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La parole en public pour les timides, les stressés et autres tétanisés: Guide pratique pour devenir un bon orateur
La parole en public pour les timides, les stressés et autres tétanisés: Guide pratique pour devenir un bon orateur
La parole en public pour les timides, les stressés et autres tétanisés: Guide pratique pour devenir un bon orateur
Livre électronique247 pages2 heures

La parole en public pour les timides, les stressés et autres tétanisés: Guide pratique pour devenir un bon orateur

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À propos de ce livre électronique

Trucs et astuces pour vaincre l'angoisse de la prise de parole !

Prendre la parole avec plaisir et passionner son auditoire, c’est un rêve que beaucoup d’entre nous caressent. La plupart du temps, ce moment est stressant.

Devant la prise de parole, nous sommes très inégaux. De cet exercice ô combien périlleux, certains sortent victorieux, car ils sont capables d’enflammer leur auditoire ; pour d’autres, par contre, c’est un véritable supplice.

Pourtant, devenir un orateur captivant n’est pas un rêve inaccessible : à force d’entraînement, comme le pianiste faisant ses gammes, chacun sera en mesure d’adopter la prestance et le sens de l’argumentation des grands orateurs.

Ce livre va vous aider à acquérir toutes les techniques et astuces qui feront de vous un excellent orateur. Vous découvrirez ainsi, toute une série d’exercices qui ont fait leurs preuves. Vous aimerez lire aussi quelques récits relatant des prises de parole particulières, des exemples de présentations, et de nombreuses anecdotes aussi cocasses qu’émouvantes.

Que vous ayez à prendre la parole devant votre patron, ou votre conseil d’administration, devant 20, 100 ou 1.000 personnes, ce livre vous mettra en contact avec la confiance, l’audace et le sens du verbe qui ont l’habitude de vous abandonner traîtreusement au moment crucial.

Ce guide pratique vous aidera à réussir sans trac vos présentations orales !

EXTRAIT

Un discours ! Un discours ! Les convives s’exclament en chœur, les pommettes hautes, les dents apparentes, le regard un rien pervers : nous savons tous que nous allons mettre en difficulté la cible de notre engouement, qui au mieux dira en rougissant : « non non non… » avant de s’enfoncer dans sa chaise ; qui au pire se lèvera, faisant mine d’être gênée par tant d’honneur.Les pommettes du public vont mettre cinq secondes à retomber. Les joues, deux de plus à s’affaisser. Dès que nous allons comprendre notre erreur : mais pourquoi donc avoir poussé cette personne à prendre la parole ?  Mais qu’est-ce qui nous a pris ?

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Techniques, astuces, exercices, témoignages, anecdotes : tous les outils sont réunis pour réussir à se lancer. - FocusRH

À PROPOS DE L'AUTEUR

Geneviève Smal est une allumeuse. Son expérience dans la formation en communication verbale et non verbale a développé chez elle le don d'allumer cette étincelle mystérieuse chez un orateur qui aura l'heur de captiver son public. 
Diplômée en Communication et Management, l'auteure met son Premier Prix de Conservatoire en Arts de la Parole au service de celles et ceux qui veulent franchir le mur du trac et explorer les contrées lointaines de l'aisance absolue dans la prise de parole en public.
LangueFrançais
ÉditeurEdiPro
Date de sortie11 déc. 2013
ISBN9782511014080
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    Aperçu du livre

    La parole en public pour les timides, les stressés et autres tétanisés - Geneviève Smal

    Préface

    Dans la tombe où je repose depuis tellement, tellement de temps, un appel vient de me parvenir.

    Ténu d’abord, comme timide et puis de plus en plus ferme jusqu’à devenir tonitruant. Ce qui reste de moi frémit. J’entends : « Cicéron, nous avons besoin de vous ! Vous qui avez été la voix la plus puissante de la République romaine, dont la parole a démis ou au contraire porté au pinacle des hommes politiques parmi les plus fameux de votre temps, apprenez-nous à parler ! Votre art, l’art oratoire revit, devient un des leviers les plus importants de notre société du XXIe siècle ! Il se présente maintenant sous des couleurs et des formes que vous n’auriez même pas imaginées (nous ne vous en parlerons pas, ne voulant pas vous effrayer).

