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La dompteuse de feu: Le commencement
La dompteuse de feu: Le commencement
La dompteuse de feu: Le commencement
Livre électronique223 pages3 heures

La dompteuse de feu: Le commencement

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À propos de ce livre électronique

Un matin, Cookie se rend compte qu'elle n'est finalement pas une fille comme les autres...

Cookie est une jeune fille ordinaire qui vit à Paris et travaille dans une boutique de bandes dessinées. Elle découvre un jour qu’elle n’est pas si ordinaire que ça et même carrément spéciale ! Un monde dont elle ne connaît rien, apprendre à maîtriser des pouvoirs étranges et jongler entre sa nouvelle vie et son quotidien dans le monde dans lequel elle vit depuis toujours... Cookie vous emmène dans son aventure. Elle devra faire face à ses sentiments et se préparer à la guerre qui gronde aux portes du royaume des sorciers, dépoussiérant leurs us et coutumes à coup de talons compensés. Heureusement elle pourra compter sur l’aide de nouveaux compagnons : Gwendal, un jeune homme courageux et plein d’humour, Vendrix, grand sorcier chauve légèrement flippant, Cornélius le maître mage, Fraisia petite sorcière blonde pas si candide que ça.. sans oublier Caleb, dit Monsieur Parfait.

Laissez-vous embarquer par ce roman fantastique passionnant et suivez les aventures de Cookie face à la guerre qui gronde aux portes du royaume de sorciers.

EXTRAIT

Mon cœur battait la chamade, je n’en revenais pas de ce spectacle époustouflant ! Cela aurait dû me faire peur. Au moins un peu. Après tout si je me retrouvais à devoir combattre un sorcier je risquais d’être sacrément amochée à l’instar du petit romain. Je ne pouvais m’empêcher d’être admirative, cet homme était bluffant. Storm posa son museau sur ma cuisse et me regarda intensément il savait ce que je pensais et je lus dans son regard que je ne valais pas moins que le grand gothique. M’enfin, ça, c’est son avis, j’avoue ne pas être aussi sûre que lui de cela.
— Pfff quel prétentieux ce type, grommela mon voisin le pénible.
Un rictus mauvais étira mes lèvres.
— Je rêve ou c’est de la jalousie que je sens poindre dans l’intonation de ta voix mon cher Gwendal ?
— Moi ? Jaloux de ce… gorille ? Non mais c’est une blague j’espère !
— Haha, il est jaloux, il est jaloux. Niark, niark, pauvre type va !
— Me cherche pas feu follet, ou je te flanque une raclée.
— Ouuuuh, il est vexé le pauvre petit bonhomme.
— Pfff, tu m’énerves, je ne t’écoute même plus.
J’éclatais de rire. Il avait beau être le roi des casse-pieds, au moins il me faisait rire. Les combats s’enchaînèrent rivalisant chaque fois, de puissance et de beauté. Il n’y a pas à dire, j’adore ce monde magique, je vais songer à m’installer ici au moins, je n’aurai pas à me cacher sans cesse. Mais, et Jeremy ? Non, finalement c’était bête comme idée. Gwendal se leva soudain et se dirigea vers le podium. Non d’un chien, il participe ! Mais, il est fou, il va se faire ratatiner !

À PROPOS DE L'AUTEUR

Danaë Petit a toujours su qu’elle écrirait : enfant, elle écrivait de petites histoires qu’elle assemblait dans des classeurs, adolescente elle s’est découvert poétesse et adulte elle nous propose ce premier roman écrit en plusieurs années.
LangueFrançais
Date de sortie24 juil. 2018
ISBN9782378773038
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    Aperçu du livre

    La dompteuse de feu - Danae Petit

    Danaë Petit

    Dompteuse de Feu

    Le commencement

    Roman

    https://lh4.googleusercontent.com/ycRfQ7XCWLAnHKAUKxt--ZgA2Tk9nR5ITn66GuqoFd_3JKqp5G702Iw2GnZDhayPX8VaxIzTUfw7T8N2cM0E-uuVpP-H6n77mQdOvpH8GM70YSMgax3FqA4SEYHI6UDg_tU85i1ASbalg068-g

