Elle est en quelque sorte la régionale de l’étape : de 1993 à 2008, Évelyne Bloch-Dano a tenu dans Le Magazine littéraire une chronique sur les maisons d’écrivains. Cette fois-ci, les rôles s’inversent, et c’est elle qui reçoit de la visite à L’Étang-la-Ville, où elle s’est installée en 1990. Dès notre arrivée dans le salon, on est frappé par le minimalisme des lieux. À part un vinyle d’Imagine de John Lennon, à première vue, peu de détails attirent l’œil. La faute aux flammes : les lieux ont connu deux incendies qui ont emporté bibelots, livres et garde-robe. « La seconde fois, mon mari et moi avons perdu tous nos vêtements, se souvient Évelyne Bloch-Dano. Je me suis rarement habillée chez Dior, mais c’était quand même désagréable. Enfin, ça apprend à relativiser… » Au-dessus d’une bibliothèque où Proust et Balzac règnent en maîtres, on remarque trois éléphants en bois, rapportés du Kenya : « J’y avais voyagé
DANS LA BONNE POSTURE
Mar 21, 2024
6 minutes
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