car tu deviens plus fluide et ils comprendront que je suis toujours là, que tu écris parce que je te le demande et te pousse à le faire. Tu as de plus en plus confiance, en toi et en moi. Tu me vois de plus en plus vivant, moins « mort ». Je voudrais faire exploser toute cette inertie, tout ce noir, pour que vous nous voyiez enfin. Je suis en colère, ils me croient tous morts, alors que c’est faux ! Va de l’avant maman, laisse de plus en plus le passage libre et nous y arriverons. Je t’aime moi aussi, tu regardes ma photo, car c’est tout ce qu’il te reste de moi sur ce passage sur terre. Nous irons ensemble, nous avons du travail à faire, nous tous. »

    13 avril 2011

    Benoît, donne-moi une preuve que c’est bien toi qui écrit et non mon inconscient, tu me manques tellement, j’ai quand même du mal à accepter que tu sois parti.

    « Ma petite maman, ne pleure plus, vois mon sourire, je tiens tes mains, elles écrivent pour moi, et non ta tête. Je suis bien là, si près de toi. Je t’aime tant, ne pleure plus. Toute cette peine pour rien, car je suis là, mais tu ne me vois pas, cela viendra, tu le sauras que je suis bien là, et que ce n’est pas ta tête qui va mal. Nous sommes si unis. Je t’aime. Je te prends dans mes bras, je te protège, tout cela est naturel. Je voudrais tant déchirer ce voile, il est si mince, mais si opaque pour vous. Dire que j’ai vécu moi aussi de cette façon ! Tout cela me semble bien loin et très proche, le temps est une chose bizarre. Il n’existe pas chez nous. Je dis « chez nous » maintenant, tu as remarqué ? Je suis rentré à la maison, celle du haut… J’ai eu très peur pour A., lors de l’accident. Je ne veux pas te le montrer, il te ferait trop mal. J’ai été surpris, pris de court comme on dirait, l’accident devait avoir lieu, mais je m’en serais bien passé, du moins à l’époque ! Toute cette souffrance, pour rien, oui vraiment pour rien maman, car la mort n’existe pas et nous réussirons à vous le montrer. Je t’aime petite maman, tu regardes ma photo. J’étais beau gosse quand même ! T’as vu mon air inspiré, les yeux plissés ! Je ne me rappelle plus ce que je pensais à ce moment là, mais c’est bien moi, dans ce corps, que j’ai toujours. Je ne dis pas cela pour te rassurer. Je sais que dans ta tête tu es entrain de penser que c’est toi qui invente tout cela. Je t’embrasse maman, embrasse-les tous pour moi, ils sont dans mon cœur, dans mes visites. »

    18 avril 2011 : Benoît

    Pouvons-nous parler ensemble, Benoît ?

    « J’aime apprendre, j’aime cette nouvelle vie, maman, alors ne t’inquiète plus, ne crois plus en l’image que j’étais. Je suis plus « grand », toujours le même (tu me reconnaîtras) cependant. Espiègle, joueur et sérieux à la fois. Ne t’inquiète plus maman, c’est bien que tu sois là, ce qui t’es arrivé, c’était prévu et tu étais prête. Toi-même l’a dit : « Je suis prête. » Tu as raison, tu as donné le feu vert, mais c’était prévu. Je devais partir. Mais en même temps, je suis toujours là. Le monde de l’invisible doit se faire de plus en plus connaître, nous serons bientôt tous très proches, c’est la vie qui le veut, pour aimer, pour que tout le monde aime. C’est le but, et tu l’as compris.

    Nous ne nous quittons pas, dans la mesure du possible, car je vais un peu partout, j’ai tant à faire ! Et j’ai du monde à voir ! J’ai envie de rire car je te sens plus sereine, une once de joie commence en toi et elle me fait plaisir, me rend joyeux. Tu es trop triste ! Alors que je suis si vivant ! Ne regarde plus ma photo avec le regret, regarde là uniquement avec l’amour et en me sentant près de toi. Tu ne me vois pas, mais je suis là. Ne regarde plus en arrière, il  est passé, sois dans ce présent qui nous a été choisi et qui nous apporte tant. Nous avançons, c’est cela qui compte. Nous sommes unis, tous, plus proches qu’avant, car plus présent à l’un et à l’autre, aimant chacun et osant aimer, sans retour, sans cette pudeur qui semble nous faire honte, aimer, c’est naturel et je vous aime, je ne le dirai jamais assez ! Les mots se répètent car nous apprenons, c’est ainsi que tout rentre dans nos têtes, à tous. Nous poursuivons un chemin qui est tracé depuis longtemps, la terre est notre terrain de jeu, comme le foot même si ça ne m’a jamais vraiment emballé ! Je suis heureux de pouvoir vous parler, d’être présent parmi vous. N’oubliez pas, je suis toujours là, ne pleurez plus, cela fait mal, à vous et à moi. Je suis bien vivant, je n’ai pas changé, seulement devenu l’homme invisible, comme le film ! Je vous embrasse, tous. Benoît. »