    © Lys Bleu Éditions–Danaë Petit

    ISBN : 978-2-37877- 303-8

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    Remerciements

    Quelques remerciements de rigueur, tout de même, ben oui, ça se fait un peu ;) Je tenais à remercier particulièrement l’homme qui a le plus inspiré ce roman, mon papa, qui m’a poussé à croire en mes rêves et dans mon envie d’écrire un livre qu’un jour tout un chacun pourrait avoir dans sa bibliothèque. Par ailleurs, bibliothécaire de son état, je lui dois les longs après-midi que j’ai passées perdue dans les méandres de royaumes merveilleux, au fil des rayonnages, et qui ont participé pour beaucoup à mon amour des livres.

    Un grand merci à C. M et S de m’avoir écouté à chaque étape, vous lire les changements et évolutions, ainsi que pour votre soutien mais surtout pour avoir été les premières à vous attacher à mes gentils personnages. Merci à M-G pour l’avoir lu, relu, re-relu, re-re-relu… Sans t’en lasser et m’encourageant parce que tu l’aimais chaque fois davantage, à chaque nouvelle lecture et chaque nouveau changement. Cookie a beaucoup évolué grâce à toi. Et pas qu’elle d’ailleurs.

    Et enfin, à mon époux J-G qui a été d’une patience d’ange avec une casse-pied, une pénible, que dis-je la reine des relous que j’ai pu être tout au long de cette aventure, pendant les périodes de stress et de doute. Merci pour ton soutien indéfetible et tes encouragements sans faille.

    1

    Mon nom est Cookie, j’ai 21 ans. Oui oui, Cookie est bien mon prénom, Cookie Winlow. Des gens choisissent de nommer leur enfant comme des personnages bibliques ou de film. Eh ben non. Moi, j’ai le nom d’un biscuit. Écoutez, je n’y peux rien si ma mère avait des idées saugrenues. D’ailleurs, je vous mets au défi de trouver un boulot ou de paraître sérieux à un entretien d’embauche avec un nom pareil. Enfin, moi, Cookie je vais vous embarquer dans une histoire folle. La mienne en fait.

    Pour faire plus ample connaissance, j’habite à Paris, je suis seule avec mes trois chats dans un petit studio du centre-ville. Studio qui au passage me coûte bonbon. Enfin c’est le prix à payer quand on souhaite habiter les beaux quartiers d’une capitale telle que Paris. Ma famille ? Pour faire court je n’en ai pas, bon il y a mes trois boules de poils mais certains me prennent pour une folle quand je les inclus dans la notion de famille. Nous avons donc Vénus, ou plutôt princesse Vénus. Sacré de Birmanie de son état. Amoureuse de tous les membres masculins de l’espèce humaine qu’elle croise et sacrément prétentieuse par-dessus le marché. Atlas, siamois, et de fait hautain et râleur professionnel, mais tellement mignon quand il veut. Et enfin, ma petite Athéna, la mamie de la troupe. Mon premier bébé, petite boule de poils tigrée et blanche, voleuse de poubelles comme personne.

    Actuellement je vis donc seule avec ma famille de chat et j’ai un boulot assez plaisant. Je travaille dans une boutique de bandes dessinées. Mes horaires sont sympas et puis j’ai un samedi sur deux. Avant, je travaillais dans un fast food mais j’ai dû me rendre à l’évidence : les frites, c’est pas pour moi. Ben oui quoi, vous vous attendiez à quoi ? Employée dans une grande multinationale cotée en bourse ? Eh ben non ! Mon incroyable histoire commence avec la pendaison de crémaillère d’un de mes collègues. Après la fermeture du magasin, nous nous sommes rendus chez lui pour fêter ça dignement. La soirée s’est déroulée sans heurt et j’ai fini par rentrer chez moi vers minuit. Jusque là, rien d’anormal me direz-vous. C’est là que je l’ai vu pour la première fois, en prenant le métro. Un homme d’un certain âge, cheveux grisonnants et habillé de manière assez étrange genre sorti d’une autre époque. Un peu lointaine l’époque d’ailleurs, parce que faut le faire de porter une cape aussi miteuse dans la capitale de la mode. Je m’avançais tranquillement vers le quai pour prendre mon métro quand j’entendis.

