as vraiment tabou, mais passé sous silence. Juste un de ces sujets dont on ne parle pas. Le 2 avril, la convention citoyenne sur la fin de vie remettra ses conclusions à Emmanuel Macron. Sauf surprise, elle plaidera en faveur d’une modification de la loi Claeys-Leonetti de 2016 et pour l’introduction d’un suicide assisté sous conditions. Pour en arriver là, des heures de débat, des groupes de travail, des prises de parole de soignants, d’experts, d’associatifs et de religieux. Et un oubli : le point de vue de ceux qui ont accompagné un proche dans ce parcours en forme de compte à rebours fatal. Comme si leur peine n’existait pas. Eux-mêmes hésitent à en parler de peur de trahir le choix de ceux qu’ils ont aimés. Ou de crainte de fragiliser les avancées en faveur de l’aide active à mourir en disant « ce n’est pas si simple ». Alors, ils se taisent. Pourtant, ces quelques mois, ces quelques semaines
« Mamie va mourir le 23 juin »
Mar 30, 2023
6 minutes
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