Dieu, Christ et le monde: Essai

Par Ida Djengue

L’être humain a été créé par Dieu. Mais dans sa volonté d’indépendance, il préfère s’autogérer et génère les malheurs contre lesquels il prétend se battre afin de s’en débarrasser.
Son désir d’agir seul, sans l’aide de son créateur dont il juge la présence et la Parole de vérité inutiles, met à nu sa vulnérabilité, sa cruauté, et le caractère injuste de ses décisions concernant l’administration de ses semblables qui, dans leurs faits et gestes quotidiens, n’ont de cesse de copier maladroitement Dieu dont ils tiennent à se défaire en prenant le contrepied de sa Parole de vie, ce qui n’arrange rien à ses souffrances. 
Pourtant la dévotion au sexe, aux drogues dures, à la violence, la vacuité spirituelle qui constitue le socle qui mène l’humanité à la perdition ne sont que l’expression de la soif de son âme, « emportée à tout vent de doctrine » selon les termes de l’apôtre Paul, une âme qui n’aspire qu’à la restauration à elle amenée avec amour par le Seigneur Jésus-Christ. Dès lors, le retour à la source Christ est plus que jamais impératif.

EXTRAIT

La société s'organise

Oui, elle s’organise : elle dispose des caméras partout, censées filmer toute scène, tout individu suspect(e) ou toute personne qui pour une raison ou pour une autre serait recherchée par les forces de l’ordre. Des caméras dont le devoir est d’immortaliser le quotidien de citoyens dans leurs gestes de tous les jours, et qui très souvent deviennent les témoins de scènes macabres que l’on n’a pas pu éviter. La société a son armada de pédopsychiatres, de psychologues, et verse même dans le paranormal, car elle a compris que de plus en plus, tout n’est toujours pas « normal ». Des conseillers en diverses disciplines voient le jour, dans l’optique de conseiller les populations dites fragiles, c’est-à-dire, les femmes, les enfants, les personnes âgées. On en vient même à enseigner à ces couches de populations dites fragiles des techniques de self défense.


À PROPOS DE L'AUTEUR

Ida Djengue Ngwete est née en 1974 à Bordeaux et a grandi au Cameroun. Après l’obtention de son baccalauréat A4 allemand, elle fit plusieurs stages, et elle officie aujourd’hui en tant qu’enseignante de la langue allemande dans un centre de langue agréée.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 22 nov. 2019
• ISBN: 9791037702081

Aperçu du livre

Le 12 octobre 2018

23 h 50

À l’origine, l’être humain carbure à l’essence divine.

Or à cause des péchés de l’Église et du manque de la notion du pardon (le monde doit savoir pardonner les péchés de l’Église dirigée après tout par des êtres humains qui sont faillibles et ayant rejeté l’autorité de Dieu qui est parfait), Dieu a été condamné par les législateurs humains et écarté du projet sociétal.

Pourtant il n’y a pas de plus grande erreur que de prétendre gérer l’humanité en en excluant Son Créateur qui est Dieu.

Ainsi le législateur humain apprête des textes, des lois qui se déclinent en trois volets :

L’être humain a la pleine conscience d’après les lois établies, qu’il est interdit de voler, de tuer, de frapper son prochain, etc. Si d’aventure il transgressait ladite loi, il commettrait alors un délit et devrait s’attendre à une sanction.

Un individu se rend coupable de vol par exemple. Il est poursuivi par la juridiction compétente qui concerne le type de délit commis, il est jugé et frappé d’une sanction privative de liberté et/ou du paiement d’une amende.

La vie du prévenu est fouillée de fond en comble, afin d’en apprendre plus sur lui, c’est-à-dire savoir qui il est : on interroge ses parents, ses amis, ses collègues, ses enseignants pour s’assurer s’il n’a pas été victime par le passé de traumatismes non traités et qu’il répèterait machinalement sur la personne d’autrui par motif de vengeance ou par pure folie. Bref, l’on voudrait s’assurer du degré de responsabilité du prévenu en ce qui concerne son délit.

Quelle conséquence observe-t-on ?

Malgré tout ce programme visant à organiser « le vivre ensemble », la société fourmille de plus en plus de monstres rivalisant d’ingéniosité à faire le mal.

Pourquoi ?

Une loi qui exclut Dieu et les fruits de l’Esprit tels que l’Amour, le Pardon, la Bonté, la communion avec l’Esprit-Saint est une loi sans fondement solide. En effet, ces éléments précités sont les fondamentaux avec lesquels Dieu a créé et toujours géré l’être humain et qui, chose incontournable, sont également les éléments constitutifs de ce Dieu que nos sociétés dites laïques rejettent. Dieu est bien Amour, Esprit, et Vie. Ainsi, toi qui condamnes, tu es toi aussi condamnable, aussi coupable que celui que tu enfermes derrière les barreaux, car tu t’appuies sur des lois qui ont exclu Dieu et prennent pour appui la sagesse des Hommes, se basant sur les rudiments du monde tels que la laïcité, la connaissance du bien et du mal. Il est inadmissible que le monde soit géré sans Dieu, puisque Dieu lui-même a maudit celui qui se base sur l’intelligence humaine.

Jérémie 17 : 5 « Ainsi parle l’Éternel : maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de l’Éternel » !

Regardons une minute la sagesse de Dieu. Dieu a fait une promesse à Abraham et à sa femme Sara : Genèse 17:19 « Dieu dit : certainement, Sara, ta femme, t’enfantera un fils ; et tu l’appelleras du nom d’Isaac. J’établirai mon alliance avec lui comme une alliance perpétuelle pour sa postérité après lui ».

Or nous savons que Sara dans son impatience avait déjà demandé à Abraham d’aller vers sa servante Agar, afin qu’elle ait des enfants par elle. Genèse 16 : 2 « Et Saraï dit à Abram : voici, l’Éternel m’a rendue stérile ; viens, je te prie vers ma servante ; peut-être aurai-je par elle des enfants. Abram écouta la voix de Saraï ».

Or ceci n’étant pas le plan de Dieu, mais bien le fruit de l’impatience, la mésentente ne tarda pas à s’installer entre les deux femmes. Et Saraï maltraita Agar tant et si bien qu’elle finit par fuir loin de sa maîtresse.

Genèse 16 : 6 « Alors Saraï la maltraita ; et Agar s’enfuit loin d’elle ».

Cette mésentente qui aurait dû être le point de départ d’une guerre sans merci entre les descendants de ces deux femmes, a pourtant trouvé résolution de façon juste par Dieu qui a donné un avenir glorieux aussi bien au fils de la promesse qu’au fils de l’impatience.

Genèse 17 : 20 « À l’égard d’Ismaël, je t’ai exaucé. Voici je le bénirai, je le rendrai fécond et je le multiplierai à l’infini ; il engendrera douze princes et je ferai de lui une grande nation ».

Genèse 17 : 21 « J’établirai mon alliance avec Isaac que Sara t’enfantera à cette époque-ci de l’année