    — Cookie ?

    Qu’est ce qu’il me veut lui et comment il connaît mon nom d’ailleurs ? Je choisis de passer mon chemin mais il m’appela de nouveau.

    — Cookie Winlow, je sais que tu m’entends. 

    Ohlà il connaît mon prénom et mon nom de famille je suis mal…

    Je décidais d’accélérer le pas. Mais il me suivait.

    Merde, comment je vais me sortir de ce guêpier, en temps normal les psychopathes qui cherchent à m’agresser ne connaissent pas mon nom !

    J’accélérais encore, le train arriva, et je me ruais dedans en heurtant un homme de plein fouet. Outch !

    — Je vous demande pardon, dis-je en me frottant le nez. Je ne vous avais pas vu, je suis désolée.

    — Cookie, non mais je rêve ! Cookie, qu’est ce que tu fais là ? s’exclama une voix un peu trop familière.

    — Jeremy !! Ah, ben, je prends le métro, comme tu vois.

    Je n’en revenais pas. Jeremy, le type avec qui j’avais coupé les ponts deux ans auparavant car… euh non c’est trop compliqué, passons.

    — Ouah Cookie, ce que tu as changé, ça te va drôlement bien.

    — Euh oui, merci.

    — Je suis super content de te voir qu’est-ce que tu deviens alors ? Rohlala Cookie Winlow si je m’étais douté, dit-il en se perdant dans ses pensées.

    Mouarf, pourquoi faut-il que sa manière de prononcer mon nom sonne toujours de façon si érotique… Euh pardon exotique, je voulais dire exotique évidemment.

    Dans la conversation, j’appris qu’il habitait sur Paris lui aussi, qu’il avait fini par quitter sa banlieue. Le temps passa si vite que je faillis louper mon arrêt. Je rentrai chez moi avec le nouveau numéro de téléphone de Jeremy dans la poche de mon jean, le cœur serré. Comme à leur habitude, mes chats se ruèrent sur moi quand j’ouvris la porte de mon appartement.

    — Oui oui voilà, je sais vous avez faim. J’arrive, laissez-moi le temps de me déchausser au moins.

    En nourrissant mes monstres, je repensais à Jeremy. Je revis avec une exactitude parfaite ses traits fins, ses lèvres pulpeuses sans trop l’être, s’étirer en ce sourire que j’aimais tant. Ses yeux d’une couleur indéfinissable qui me faisaient fondre, si beaux et profonds, ses jolis cheveux châtains coiffés avec du gel. Son corps fin et musclé. Hum… Y a pas à dire des gens si beaux ne devraient pas exister, ils ne sont là que pour me rappeler que moi, pauvre mortelle d’une banalité effrayante, je ne pourrai jamais imaginer me retrouver dans leurs bras… Bref, c’est pas tout ça mais je bosse demain quand même… Allez, au lit ! Une bonne nuit de sommeil m’aidera à oublier ces sombres pensées. Je me dirigeais vers mon lit et me glissais dans un t-shirt large servant de pyjama. Une fois emmitouflée dans ma couette, je zappais au hasard en espérant trouver le sommeil rapidement et oublier ma rencontre avec Jeremy. Mes yeux finirent par se clore c’est là que je vis une nouvelle fois le vieillard.

    — Cookie, pourquoi me fuis-tu ?

    — Hmm peut-être parce que je ne vous connais pas ! répondis-je, acerbe. Mais vous par contre vous connaissez mon nom, avouez que c’est flippant.

    — Tu ne dois pas avoir peur, je suis là pour t’apprendre.

    — Pardon ? Apprendre quoi ?

    — Qui tu es vraiment, tiens !

    — Euh, oui, mais encore ?

    — Tu dois apprendre que tu as des dons, et surtout à les maîtriser.

    — Vous plaisantez ? J’ai des dons ? Et de quels dons parlez-vous ?

    — Ne t’es tu jamais rendu compte que le feu n’avait aucune emprise sur toi ?

    — Écoutez monsieur, je… On ne se connaît pas et vous me faites vraiment peur.