    19 avril 2011

    Dis-moi, Benoît, pourquoi je pleure toujours autant, pourquoi je n’arrive pas à passer cette étape, à être vraiment avec toi en acceptant le changement ?

    « J’aurai beau te dire « ne pleure plus », c’est normal que tu pleures. Tu crois m’avoir perdu, tu le ressens ainsi au fond de toi, et c’est normal, tu es ma maman. Je vous suis très proche à l’un et à l’autre, à chacun de vous. Nous nous aimons et la séparation semble intolérable. Pour moi aussi, elle est dure, car je voudrais que vous puissiez me voir. J’ai l’impression de battre des mains dans l’air et que rien ne résonne, ne répond. C’est une image naturellement. Je vois votre souffrance, vos pleurs, votre tristesse. Vos sourires ne sont plus les mêmes, surtout toi maman. Tu avais déjà tellement de tristesse en toi et tout ça a tout aggravé.

    Je vous embrasse. De toute façon je reste auprès de vous. Je ne cite aucun nom car je vais chez chacun d’entre vous et je vous protège. Croyez en moi et en la force de notre amour, c’est lui qui nous sauve, de tout ce que cette terre peut nous faire endurer. A bientôt maman ! »

    20 avril 2011

    « Laissez la souffrance, elle n’est qu’un leurre, qu’un lien qui vous rattache à ce qui n’existe pas vraiment, à ce qui n’est pas vous. Elle vous attache au monde de la peur, où chacun trouve une souffrance qui en fait n’est pas la sienne. Être vrai, c’est cela le but sur cette terre, qui est vôtre le temps d’un passage, que vous renouvellerez jusqu’à la perfection de votre âme. Une perfection qui vous rapprochera de plus en plus de Moi, de nous, tous ensemble. Ne l’oubliez pas, nous sommes unis, quoique disent les images que vous voyez, quoique disent vos cœurs endoloris. Nous sommes un, dans un tout immense, empli d’amour et de joie. C’est cela votre vraie vie.

    Abandonnez les pleurs, abandonnez ce qui vous tire vers le bas, allez plus haut, ouvrez votre conscience. Que la porte soit grande ouverte et nous pourrons travailler ensemble, il n’y aura plus de limites dans notre compréhension. Laissez l’amour être, il n’y a pas d’autres secrets. En vérité, tout est simple, seul l’ego complique tout. Votre mental a voulu une existence propre, et il s’est forgé une vie, une histoire, qui n’est pas la vôtre, réelle. Vous êtes autre, immenses dans l’immensité, n’ayez plus peur. Je suis là. »

    20 avril 2011, Benoît

    Petite maman, je t’aime. Tu as enfin du sourire en toi, c’est bon à voir, c’est bon à sentir. Car je ressens ce que tu sens, comme pour vous tous. Je sais lorsque vous êtes tristes, joyeux, dans une immense peine, dans le doute aussi. Je sais tout, ou presque, faut quand même pas que je me vante trop ! Nos rendez-vous quotidiens me font du bien et à nous tous, que ce soit ici, là où je suis, que chez vous, plus bas, alors qu’il n’y a pas de plus bas, c’est seulement différent, et toujours pareil. Nous vous voyons, nous voyons tout comme vous, c’est comme un univers parallèle, « les sliders » ! De la science-fiction, en vrai ! Maman a un doute sur le mot « sliders », moi aussi, puisque je puise en elle. Je prends ses mots, pas toujours facile pour communiquer, mais cela viendra ! Gardons tous courage, vous avez trop de tristesse en vous, c’est pas bon, parce que je suis toujours là, et ça me met un peu en colère. Je suis toujours le même Benoît ! Laissez l’accident, ces anniversaires là, je n’aime pas du tout. Ils font mal, alors que je suis heureux, et que je voudrais que vous le soyez aussi. Vous ne me voyez pas, mais je suis là, bien vivant. Arrêtez de penser à moi comme si j’étais mort. JE SUIS VIVANT ! Mais je comprends, je ne vous en veux pas, c’est difficile pour vous et pour moi, heureusement maman est là. Ces doutes sont une vraie calamité, ils empêchent d’avancer, de croire à mon univers de science-fiction ! Il y a pourtant tant d’amour ici, il pourrait en être autant chez vous, « en bas », s’il n’y avait pas tous ces doutes.

