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La carte d'identité de Dieu: Religion
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La carte d'identité de Dieu: Religion
Livre électronique224 pages2 heures

La carte d'identité de Dieu: Religion

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À propos de ce livre électronique

Où se trouvait Dieu avant la création des cieux ? Beaucoup de questions, mais les réponses ne sont pas toujours évidentes...

Mais ma question sur le lieu où se trouvait Dieu avant la création des cieux et de la terre n' a pas trouvé de réponse. Évidemment que les deux réponses ne m'ont guère convaincu mais je fus très diplomatique et revins avec une autre question : il existe un hadith, ou tradition du prophète (SAW ), rapporté par Abu Hurayra dans lequel le prophète (je citai le hadith en arabe) dit : " Dieu descend au dernier ciel, le ciel le plus proche de la terre chaque nuit à partir du dernier tiers de la nuit et dit : lequel de mes serviteurs est en train de me demander afin que je lui donne ? Lequel de mes serviteurs est en train de demander pardon afin que je lui pardonne ? Il en est ainsi jusqu' à l'aurore. " Alors vint un troisième intervenant, un théologien qui dit : mon frère shabane, pour des questions de cet acabit, prière de discuter en privé avec un théologien, car pour des personnes moins instruites cela sonne comme des contradictions entre les versets et cela pourra nuire à leur foi. Répondant à ma question, il dit: primo ce hadith est authentique mais que c' est bien le prophète de l' islam qui l'a dit. Mais comment descend-il, eux n'en ont aucune idée. Mais ils croient à cette assertion du prophète.

Cet ouvrage aborde des réflexions et des questionnements divers, personnels et universels, sur Dieu, la religion, l'Islam et le prophète.

EXTRAIT

Et donc après l’avoir tué, Dieu ressuscita UZAIR cent ans après, mais bien avant lui, la cité ou Jérusalem dit-on, avait été reconstruite soixante-dix ans plus tard et recolonisé par ses habitants, après le retour des Fils d’Israël. Vous aurez remarqué qu’il y avait un dialogue entre le ressuscité et l’ange de Dieu et c’est de l’ordre normal des choses. J’avais dit qu’UZAIR (paix et bénédiction de Dieu sur lui) était un prophète. Dieu s’est toujours adressé aux hommes ou à ses créatures par le truchement de ses prophètes. Pour reprendre mon histoire, le ressuscité UZAIR rentra chez lui, cent ans après qu’il eut quitté, et ceci dans le même état physique dans lequel il était cent ans auparavant. Une fois à la maison, il retrouva un vieil homme qu’il ne reconnut pas. C’était son fils, il dit aux habitants de sa demeure, je suis UZAIR. On savait qu’il y avait vécu, qu’il avait voyagé et qu’il était porté disparu. La longévité des Hommes était avérée.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Yahya Shabane est né en 1985 à Sokode dans la préfecture de Tchaoudjo. Après son bac en 2005 il s'inscrit à la faculté de droit et de sciences politiques d' où il sort avec deux maîtrises : l'une en sciences politiques et l'autre en droit public.
Il est musulman sunnite du rite malikite et soufi. Il travaille dans une étude notariale comme juriste collaborateur à Lomé au Togo.
LangueFrançais
Date de sortie12 avr. 2019
ISBN9782851135377
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    Aperçu du livre

    La carte d'identité de Dieu - Yahya Shabane

    Yahya Shabane

    La carte d’identité de Dieu

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    © Lys Bleu Éditions – Yahya Shabane

    ISBN : 978-2-85113-537-7

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayant cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivant du Code de la propriété intellectuelle.

    Je dédie cet ouvrage à mes ascendants

    SHEIK SALISS SHABANE ET

    HADJA SAMAROU ZENAB TRAORE,

    Que Dieu vous bénisse !