    — Tu ne dois pas, tu es quelqu’un de spécial, et tu as des dons merveilleux que les dieux t’ont offerts, et je suis là pour t’aider à les maîtriser, les comprendre et t’en servir à bon escient. Je le vois, tu es terrorisée, tu ne comprends pas, je ne suis pas ton ennemi. Aie confiance en moi Cookie. 

    — Mais, je ne comprends pas. Et puis on est où ici ? C’est quoi cette pièce blanche genre je suis morte ?

    — Cette salle a été créée par mes soins afin que je puisse entrer en contact avec toi via tes rêves. Et pour répondre à ta question, parce que tu es quelqu’un de spécial. Tu comprendras bien vite.

    — Bon, mais je ne suis pas morte ?

    — Tu t’es juste couchée et endormie dans ton lit, pourquoi voudrais-tu être morte andouille ?!

    Je restais bête un instant.

    — Oui, bon certes mais alors si je ne suis pas morte, je peux faire ça !

    Je lui jetai une de mes chaussettes sales à la figure dans un vain espoir de… De je ne sais pas trop quoi en fait. Celle-ci retomba lamentablement par terre avant même d’avoir atteint sa cible.

    — Euh… Admettons que je vous fasse confiance… Qu’est-ce qui me dit que je prends la bonne décision ?

    — Écoute ton cœur.

    Je m’éveillais en sursaut, attrapais mon portable. Il était 4 h du matin. Pfff c’était quoi ça ? Trop bizarre… Je me rendormis et cette fois pas le moindre vieillard ne vint troubler mon sommeil.

    2

    8H20. Je m’éveillai à nouveau et me dirigeai vers ma douche. Je filai ensuite dans mon canapé et pris pour la première fois depuis des mois un bon petit déjeuner.

    — Euh… les chats… C’est pas que vous êtes flippants mais à m’encadrer comme ça j’ai vraiment l’impression d’avoir commis une infraction… Eh je vous signale quand même que vous avez tous eu à manger, est-ce que je viens piocher dans vos gamelles moi, hein ? Oh merde !! Faut que j’y aille !!

    Je descendis les marches quatre à quatre, vissai mon casque sur ma tête et enfourchai Billy Diamond. Ah oui, Billy Diamond est mon adorable petit scooter Vespa rose et blanc, je l’adore ! Je fonçais donc sur Billy dans les rues de Paris, et finit par arriver juste à temps à mon travail. Ouf. S’ensuivit une journée plutôt calme et banale, tellement calme d’ailleurs que je fermais seule le magasin. J’allais retrouver Billy pour rentrer quand soudain…

    — Aaahhh ! sursautais-je. Non mais je rêve !!! Qu’est ce que vous faites encore ici ?! Non seulement vous prenez possession de mes rêves, mais en plus vous me suivez jusqu’à mon travail ! Fichez-moi la paix.

    — Cookie, merci de t’inquiéter de ma santé et toi comment te portes-tu ?

    — Foutez le camp ! Mais pourquoi il me regarde comme ça ce type ?

    — Peut être parce qu’il n’y a que toi qui sois en mesure de me voir ?

    — Et merde ! En même temps je peux comprendre, je me disais aussi qu’il fallait y aller pour s’habiller comme ça à notre époque. C’est ridicule.

    — Qu’est-ce qui est le plus ridicule, le fou mal habillé ou la folle qui parle avec le fou mal habillé alors que personne d’autre qu’elle ne le voit… ?

    — Euh, joker ! Bon allez, fichez le camp ! Je ne plaisante pas.

    Je remontai sur Billy et disparus dans les rues de Paris. Une fois arrivée chez moi, je montais les escaliers aussi vite que possible et claquai la porte en soufflant. 

    — Mais c’est pas vrai !! J’le crois pas !! Qu’est ce que vous foutez chez moi ?

    — Tes chats sont adorables, de vraies boules d’amour.

    — Ah oui vous trouvez aussi ? Roooh non mais ça suffit ! Sortez de chez moi maintenant !

    — Cookie calme toi je suis là pour t’aider. Je te l’ai déjà dit.

