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Vivre avec: L’ultime choix
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Livre électronique63 pages47 minutes

Vivre avec: L’ultime choix

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À propos de ce livre électronique

Vivre avec – L’ultime choix, c’est choisir son départ. De l’annonce de la maladie jusqu’au geste le plus ultime, ce livre est le témoignage de l’auteure au chevet d’une femme forte et courageuse, sa maman. Un combat de 18 mois. Comment ne pas accepter l’inacceptable quand la situation devient intolérable ? Opter pour une fin de vie digne devrait donc être un droit fondamental.


À PROPOS DE L'AUTEURE


Après la mort de sa maman, comme une évidence, l'écriture a été un besoin viscéral pour Sandrine Thierrin. Ce fut un déversement presque incontrôlable de mots, un chemin direct entre son cœur meurtri et la page blanche. Par ce témoignage, elle laisse une trace concrète de la vie de cette dernière, permettant ainsi à sa famille et à ses enfants de comprendre le choix difficile et courageux de la femme forte qu'elle était.

LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie23 janv. 2023
ISBN9791037779410
Vivre avec: L’ultime choix

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    Vivre avec - Sandrine Thierrin

    Sandrine Thierrin

    Vivre avec

    L’ultime choix

    © Le Lys Bleu Éditions – Sandrine Thierrin

    ISBN : 979-10-377-7941-0

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    Pour Nathan, Nora, Matteo, Clara et Mirko…

    ses petits-enfants.

    Tout départ est difficile, compliqué. On n’imagine jamais la perte d’un être cher… Quand ce départ-là est « choisi », on ne peut que respecter sa décision et l’accompagner… jusqu’au bout, envers et contre tout.

    Pourquoi « Vivre avec » ?

    J’aurais pu intituler ce livre « Vivre après ». Comme dans toute perte d’un être cher, il faut trouver l’énergie pour se reconstruire, apprendre à vivre sans, avancer malgré le manque, malgré la douleur… C’est le chemin inévitable du deuil. Dans tous les départs, il y a des images, des regards qui restent. Dans ma situation et celle de mes proches, qui ont eu le rôle également de proche-aidants comme moi, ma maman a fait le choix de pouvoir partir dans la dignité. Un choix forcé face à l’inéluctable, mais un choix quand même de rester maître de son destin et, sûrement, d’épargner à ses proches son inévitable déchéance physique et psychique. Des images douloureuses et apaisantes malgré tout, gravées à jamais dans ma mémoire et celle de ma sœur. Le suicide assisté n’est pas simple à gérer pour ceux qui restent : si le départ se fait de la manière la plus sereine possible, les minutes qui le précèdent ont été pour nous d’une extrême violence. « Vivre avec » ces images, « vivre avec » ce choix, « vivre avec » l’absence. Un titre plus proche de mon vécu, de mon ressenti.

    Dans ce livre, je vous parle de mon expérience et seulement de la mienne. J’espère y trouver un moyen de tarir mes larmes, de coucher sur papier ces instants douloureux et de, surtout, remercier l’association EXIT Suisse romande qui œuvre, comme des anges, à alléger les souffrances du patient et de ses proches et à rendre le départ aussi doux que possible.

    D’aussi loin que je m’en souvienne, ma maman, ce petit bout de femme de 1m55, a toujours émis le souhait de partir dans la dignité. Même en pleine santé, elle a toujours su et fait savoir à ses proches qu’elle ne supporterait pas la dégradation physique et mentale. Qu’en cas de maladie incurable, son choix de pouvoir maîtriser son départ était indiscutable. Anticiper sa propre mort avant d’être dans l’incapacité d’en décider. Telle était sa décision. C’est facile et léger d’en parler quand on n’est pas au pied du mur. Chez nous le sujet n’a jamais été tabou et tout le monde connaissait la position de chacun par rapport à ça. Les adhésions à EXIT Suisse romande étaient faites, parce que c’est en pleine possession de ses moyens qu’il faut faire les démarches… au cas où. Mais voilà, en parler ouvertement et se retrouver face à cette décision sont deux choses bien différentes. Et on espère toujours ne jamais en avoir besoin !

    L’association EXIT a été fondée à Genève en 1982, mais est née en Angleterre en 1935. Les membres revendiquent le droit et la possibilité de refuser un éventuel acharnement thérapeutique au cas où celui-ci leur paraîtrait abusif. Ils revendiquent également le droit d’être à l’abri de la douleur

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