    Avant-propos

    À la question d’une jeune élève de sixième année à Albert EINSTEIN de savoir s’il croyait en Dieu, il répondit : « Je ne suis pas un athée. Le problème en question est trop vaste pour notre pensée limitée. Nous sommes dans la position d’un petit enfant qui entre dans une immense librairie remplie de livres écrits en de nombreuses langues. L’enfant sait que quelqu’un a dû écrire ces livres. Il ne sait pas comment. Il ne comprend pas les langages dans lesquels ils sont écrits. L’enfant suspecte vaguement un ordre mystérieux dans l’arrangement des livres, mais ne maîtrise pas toutes les susceptibilités. L’attitude de cet enfant est la plupart du temps celle des êtres humains intelligents envers Dieu. Nous voyons l’univers fonctionnant merveilleusement et obéissant à certaines lois, mais ne les comprenons que vaguement. »

    L’observation réfléchie de l’environnement dans lequel nous vivons, évoluons ; un regard attentionné sur notre personne, sur la nature, sur d’autres créatures que nous côtoyons, sur notre propre vécu quotidien, nous pousse à croire à l’existence d’un esprit bien supérieur à celui de l’homme et devant lequel on doit se montrer fort humble. Fort de ce constat, Dieu dit dans le Coran au chapitre 3, La famille d’IMRANE, verset 190 :

    « EN VÉRITÉ, DANS LA CRÉATION DES CIEUX ET DE LA TERRE ET DANS L’ALTERNANCE DE LA NUIT ET DU JOUR, IL Y A CERTES DES SIGNES POUR LES DOUÉS D’INTELLIGENCE. »

    D’une manière ou d’une autre, nous sommes tous croyants, même celui qui estime qu’il est athée, est un croyant, pour la simple raison qu’il croit qu’il ne croit pas à l’existence d’un Dieu créateur. En réalité, l’on ne peut réellement vivre sans croire à quelque chose, car vivre c’est croire. On a tous la foi en quelque chose, si tant est que la définition simpliste de la foi est la force originelle intérieure. En nous, il se trouve un sentiment de l’existence d’une force transcendante qui guide nos actions, nos faits et agissements. Ce sentiment qu’on ne peut guère expliquer est conforté par nos limites quotidiennes de pouvoir connaître ou comprendre le mystère de la vie. On n’explique pas la foi ; on ne démontre pas la foi non plus. Vouloir démontrer une vie après la mort est comparable à celui qui estime avoir séjourné sur le soleil ; ce qui est a priori inconcevable et inimaginable. Cela est également similaire à celui qui prétend ramener hier à aujourd’hui, ce que les plus grands magiciens n’ont pas réussi à réaliser à ce jour. Pourquoi faut-il vivre si la mort est notre destination finale à tous ? Qu’est qui se passe après la mort ? Nos pensées et réflexions n’ont pas toujours pu nous satisfaire éloquemment sur les réponses à ces questions. Contrairement aux religions monothéistes qui sont fondées sur la croyance en un Dieu unique auquel il faut éviter d’associer d’autres divinités, quelles qu’elles soient ; l’idolâtrie ne récuse pas la croyance d’un Dieu créateur qui transcende tout. Mais les adeptes de ces croyances trouvent dans leurs idoles des intermédiaires entre eux et Dieu. Il est fait allusion à cette philosophie et croyance dans le coran au chapitre 39, les Groupes, verset 3.

    « C’EST À DIEU QU’APPARTIENT LA RELIGION PURE. TANDIS QUE CEUX QUI PRENNENT DES PROTECTEURS EN DEHORS DE LUI (DISENT) : NOUS NE LES ADORONS QUE POUR QU’ILS NOUS RAPPROCHENT DAVANTAGE DE DIEU. »

    En clair, pour les polythéistes, Dieu le créateur des cieux existe bel et bien, les idoles sont juste des intermédiaires par lesquels ils communiquent avec Lui.

    L’Islam reste une religion de tolérance, de paix et d’acceptation de l’autre. J’imagine le scepticisme du lecteur par rapport à cette assertion ; l’islam, religion de paix avec le djihadisme et l’extrémisme islamique qui ne cessent d’émietter toute la planète terre ? Il ne se passe de jour sans entendre que tel djihadiste a fait exploser sa ceinture tuant avec lui d’innocentes personnes. Beaucoup de sang a coulé à cause des actes abjects des adeptes de l’obscurantisme. Il est cependant difficile de comprendre les motivations réelles des candidats à la mort. Plusieurs théories ont été développées pour justifier leurs agissements. Parmi celles-ci figure la théorie du complot, c’est-à-dire des personnes non musulmanes qui viennent avec un manteau de musulman pour perpétrer un attentat juste pour jeter l’opprobre sur l’Islam. Cette théorie ne m’a jamais convaincu. Je pouvais la comprendre et l’accepter si les instigateurs n’y périssaient pas et y trouvaient une manière d’échapper au calvaire de leur folie. Mais en général, ils sont les premières victimes. Et l’on est en droit de se demander l’objectif poursuivi par ces fous de Dieu ? Est-ce vraiment la recherche du paradis ?