    Mais ce que nous avons à apprendre, c’est ce que vous faisiez si bien. Dites-nous, Maître, comment regarder notre public en face, comment l’émouvoir, le bouleverser, le charmer, l’enthousiasmer, le convaincre ! Ah que les citoyens romains devaient être heureux de vous écouter ! ».

    Un sentiment délicieux m’envahit. Ainsi, au bout de tant de siècles, vilipendé souvent, trahi parfois, maintes fois porté aux nues exagérément, l’art de la parole reprend de la vigueur. Je sais – j’ai eu le temps d’y réfléchir ! – que mes discours devenaient à la longue un rien pompeux. Gommez tout cela, mes enfants et surtout – surtout ! – lisez l’ouvrage extraordinaire que vous avez sous les yeux et dans lequel Geneviève Smal vous donne des conseils tellement judicieux ! (je n’en aurais renié aucun et si vous voulez le savoir, il m’aurait plu d’avoir comme disciple cette jeune femme énergique que vous appelez votre « coach ». Hélas, la phallocrate société romaine... mais passons).

    Faites tous les exercices qu’elle vous propose. Moi-même, à mes débuts, j’ai suivi plusieurs maîtres avec confiance et ténacité, suivant en cela l’exemple de Démosthène, l’orateur qui m’a précédé en Grèce. Saviez-vous qu’il avait « une constitution faible, la voix grêle, la prononciation embarrassée, l’haleine courte » Et qu’il fut hué la première fois qu’il harangua Eh bien figurez-vous qu’un comédien le consola, lui démontrant que le succès dépendait beaucoup de l’action ou de la manière de prononcer un discours. Qu’il pouvait se corriger ou se perfectionner par le travail. Démosthène alors fit retraite dans un souterrain, s’exerçant sans relâche pendant des mois entiers. Tantôt il allait réciter au bord de la mer pour s’accoutumer au bruit des assemblées ; tantôt il déclamait en marchant, en grimpant, avec de petits cailloux dans la bouche pour se délier la langue. Ainsi, il « força la nature » et devint le plus grand orateur de l’Antiquité (et même de tous les temps, ça m’ennuie un peu de le reconnaître : disons que question renommée, je le suis de près).

    Avant de retrouver le froid de la tombe, j’ai envie de m’amuser un peu et de vous lancer, en guise de défi, l’exorde d’une de mes plus fameuses Catilinaires : « Jusques à quand, Catilina, abuseras-tu de notre patience ».

    Remplacez seulement le nom du dictateur détesté par celui de l’orateur débutant : « Jusques à quand, Jean-Paul, Alain ou Philomène, abuseras-tu de notre patience » Parce qu’on ne t’entend pas, ton discours est soporifique etc. Et imaginez que c’est le public qui parle !

    Allez, au travail ! Et quant à moi, dodo ! J’ai assez causé !

    Marcus Tullius CICERO (106 - 43 av. JC)

    Remerciements

    Les remerciements au début d’un livre sont comme ceux qui précèdent un discours :

    Les complices qui y sont cités sont ravis, ceux qui croyaient l’être sont déçus, et surtout, tous les autres sont indifférents. C’est le moment où le public décroche (déjà !), puisque les listes de noms de personnes que nous ne connaissons pas présentent très peu d’intérêt.

    Je cacherai donc dans ce livre les noms des amis que je tiens à remercier. Ils y seront comme des œufs de Pâques un dimanche de printemps. Cela obligera ceux qui s’y croient logés à le lire, j’espère ne pas frustrer les autres et ne pas ennuyer les lecteurs qui ne les connaissent pas (encore).

    Je ferai néanmoins une exception pour Maryse Lurquin qui a préfacé ce livre avec malice, donnant à Cicéron une dernière parole.

