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Un destin pour Guinée: Essai socio-économique
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Livre électronique94 pages58 minutes

Un destin pour Guinée: Essai socio-économique

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À propos de ce livre électronique

Comment expliquer que la Guinée, qui possède de grandes richesses naturelles, soit parmi les pays les plus pauvres au monde ? Quelles sont les solutions ?

Les modèles de développement étant essentiellement établis par les esprits occidentaux, ils risquent de traduire imparfaitement les problèmes socio-économiques des sociétés non occidentales. Comment peut-on expliquer qu’un pays qui possède les plus grandes réserves mondiales de bauxite et les plus grandes réserves inexploitées de minerai de fer à haute teneur, ainsi que l’or et les diamants, soit parmi les pays les plus pauvres au monde ? Quelles mesures doit-on mettre en place afin de bénéficier de la meilleure exploitation de nos richesses ? Si un seul pays a du mal à instaurer la culture de la paix et de l’unité, alors à quand les États-Unis d’Afrique ? Quelles sont les approches explicatives de cette réalité ? Autant de questions qui sont développées dans ce livre, car il est question de faire un choix maintenant : continuer à accuser le passé ou tirer un trait dessus et se tourner vers l’avenir en analysant le comportement de nos propres sociétés et répondre à la question de savoir si nous ne sommes pas responsables de cette régression et si nous sommes prêts à faire face à la concurrence extérieure.

Parcourez un essai éclairant sur le développement socio-économique de la Guinée qui analyse le comportement actuel et les possibles futurs des sociétés guinéenes.

EXTRAIT

L’activité rurale de la Guinée est aussi diverse que ses milieux naturels. Les conditions climatiques de la basse Guinée et la nature des sols, favorisent le développement des cultures tropicales vivrières (riz, manioc, patate) ou d’exportations (bananes, ananas, palmiers). Les sols foutaniens sont stériles sauf dans les vallées, où l’on cultive principalement du fonio et de la pomme de terre. En revanche, l’élevage y est principalement développé avec concentration de la moitié du troupeau bovin national. En haute Guinée, on trouve dans les terroirs malinkés, riz, mil, sorgho et fonio auxquels s’ajoutent le manioc et l’igname. La Guinée forestière est également le domaine des plantations de café, quinquina, riz, palmier à huile. L’industrie guinéenne repose sur la transformation des produits miniers qui assurent 80 % des recettes d’exportations du pays. En effet, la guinée possède un riche sous-sol : C’est le deuxième producteur et le deuxième exportateur mondial de bauxite, soit 15 % des ventes mondiales. Elle possède également du manganèse, du diamant, d’importantes ressources en minerais de fer (Sites du Nimba et du Simandou), de l’or et du pétrole.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Mamadou Hawa Diallo est une Guinéene de Labe. Diplômée en économie-finance, elle décroche une bourse pour poursuivre ses études au Sénégal et étudie actuellement à l’école d’économie de Clermont-Auvergne en analyse politique et économique. Membre du réseau Young African Leaders Network, fondatrice de l’ONG jeunes leaders Nord-sud, elle a été coordinatrice pays du club humanitaire sans frontières au Sénégal. Ambassadrice de l’Unicef dans le Puy-de-Dôme, elle a récemment représenté la Guinée au forum mondial de la jeunesse en Égypte.
LangueFrançais
Date de sortie12 juin 2019
ISBN9782851135735
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    Aperçu du livre

    Un destin pour Guinée - Mamadou Hawa Diallo

    Avant-propos

    Depuis les débuts de l’histoire, l’humanité n’a cessé de progresser sur bien de plans :

    — Avant tout, l’homme a appris à vivre en société dans les tribus, puis dans les communautés plus larges (villages, clans, etc.) Puis enfin dans les villes. Cette vie sociale s’est élargie au plan régional, national et international.

    — Cette progression sociale s’est appuyée sur des moyens d’expression de plus en plus complexes, religieuse (les croyances), politique (toutes les expressions du pouvoir) et sur des outils de communications.