    Alors même que l’islam énonce le principe de la liberté de conscience et recommande la tolérance vis-à-vis des non-croyants. Coran, chapitre 6, les bestiaux, verset 108 :

    « N’INJURIEZ PAS CEUX QU’ILS INVOQUENT, EN DEHORS DE DIEU, CAR PAR AGRESSIVITÉ, ILS INJURIERAIENT DIEU DANS LEUR IGNORANCE. DE MÊME, NOUS AVONS ENJOLIVÉ AUX YEUX DE CHAQUE COMMUNAUTÉ SA PROPRE ACTION. ENSUITE, C’EST VERS LEUR SEIGNEUR QUE SERA LEUR RETOUR ; ET IL LES INFORMERA DE CE QU’ILS ŒUVRAIENT. »

    Ce verset du coran est en effet on ne peut plus clair, il faut méconnaître l’Islam pour la qualifier d’une religion de violence. Déjà une religion qui recommande à ces fidèles d’éviter d’injurier toute autre divinité faisant l’objet d’adoration par d’autres personnes composant le corps social, je crois que c’est de la tolérance ou au mieux c’est la consécration de la liberté de conscience.

    La réalité « Dieu » fut est et demeurera un mystère. Dans un meilleur monde si Dieu est mystère pour les agnostiques et athées, il ne devrait pas l’être pour les croyants. Dieu aurait dû être une certitude, une évidence pour les fidèles. Malheureusement, il n’en est rien. Dieu est toujours resté un mythe, un mythe qui ne favorise pas l’adoration du croyant soumis. Le plus étonnant est l’attitude des hommes de Dieu, des érudits qui souffrent quand des questions sur la réalité de Dieu leur sont posées ; ils restent ambigus sur l’essence de la divinité.

    La réalité « Dieu » est entourée d’innombrables clichés qui en mon sens sont une insulte à la Grandeur de Sa transcendance. De ces clichés, il y en a un qui confine Dieu sur un siège où il est assis entouré de ses plus proches collaborateurs à sa droite et à sa gauche. Dieu a-t-il un corps physique ou est-il un esprit ? Est-il partout ou a-t-il un siège social ?

    Cette réflexion se présente dans un cadre bien défini, l’Islam. Effectivement, cette réflexion sur la connaissance de Dieu est fondée sur les croyances, philosophies, dogmes islamiques qui loin d’être homogènes, sont en vérité très disparates et divergentes.

    Après l’introduction, un bref aperçu sur l’islam et ses sources seront abordés ; la différence entre la loi commune (charia) et la loi particulière ou spéciale (AL AKIQA) ; la profonde connaissance de Dieu et enfin une conclusion. 

    Introduction

    Au nom de Dieu, Clément et Miséricordieux, toute la louange est à Dieu, seigneur des mondes et maître du jour du jugement. Que la prière et le salut soient sur le plus Saint des prophètes et le plus grand phare de la connaissance divine grandiose, en qui Dieu le très haut a manifesté sa grandeur ; l’immensité de l’être divin et de qui le degré est la synthèse absolue de tous les noms et attributs de la divinité, notre maître Mohamed (Sala lahou aleyi wasalam) (forme abrégée de cette formule est saw) qui signifie Paix et Bénédiction de Dieu sur lui ainsi que sur sa famille, ses compagnons justes qui ont enseigné la droiture ; ainsi que ceux qui les suivirent et ceux qui suivent ces derniers. On n’a pas accès à Dieu par le biais des livres révélés. Dans les livres révélés se trouvent les lois divines, les recommandations bref tout sauf la réalité divine qui demeure un mystère.

    De ses cent quatre livres révélés à « ses » différents prophètes selon la croyance islamique, Dieu ne s’est jamais décrit dans aucun de ses livres sinon un prophète d’une si grande notoriété comme Moussa (Moise) qui s’adressait directement à Dieu sans l’intermédiaire d’un quelconque ange n’aurait pas pu lui demander, alors qu’il avait déjà le livre saint qui lui était révélé (la Thora)

    « APPARAIS À MOI AFIN QUE JE TE VOIE ».

