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La science sacrée ou la conscience de l'atome: Exploration sur la formation du cosmos, des atomes et de l'émergence de la conscience écologique, au travers de l'approche scientifique et de l'approche mystique orientale
La science sacrée ou la conscience de l'atome: Exploration sur la formation du cosmos, des atomes et de l'émergence de la conscience écologique, au travers de l'approche scientifique et de l'approche mystique orientale
La science sacrée ou la conscience de l'atome: Exploration sur la formation du cosmos, des atomes et de l'émergence de la conscience écologique, au travers de l'approche scientifique et de l'approche mystique orientale
Livre électronique169 pages2 heures

La science sacrée ou la conscience de l'atome: Exploration sur la formation du cosmos, des atomes et de l'émergence de la conscience écologique, au travers de l'approche scientifique et de l'approche mystique orientale

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À propos de ce livre électronique

Y a-t-il un lien entre la science et la spiritualité ?

Ce livre est inspiré de deux ouvrages anciens qui mirent en lumière les relations entre textes sacrés, philosophie orientale, connaissances scientifiques et conscience. Le premier est le Kaivalya Darsanam (La science sacrée) une œuvre philosophique du moine Swami Yukteswar publiée en 1894 ; le second est La conscience de l’atome, d'Alice Bailey, publié en 1922. Y a-t-il un lien entre la science et la spiritualité ? Si, pendant longtemps, les deux approches paraissaient complètement antagonistes, avec l’émergence de la physique quantique qui a modifié notre perception du temps, de l’espace, de l’énergie et de la matière et la (re)découverte des croyances orientales qui font le lien entre matière et conscience, un pont est désormais possible. Le but de ce livre est de vous inviter à un voyage de l’infiniment grand à l’infini petit pour suivre les parallèles possibles entre la science et la sagesse orientale. L’exposé se termine avec un aperçu de l’apport de l’écologie, qui amène subtilement la conscience dans notre approche de notre environnement.

Plongez dans cet exposé et découvrez une réflexion qui mêle spiritualité, philosophie orientale et approche scientifique !

EXTRAIT

L’univers est gouverné par quatre forces fondamentales : la force forte, la force faible, la force électromagnétique et la force gravitationnelle. Leurs portées ainsi que leurs intensités sont différentes. Ces forces fondamentales résultent de l’échange de particules porteuses de force qui appartiennent à une famille plus vaste appelée les « bosons ». Les particules de matière transfèrent des quantités discrètes d’énergie en s’échangeant des bosons. Chaque force fondamentale a son boson correspondant.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Luc Lambs est directeur de recherche au CNRS en éco-hydrologie. Après sa thèse en chimie, il découvre l’Inde et la sagesse orientale qu’il n’aura de cesse d’étudier. En parallèle de sa carrière scientifique, il publie des articles dans la revue Le Lotus bleu et donne des conférences à la Société Théosophique en Inde et à Paris.
LangueFrançais
Date de sortie22 mai 2018
ISBN9782366960839
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    Aperçu du livre

    La science sacrée ou la conscience de l'atome - Luc Lambs

    Quelques exemples de rencontres célèbres entre « scientifiques » et « penseurs orientaux »

    Le lien entre la philosophie occidentale et la sagesse orientale remonte certainement à l’Antiquité, comme le montre le philosophe Joachim Lacrosse dans les similitudes, d’une part, entre les pensées de Plotin et le Vedanta indien et, d’autre part, sur le rapport entre le stoïcisme et le bouddhisme.

    Plus récemment, Armaury de Riencourt relate, dans son livre L’âme de l’Inde (L’Âge d’Homme, 1990), l’influence de la littérature indienne sur les œuvres des philosophes Hegel, Schopenhauer et Nietzsche. De même, les sources orientales, en particulier, les philosophies indiennes classiques, eurent un écho considérable dans la pensée du psychiatre Jung.

    Pour illustrer cette rencontre actuelle entre la science et la sagesse orientale, et en guise d’introduction de ce livre, voici quelques rencontres célèbres entre des grands scientifiques du XXe siècle qui ont contribué à l’avancée de la physique moderne et des penseurs orientaux, principalement indiens.

    RENCONTRES DE TESLA ET SWAMI VIVEKANANDA (1893)

    Le physicien Nicolas Tesla (1856-1943), qui travaillait sur les courants alternatifs de fréquence élevée, a rencontré le spécialiste indien du Védanta*, Swami Vivekananda (1863-1902) pour la première fois en 1893 à Chicago. Tesla a été fortement impressionné par la théorie des cycles donnée par les hindous, ainsi que par la cosmogonie samkhya, théorie de la matière et de l’énergie proche de celle de la physique moderne. Il apprit rapidement le sanskrit pour mieux se plonger dans ces textes antiques, car à l’époque encore peu étaient disponibles en anglais. Avec plus de 300 brevets déposés, c’est l’un des scientifiques les plus créatifs.