    Et puis il y a ceux, anonymes, qui m’ont appris mon métier, depuis 20 ans. Tout d’abord, les participants, avides de savoir et de progrès, à mes premiers cours de ce qu’on appelait alors « Expression orale » à l’Université du troisième âge. Puis mes élèves du Conservatoire, résistants, entêtés, charmants. Plus tard les dirigeants, chefs d’entreprise, chefs tout court, avocats, banquiers, journalistes, politiques, ceux dont le métier est de parler en public, un peu, beaucoup, occasionnellement. J’ai appris avec eux à soulever des résistances, à contourner des obstacles, à créer des voies différentes.

    Ce sont les plus coriaces d’entre eux que je remercie, du fond du cœur, ceux pour qui j’ai dû trouver des solutions nouvelles.

    Ceux qui me permettent de dire aujourd’hui que tout le monde peut être un orateur hors pair. Certes il ne suffit pas de le vouloir, mais c’est une condition indispensable. Et pour ceux qui avaient cet objectif en vue, et la volonté farouche d’y arriver, la lune a toujours été décrochée.

    Introduction

    Prendre la parole avec plaisir et être certain de passionner son auditoire, c’est un rêve que caressent beaucoup d’entre vous. Parler en public revêt encore l’aspect d’un moment stressant empreint de risques.

    Et voilà pourtant bien un désir accessible qui, selon les aptitudes de chacun, mettra plus ou moins de temps à se réaliser.

    Nous sommes tous très inégaux face à la prise de parole : certains sont naturellement doués et peuvent enflammer une assemblée, d’autres s’en sortent comme ils peuvent et leurs présentations sont « correctes », les derniers sont persuadés d’être mauvais et, plus ils le pensent, plus ils le sont.

    Quoiqu’il en soit, après chaque prise de parole, si vous estimez que votre performance oscille entre le « moyennement bon » et le « désastreux », vous devez vous ressaisir et décider d’améliorer vos performances verbales.

    Il n’existe qu’une seule méthode pour devenir un orateur extraordinaire : l’entraînement. La réussite ne sera pas au prix de cailloux dans la bouche, comme le faisait Démosthène : vous le lirez plus loin, je vous propose un moyen bien plus alléchant de perfectionner votre articulation. Mais vous allez devoir faire vos gammes et, comme un pianiste s’assouplit les doigts, au fur et à mesure, vous adopterez la prestance des grands orateurs et argumenterez avec facilité.

    Allez-y de bon cœur : la technique ne va pas vous imposer un style, elle va vous permettre de trouver le vôtre. Vous découvrirez de nombreux exercices au cours du livre. Ils ont été éprouvés pendant des années par ceux qui m’ont demandé de les rendre plus performants : ils ont donc fait leurs preuves.

    Au gré des pages, vous tomberez sur quelques témoignages d’amis, de clients, à qui j’ai demandé de raconter une prise de parole un peu particulière. Certains m’ont révélé leur pire moment de honte, d’autres la meilleure présentation à laquelle ils ont assisté. Mais tous avaient beaucoup à dire. Nous avons tous dans notre chapeau l’une ou l’autre histoire qui a trait à la prise de parole en public.

    Nathalie Sacré¹ en avait aussi un certain nombre à raconter et elle s’est exprimée au travers des illustrations qui agrémentent joliment l’ouvrage. Nathalie fut l’une de mes premières ouailles, de celles des rebelles qui m’ont obligée à me surpasser. Au fil des chapitres, elle a laissé sa plume dessiner ses souvenirs et a mis des images sur mes mots avec justesse.

    Grâce à elle, votre chemin vers une prise de parole réussie sera jonché d’humour.

    1 www.nathaliesacre.be

    1 Mais pourquoi diable s’imposer une telle torture?

    1. Le calvaire du public

    Un discours ! Un discours ! Les convives s’exclament en chœur, les pommettes hautes, les dents apparentes, le regard un rien pervers : nous savons tous que nous allons mettre en difficulté la cible de notre engouement, qui au mieux dira en rougissant : « non non non... » avant de s’enfoncer dans sa chaise ; qui au pire se lèvera, faisant mine d’être gênée par tant d’honneur.