    Dans un dialogue entre le saint prophète et Dieu appelé hadith Kudus (littéralement, un dialogue entre Dieu et son prophète) et rapporté par le compagnon du saint prophète Said HOUDRI, Dieu interpella ses serviteurs :

    « CONNAIS-MOI AVANT DE M’ADORER, SI TU NE ME CONNAIS PAS COMMENT POURRAS – TU M’ADORER ? »

    Mais malheureusement, l’interprétation que plusieurs érudits donnent à cette assertion divine par le truchement de la parole prophétique est à mon sens caricaturale. En effet, la plupart des érudits que j’ai pu entendre ou interroger sur le sens ou l’interprétation à donner sur la connaissance de Dieu abordée sur le sujet ci – haut, la confine dans la connaissance de la charia (ensemble des règles spirituelles, sociales, commerciales, successorales, pénales et autres telles que l’enseigne le Coran et les paroles du saint prophète, paix et salut de Dieu sur lui).

    Étonnant, Dieu se substitue-t-il à ses règles ? Les règles et les lois de Dieu sont-elles Dieu ? Sûrement pas. Alors, il y a quelque chose d’incompréhensible. Si je suis d’avis qu’il faut connaître la charia avant de pouvoir bien vouer un culte à Dieu, je reste dubitatif quand il s’agit de confiner la connaissance de Dieu à la connaissance de la charia. Alors j’en suis arrivé à la conclusion selon laquelle c’est soit les érudits qui ne comprenaient pas le message divin, soit il existait un langage ésotérique auquel le musulman ordinaire que je suis n’a pas accès, mais que comprennent les initiés ou érudits qui pour des raisons que je ne maîtrise pas, ont décidé de garder dans un coffre-fort, loin de la grande foule. Je suis marqué par les disparités des croyances dans l’Islam entre les musulmans qui partagent un même livre révélé (le Coran) une même direction pour la prière (la Kaaba) et un même prophète (Mohammed ibn Abdallah ibn Abdul Muttalab).

    Dans ce qui est convenu d’appeler le dernier verset du Coran (cela reste discutable) ou du moins le dernier verset de valeur impérative ; les autres étant des versets qui sont plus d’ordre moral, il fut annoncé l’étape ultime de l’islam en ces termes : 

    « AUJOURD’HUI, J’AI PARACHEVÉ VOTRE RELIGION ; JE VOUS AI ACCORDÉ MA GRÂCE TOUT ENTIÈRE ET J’AI AGRÉÉ L’ISLAM POUR VOUS COMME RELIGION » Coran, chapitre 5, la table servie, verset 3

    Ce verset a été révélé le jour d’Arafat, lorsque le saint prophète effectua son dernier Hadj et acheva la révélation coranique. Mais une question me tarauda l’esprit. Pourquoi au sein d’une religion parachevée, il existe des courants de pensée aussi disparates comparables au jour et la nuit ? Il m’a été dit que la parole de Dieu et la parole du saint prophète requéraient des interprétations et c’est la base du point d’achoppement entre les différents courants de pensée. La différence doctrinale qui n’est pas a priori mauvaise en soi est le plus souvent instrumentalisée par l’ignorance des fidèles, par les clichés et aussi par des mains invisibles de mauvaise foi. 

    UNE VUE SUR L’ISLAM

    « LES BÉDOUINS (ARABES) ONT DIT : NOUS AVONS LA FOI DIS (TOI MOHAMAD DIS LEUR) VOUS N’AVEZ PAS LA FOI. DITES PLUTÔT, NOUS SOMMES SIMPLEMENT SOUMIS, CAR LA FOI N’A PAS ENCORE PÉNÉTRÉ VOS CŒURS. » Coran, chapitre 106 les appartements verset 14.

    À travers ce verset, une scission est opérée entre le croyant et le musulman, ce qui veut dire le soumis ou le musulman n’est pas automatiquement le croyant, mais le croyant est forcément un soumis. Dieu dans le Coran s’adresse aux hommes en ces termes « Ho, les Hommes », « Ho, les infidèles » ; « Ho toi le prophète » mais dans la plupart des cas il s’adresse aux croyants en disant « vous qui avez cru » mais ne s’est jamais adressé aux musulmans.

    Omar Ibn Abi Thalib, deuxième calife de l’Islam après le décès du prophète rapporte dans un Hadith connu sous le nom de hadith Jibril.