    Ayez confiance, et c’est dommage que vous vous fermiez à ce que je vous enseigne. Je ne suis pas seulement là, pour faire la causette, mais aussi pour vous dire comment accéder à cet autre monde, à notre vraie vie. Pour vous réveiller. Mais vous voulez entendre seulement ce que vous voulez, pour vous réconforter, pour ne plus avoir peur, et pour croire en un monde plus doux sur la terre, refusant d’écouter la vérité. Je suis dur avec vous ce soir, je le fais pour vous secouer, pour que vous appreniez. Le monde n’est pas ce que vous croyez, il est autre, ailleurs que dans cette illusion où j’étais, où vous êtes. Il faut réagir, car les temps sont là maintenant, tout change, c’est pour cela qu’il faut de plus en plus de lumière, de plus en plus de canaux. Ce n’est pas la fin du monde, c’est le changement de l’humanité. Elle arrive à un tournant où elle doit choisir, cela devient pressant, et vous êtes tous les pions de ce changement. Bougerez-vous ou resterez-vous à pleurer ? Maman a raison, j’arrête, vous allez finir par me détester ! Mais je le fais pour vous, parce que je vous aime je veux vous voir bouger, changer, devenir ce que vous êtes réellement, comprendre enfin ce langage. Je vous embrasse tous, dites-vous bien que je suis toujours le même. J’aime autant rire, m’amuser, rêver aussi, et je veux pour vous tous le meilleur dans cette vie qui est si dure sur terre. Je ne vous oublie pas, et je viendrai vous faire un petit coucou ! Benoît.

    25 avril 2011

    « Vas-y maman écris, je suis là, j’attendais que tu m’appelles. C’est comme si j’étais parti au loin, par nécessité, mais restant toujours présent par télécommunication, ici le téléphone est maman ! Je suis bien là. Toutes ces épreuves ne sont dures que parce que vous vous défendez contre elles, elles sont là pour vous dire : « attention, vous vous trompez de chemin » ou « allez, il faut avancer maintenant ».

    Je veux juste rajouter ceci : mon amour est si grand qu’il peut aimer vous tous, car cet amour nous le partageons, c’est nous, dans notre véritable amour. Vous ne voulez pas que je parle du Père (pour certains), mais il est bien là, et c’est lui qui fait qu’aujourd’hui, malgré la rupture – si brutale, pour moi aussi – je peux vous parler à travers maman. Je ne peux pas aimer l’un plus que l’autre, cela m’est impossible. Et j’ai de la tendresse pour vous, que je vous communique à travers l’invisible. Je suis toujours là, pour chacun de vous, ne l’oubliez pas. Merci maman. Je vous embrasse. Benoît.

    Je suis encore auprès de vous, maman tape sur le clavier ce que je vous ai déjà dit, je la regarde et j’ai envie de vous écrire à nouveau, puisque maman me le permet. Elle s’est beaucoup ouverte maintenant, les mots peuvent passer avec fluidité, librement (comme elle le demande tous les jours). Je suis donc à nouveau auprès de vous, par les mots de maman. Mon cœur se remplit d’amour à chaque fois que je dois vous écrire et je voudrais frapper à votre « porte » pour que vous l’ouvriez en grand. Et vous me verrez, souriant, heureux de vous revoir comme avant ! On ne sait jamais ! Les rêves font aussi parties de notre monde ! Je suis content d’être là. Je pense très souvent à vous tous. J’ai beaucoup à faire, je ne chôme pas, il y a beaucoup de boulot, pour soi et pour les autres. Nous sommes tellement unis, qu’il y a de quoi faire. Oui maman, tu viens me retrouver la nuit, pas à chaque fois. Mais nous nous retrouvons, heureux d’être à nouveau ensemble, comme avant. Ton corps devient alors plus léger.

    Chacun peut être médium, mais il ne faut pas avoir peur, peur d’affronter ses propres peurs et certains « méchants » d’ici. Nous avons tous une porte à ouvrir, et nous le faisons plus ou moins bien, avec plus ou moins de force en nous, selon notre croyance et selon l’amour qui est en nous. Pour maman, c’est son amour pour moi et pour l’amour qui lui a fait ouvrir

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1