    RENCONTRE D’HEISENBERG ET DE TAGORE (1927)

    Alors que Werner Heisenberg (1901-1976) travaillait à la théorie des quanta, il est allé en Inde pour faire des conférences et fut l’invité du philosophe et artiste Rabrindranath Tagore (1861-1941). Il a beaucoup parlé avec celui-ci de la philosophie indienne. Heisenberg rapporte que ces conversations l’avaient aidé dans ses travaux en physique, parce qu’elles lui ont montré que toutes ces nouvelles idées dans la théorie des quanta n’étaient pas en fait si farfelues. Il a compris qu’il y avait toute une culture qui souscrivait à des idées très semblables dans les Védas indiens.

    Nicolas Tesla et Swami Vivekananda, assis côte à côte à droite, à la première réunion du « parlement des religions » à Boston en septembre 1893 – Domaine public.

    RENCONTRE D’EINSTEIN ET DE RABINDRANATH TAGORE (1930)

    Albert Einstein a eu de grandes discussions avec le poète indien Tagore, qu’il a rencontré trois fois. La première fois, c’était en 1912 lors de la visite de Tagore en Europe. La deuxième fois, Einstein invita Tagore dans sa maison à côté de Berlin en juillet 1930. La dernière rencontre eut lieu en décembre 1930 à New York. Le premier thème de leur discussion était sur la vérité et le deuxième sur la musique. Ils étaient tous les deux des pacifistes convaincus et engagés.

    Einstein a aussi échangé quelques lettres avec le Mahatma Gandhi en 1931.

    En 1949, le pandit Jawaharla Nehru, alors Premier ministre de l’Inde, lors de son séjour aux États-Unis, remit à Einstein son dernier livre The Discovery of India. Celui-ci lui écrivit une longue lettre en 1950 pour le remercier et relata que son livre apportait une bonne compréhension de la glorieuse tradition intellectuelle et spirituelle de son pays.

    Rencontre d’Einstein et de Tagore en 1930 en Inde. Unesco - Domaine public.

    RENCONTRE DE FRITJOF CAPRA ET KRISHNAMURTI (1968)

    L’un des premiers contacts directs du physicien Fritjof Capra (1939-?) avec la spiritualité orientale a été sa rencontre avec le penseur indien J. Krishnamurti (1895-1986), à la fin de 1968, bien avant qu’il n’écrive son fameux livre Le Tao de la physique en 1975 (éditions Sand). Il le rencontra à l’université de Santa Cruz (Californie) alors que Krishnamurti y donnait des conférences.

    Fritjof Capra a été très troublé par la pensée de Krishnamurti puisqu’il envisageait à cette époque une carrière scientifique qui demande de penser et de raisonner. Or Krishnamurti disait qu’il fallait arrêter de penser, se libérer de tout savoir et raisonnement !

    Tracassé par cette affaire, le physicien réussit à rencontrer Krishnamurti pour lui poser quelques questions qu’il a retranscrites dans son livre Sagesse des Sages, conversations avec des personnalités remarquables (L’Âge du verseau, 1988) :

    « — Comment puis-je être un scientifique et suivre quand même votre conseil d’arrêter de penser et d’atteindre la libération du connu ? »

    « Krishnamurti n’hésita pas un instant. Il répondit à ma question en dix secondes, d’une façon qui résolvait complètement mon problème :

    « — D’abord vous êtes humain, dit-il, ensuite vous êtes un scientifique. D’abord vous devez vous libérer, et cette libération ne peut être atteinte par la pensée. Elle est atteinte par la méditation – la compréhension de la réalité de la vie dans laquelle toute forme de fragmentation a cessé.

    « Une fois que j’aurai atteint cette compréhension de la vie en tant que totalité, je serai capable de me spécialiser et de travailler, comme scientifique sans aucun problème.

    « Et bien sûr il n’était pas question d’abolir la science. Passant au français, Krishnamurti ajouta : — J’adore la science, c’est merveilleux !…

    « Le problème que Krishnamurti avait résolu pour moi, à la manière zen, d’un seul coup, beaucoup de physiciens le rencontrent quand ils sont confrontés aux idées des traditions mystiques – comment peut-on transcender la pensée sans perdre son engagement dans la science ? C’est la raison pour laquelle je pense que plusieurs de mes collègues se sentent menacés par mes comparaisons entre la physique et la mystique. Peut-être cela les aidera-t-il de savoir que moi aussi j’ai senti cette menace. Je l’ai sentie de tout mon être, mais elle apparut au début de ma carrière, et j’eus la chance que la personne qui m’en avait fait prendre conscience m’aidât aussi à la transcender. »

    RENCONTRE DE DAVID BOHM ET JIDDU KRISHNAMURTI (1980)

    Le physicien David Bohm (1917-1992) a contribué de manière significative à la physique quantique. Il a eu un entretien avec le philosophe indien J. Krishnamurti en 1980 pour essayer de chercher et de comprendre les « racines » des problèmes psychologiques de l’homme qui, depuis des milliers d’années, est perpétuellement confronté à des conflits sans pouvoir en sortir. Ces dialogues sont parus dans un livre Le temps aboli (titre original : The Ending of Time, Éditions du Rocher,

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