    Cette fois j’étais vraiment en pétard. Je pointais le doigt vers lui quand une flamme apparut à son extrémité.

    — Ahhh !!! hurlais-je en agitant ma main dans tous les sens, espérant faire disparaître la flamme. Mais vous êtes malade ! Vous avez tenté de me brûler !

    — Non, je n’ai rien fait. C’est ton œuvre, Cookie.

    — Mais vous plaisantez j’espère ! Je ne peux pas faire ça.

    — As-tu eu le doigt brûlé ?

    — Euh… Non.

    — Tu vois ? Si c’était moi qui avais fait ça, tu aurais eu une jolie brûlure, il me semble. Concentre-toi et recommence.

    — Ça ne va pas non ?!

    — Puisque tu ne risques pas de te faire mal, je ne vois pas ce qui t’empêche de recommencer.

    — Peut-être le fait que vous essayez de changer de sujet !

    — Je ne change pas de sujet, tu me demandes ce que je fais là, donc je t’explique que c’est pour t’apprendre à développer tes pouvoirs.

    — OK, mais pourquoi moi ?

    — C’est ta destinée. Cookie, tu seras amenée à accomplir de grandes choses. Tu es la dernière descendante d’une lignée de grands sorciers. Un Dompteur de la Flamme sacrée. Voilà pourquoi tu ne ressens pas la douleur des flammes, et que tu es capable de créer le feu.

    — Euh… pardon ? C’est une blague ? J’ai erré de famille d’accueil en famille d’accueil et ne connais rien de ma mère biologique à part le fait qu’elle m’ait donné le nom d’un gâteau. Et vous me balancez comme ça de but en blanc que je suis issue d’une famille de sorciers capables de jouer avec le feu. Bon OK, où est la caméra et quel est ce nouveau concept d’émission TV pourrie ?!

    — Cookie…

    — Non ! Ça suffit, il n’y a plus de Cookie qui tienne, foutez le camp ou je vous botte le derrière espèce de vieux fou !

    À cet instant, je sentis une étrange chaleur m’envahir. Normal, mon corps était en flamme. Chaque centimètre carré de ma peau irradiait d’une belle couleur orangée. J’avais peur, mais en même temps, j’étais fascinée. Je ne souffrais pas, et à l’inverse je ressentais une douce chaleur, un peu comme lorsqu’on s’allonge au soleil un bel après-midi d’été. Mon cœur battait la chamade, plus par l’excitation du moment et de cette découverte que par effroi. Passées les dix premières secondes, cette peur m’avait totalement désertée. Je ne ressentais plus à présent qu’excitation et euphorie. C’était complètement dingue et pourtant j’adorais ça. Attends, j’adore ça ? Est-ce vraiment normal ? Ne devrais-je pas m’inquiéter d’aimer autant cela ? Je devrais être carrément morte de peur et pourtant je trouve ça cool. 

    — Cookie, Cookie, ouhouh ! Tu reviens là ?

    — Ah oui pardon qu’y a-t-il ?

    — Reviens avec moi. Est-ce que tu me crois maintenant ?

    — Oui, je suppose, répondis-je le corps toujours en flamme. Euh par contre comment est-ce que je fais pour redevenir normale ?

    — Eh bien pense simplement que tu veux que ça s’arrête.

    — OK, OK.

    Je me concentrai, arrête-toi, arrête-toi !

    — Ça ne marche pas…

    — Concentre-toi !

    — OK.

    Je me concentrai davantage et les flammes disparurent petit à petit.

    — wouah c’était… dingue.

    — Non c’était réel, il faut simplement apprendre à te maîtriser. Si jamais tu te mettais trop en colère et que tu te transformais de nouveau en torche humaine, ça créerait un certain malaise.

    — En effet…

    — Tu acceptes mon aide ?

    — Ai-je vraiment le choix ? Probablement pas. Mais d’abord j’ai une question, est-ce que je suis en mesure de faire autre chose que ça ? Je vole ? Je lis dans les pensées ?

    — Non tu ne fais pas tout ça. Cependant, dit-il en sortant une espèce de vieux livre de dessous sa cape – d’ailleurs, où est-ce qu’il le planquait

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