À 48 ans, ce prêtre s’est découvert victime
Entre le bas de la colonne vertébrale, où se nichent souvent les maux, et les lèvres, d’où sortent les mots, la distance n’est pas très grande. Mais il a fallu près de quarante ans à Patrick Goujon pour la parcourir. Pour établir un lien entre le mal physique qui le ronge – des hernies à répétition, jusqu’à le mettre à terre – et les agressions subies enfant. « Il y a quatre ans, ma mère est décédée dans des circonstances très douloureuses, raconte-t-il. Au même moment, j’ai été confronté au sein de ma communauté à une forme de déni d’un problème sur une tout autre situation. En m’entendant prononcer ce mot, “déni”, boum, je l’identifie. »
entend-il alors en son écrit-il dans son livre à paraître jeudi*, Celui-ci a une identité, celle de l’abbé N., qui, à Verdun, se masturbait contre lui dans la sacristie de l’église, de ses 7 à 11 ans. se souvient ce professeur d’histoire de la spiritualité aujourd’hui installé à Paris.
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