    « UN JOUR ALORS QUE NOUS ÉTIONS ASSIS AVEC LE PROPHÈTE, VINT À NOUS UN HOMME TOUT VÊTU DE BLANC, NOIRS ÉTAIENT SES CHEVEUX, IL NE PRÉSENTAIT AUCUN SIGNE D’UN VOYAGEUR, AUCUN D’ENTRE NOUS NE LE CONNAISSAIT. IL S’ASSIT FACE AU PROPHETE, MIT SES GENOUX CONTRE CEUX DU PROPHETE, POSA SES PAUMES DE MAINS SUR LES CUISSES DU PROPHETE ET DIT O TOI MOHAMED, RENSEIGNE-MOI SUR L’ISLAM.

    L’ISLAM C’EST ADORER DIEU SANS RIEN LUI ASSOCIER, D’OBSERVER LES CINQ PRIÈRES QUOTIDIENNES, DE S’ACQUITTER DE LA ZAKAT OU L’AUMÔNE LÉGALE, DE JEÛNER LE MOIS DE RAMADAN, ET D’EFFECTUER LE HADJ OU LE PÈLERINAGE À LA MECQUE SI L’ON A LES MOYENS. TU AS DIT VRAI, RÉPONDIT L’HOMME QUI QUESTIONNA LE PROPHÈTE, NOUS FUMES ÉTONNÉS QUE CELUI QUI INTERROGE, CONFIRME LA RÉPONSE DONNÉE.

    INFORME-MOI AU SUJET DE LA FOI, LE SAINT PROPHETE (SAW) RÉPONDIT :

    LA FOI EST DE CROIRE EN DIEU, À SES ANGES, AUX PROPHÈTES, AUX LIVRES RÉVÉLÉS, AU JOUR DU JUGEMENT DERNIER, À LA PRÉDESTINATION AUSSI BIEN DU MAL QUE DU BIEN. L’HOMME DIT ENCORE AU PROPHETE, TU AS DIT LA VÉRITÉ. IL INTERROGEA À NOUVEAU, INFORME-MOI SUR LA PERFECTION OU LA BIENSÉANCE. LE PROPHÈTE (SAW) RÉPONDIT :

    C’EST LA CAPACITÉ À POUVOIR ADORER DIEU COMME SI TU LE VOYAIS, CAR SI TU NE LE VOIS PAS, CERTAINEMENT LUI IL TE VOIT.

    INFORME-MOI À PRÉSENT SUR L’HEURE (LA FIN DU MONDE) L’INTERROGATEUR ET L’INTERROGÉ N’EN SAVENT ABSOLUMENT RIEN, RÉPONDIT LE PROPHÈTE. RENSEIGNE-MOI SUR LES SIGNES.

    QUAND LA FEMME ENFANTERA SON MAÎTRE, LES PASTEURS DE CHAMEAUX SE VANTERONT DANS L’ÉDIFICATION DES CONSTRUCTIONS. TELS SONT LES SIGNES PRÉCURSEURS DE L’HEURE, DIT LE PROPHÈTE. L’HOMME PRIT CONGÉ DE NOUS ET LE PROPHÈTE (DEMANDA) : OMAR CONNAIS-TU L’INTERROGATEUR ?

    DIEU ET SON PROPHETE SAVENT REPONDIT OMAR.

    C’EST L’ANGE GABRIEL QUI VINT AFIN DE VOUS RENSEIGNER SUR VOTRE RELIGION NOUS INFORMA LE PROPHÈTE. »

    L’enseignement fondamental de cette parole du prophète (SAW) c’est le distinguo qui est fait entre les fidèles musulmans. Les fidèles de Mohamed (saw) ne logent pas à la même enseigne. En Islam, certains sont meilleurs aux autres, car il y a des grades. Les conditions pour y accéder sont bel et bien définies par Dieu lui-même.

    La croyance et la pratique des cinq piliers de l’Islam font accéder au premier grade, celui du musulman (Muslim). La croyance aux six piliers de la foi permet d’atteindre le grade du croyant (Mumin).

    La pratique et la croyance à l’unique pilier de la perfection conduisent au grade de l’excellence (Muh sin).

    Première partie :

    Les différents niveaux de croyance dans l’islam

    Chapitre un

    L’islam et les musulmans

    Le statut du musulman tient à la pratique des actions bien déterminées connues sous le vocable des cinq piliers de l’Islam qui sont la profession de foi, les cinq prières quotidiennes, l’aumône légale, le jeûne du mois de ramadan et le pèlerinage à la Mecque (Hajj) comme le mentionna

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