    — Elle s’est accompagnée d’une augmentation de biens mis à la disposition des hommes, c’est-à-dire d’une progression économique. Celle-ci a reposé sur des progrès techniques de toutes sortes depuis l’apparition des outils les plus primitifs jusqu’aux derniers appareils les plus sophistiqués.

    L’ensemble de ces éléments permettent de comprendre à un moment donné de l’histoire de l’humanité, les données d’une civilisation.

    Être développé est un processus qui en particulier prépare le développement pour les générations futures.

    Le niveau de vie est inséparable au genre de vie, donc si les politiques de développement sont essentiellement établies par les esprits occidentaux, ils risquent de traduire imparfaitement les problèmes économiques et sociaux des sociétés non occidentales.

    Croissance, développement, démocratie, indice de développement humain ne sont utilisés que pour nous faire sentir notre infériorité, en faisant la comparaison de deux mondes qui n’ont point la même histoire, donc pas la même réalité.

    Hélas... !! Pour mon Afrique car ceux qui sont censés réduire cet écart sont des meneurs menés et prêts à tout pour satisfaire leurs intérêts. Le plus grand défi du peuple africain, reste l’unité du continent parce que les principes, objectifs du panafricanisme doivent être traduites dans nos comportements et prises de décisions tout en sachant que chaque pays doit conserver la nature des conditions naturelles de la reproduction de la société et de sa culture.

    Tout au long de l’ouvrage, on étudiera différents modèles sur différents secteurs de la Guinée. Dans chaque chapitre, après l’introduction, selon la nature du chapitre, on parlera de la « recherche’ ou « d’histoire’ qui regroupent l’ensemble des éléments qui aident à expliquer le modèle développé, et les étapes à suivre.

    C’est ainsi que dans ce premier livre je traite particulièrement le cas de la Guinée et de façon réduite de l’Afrique qui fera l’objet d’un autre livre.

    Lord Macaulay lors de son discours au parlement britannique, le 2 février 1835 a dit : « j’ai voyagé à travers l’Afrique, je n’ai pas vu de mendiants, ni de voleurs, j’ai vu des personnes avec de hautes valeurs morales, et je pense que nous ne pouvons pas conquérir ce pays, à moins que nous ne brisions la colonne vertébrale de cette nation, qui est sa spiritualité et son héritage culturel. Je propose qu’on remplace son ancien système éducatif et culturel, ainsi quand les Africains penseront que ce qui vient de l’étranger et en particulier de l’Angleterre est meilleur que ce en quoi ils croyaient, ils perdront l’estime de soi, leur culture, et ils deviendront ce que nous voulons qu’ils soient, à savoir une véritable nation dominée. »

    L’estime de soi et cette colonne vertébrale brisée doivent être rétablies en exploitant nos propos idéaux et théories.

    Introduction

    Il n’est pas évident de rappeler toujours le passé, s’il ne sert qu’à embellir et orner les cahiers des élèves, au lieu de déclencher un véritable mouvement de prise de conscience. De parler de ces hommes qui ont sacrifié leurs vies pour ce continent, si leurs propositions ne sont plus qu’utopies. De parler de la négritude, de la colonisation, si les mêmes pratiques n’ont fait que changer de noms, de formes et d’approches dans le temps et dans l’espace. C’est pourquoi Mbokolo Elikia affirme que : « Il faut monter aux étudiants que l’histoire n’est pas un fast-food ou l’on vient chercher une connaissance emballée qui ne prête pas à discussion et qui serait reconnue par tout le monde ». Le plus dur est de constater que ceux qui sont censés nous aider nos (dirigeants) utilisent les mêmes pratiques qui nous ont divisés et affaiblies pour parvenir à leur fin (Ethno stratégie, détournement de fonds publics, etc.).

    Constituons des unions économiques et monétaires, mais rendons possibles les États-Unis d’Afrique et constituons des unions politiques et de coopérations régionales. Avant tout système de gouvernance, politique de croissance, construisons la base de notre développement en favorisant l’unité et la paix car « si la croissance est un processus endogène cumulatif alors ce sont les pays les plus avancés qui ont les meilleures chances de continuer à progresser, on explique ainsi que se creusent les inégalités entre les pays développés et

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