    Les pommettes du public vont mettre cinq secondes à retomber. Les joues, deux de plus à s’affaisser. Dès que nous allons comprendre notre erreur : mais pourquoi donc avoir poussé cette personne à prendre la parole Mais qu’est-ce qui nous a pris

    Que le discours soit celui d’une cérémonie privée, d’une conférence ou d’une présentation professionnelle, laissez-moi vous brosser en quelques coups de crayon les portraits-robots de ces victimes de notre insistance.

    Il y a celui qui adore avoir un public pour lui seul et va se lancer dans un discours logorrhéique, respirant à peine, ne laissant aucune possibilité aux auditeurs de l’interrompre. Les phrases s’enchaînent les unes aux autres, sans points ni virgules et pour que le tableau soit complet, ajoutons-y le ton monocorde.

    Il y a celui qui tente l’humour fin et se perd dans l’humour gras, sans aucun fil conducteur, ricanant de ses propres jeux de mots, complètement inconscient du dépit de son public.

    Il y a le stressé que l’angoisse de parler fait bafouiller, qui en tremble de tous ses membres et de son bout de papier... s’il n’a pas eu la bonne idée de le déposer sur la table avant de se lever.

    Il y a celui qui parle pour ne rien dire, oubliera l’essentiel, se ravisera une fois assis. Ne le laissez surtout pas recommencer !

    Il y a le jargonneur, le chiffreur, le statistiqueur, le dateur et le sermonneur, le moralisateur, le « il faut, il ne faut pas, tout le monde sait, personne n’ignore que... », le diapor-amateur, tourné vers l’écran qu’il déchiffre, nous offrant le sublime spectacle de son dos.

    Il y a celui qui lit. Et qui lit mal. Celui-là est mon préféré. Observez bien l’auditoire de l’orateur qui lit. Après la déception vient l’ennui. Pas l’ennui qu’on l’on subit dans une salle d’attente quand le médecin a une heure de retard, non. L’ennui profond d’être tenu à la politesse sans même oser soupirer bruyamment mêlé au regret d’avoir insisté à ce point pour que le lecteur prenne la parole.

    Et si celui qui lit est aussi celui qui n’a pas écrit et n’a pas non plus répété son discours avant sa prestation en public, on court à la catastrophe !

    Parce que, vous vous en doutez, celui qui écrit ne lit pas forcément à voix haute. Il prépare donc un discours destiné à être lu, et non pas dit. Concrètement vous aurez une première phrase qui fait au minimum cinq lignes, des voix passives à gogo, des doubles négations et autres tortures de la langue française. Et notre pauvre orateur, inconscient du sort qui l’attend, va se lancer à corps perdu dans une lecture à laquelle rapidement il ne comprendra lui-même plus rien. Confondant les points et les virgules, s’arrêtant en plein milieu d’une phrase, lisant deux fois la même ligne, il finira souvent, le doigt sur la feuille, suivant les mots un à un pour ne pas en sauter.

    Ajoutez ici un terme en langue étrangère imprévu, là un nom de famille compliqué, là encore un chiffre qui fait plus de quatre zéros et patatras ! Le joli discours ne sera plus qu’une infâme bouillie indigeste.

    Il y a celui qui pense que pour être crédible il faut être scolaire. Dans le genre de tous nos mauvais souvenirs d’école. Petit a, petit b, petit c, petit z, et zou, un historique, et zou, des schémas brouillons, et zou, des données sans intérêt parce qu’il est indispensable qu’ils sachent ça, et zou cela n’en finit pas parce qu’il faut faire le tour de la question que personne n’a comprise. Agrémentons-le d’une voix sèche, d’un froncement de sourcils permanent et d’épaules relevées et tendues !

    Il y a celui qui se tortille, qui se gratte les chevilles avec sa chaussure, s’appuie sur le pupitre, se démange le menton, se frotte le front, se râpe le nez, se racle la gorge, avale sa salive, replace une mèche, reste sur

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