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Physiologie de l'argent: Par un débiteur
Physiologie de l'argent: Par un débiteur
Physiologie de l'argent: Par un débiteur
Livre électronique66 pages29 minutes

Physiologie de l'argent: Par un débiteur

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À propos de ce livre électronique

Extrait : "L'homme d'argent et l'homme sans argent comme Oreste et Pylade, comme Castor et Pollux. Les grandes amitiés de l'antiquité s'éclipsent devant cette amitié-là, qui ne se laisse éclipser par nulle autre."

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• Livres d'Histoire
• Poésies
• Première guerre mondiale
• Jeunesse
• Policier
LangueFrançais
ÉditeurLigaran
Date de sortie22 avr. 2015
ISBN9782335054149
Physiologie de l'argent: Par un débiteur

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    Aperçu du livre

    Physiologie de l'argent - Anonyme

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    EAN : 9782335054149

    ©Ligaran 2015

    Préface

    L’argent ! ! ! mot terrible et charmant, lugubre et gracieux, satanique et divin ; syllabes cabalistiques, qui, comme un immense tableau où se dérouleraient toutes les scènes de la vie, représentent aussitôt à notre imagination toutes les joies et les douleurs d’ici-bas… L’argent ! ! ! mot auquel se rattachent tous les drames et toutes les bouffonneries de ce monde… Entreprendre la physiologie de l’argent était l’œuvre la plus hardie, la plus gigantesque, la plus téméraire qu’on pût concevoir ; c’était vouloir physiologier tous les hommes.

    De Paris à Pékin, du Japon jusqu’à Rome.

    C’était vouloir élever un monument colossal, renfermer l’infini dans un cadre où vous serait apparu le genre humain ; vous faire voir tous ces hommes, empereurs, rois, mendiants, faibles et forts, grands et petits, esclaves et maîtres, s’entre-tuant tour à tour.

    Cela eût été trop triste, et la tâche était trop difficile.

    Notre peine d’ailleurs n’eût-elle pas été perdue ? De quelle utilité cela pouvait-il être pour vous et pour nous ?

    Assez de graves penseurs, de philosophes moroses, attristent le lecteur qui cherche une distraction dans un livre… Le lecteur n’en devient ni meilleur, ni plus sage, et ne sait pas bon gré à l’auteur de lui avoir montré des misères qu’il connaissait déjà… Le lecteur n’a peut-être pas tort.

    Le siècle tourne à la camaraderie ; c’est clair, c’est évident !

    La camaraderie vous saute aux yeux ; elle vous bourdonne aux oreilles.

    La camaraderie se déguise en abeille, en frelon, – souvent en frelon ; elle butine de droite et de gauche, pour elle et pour ses amis, et c’est ainsi que se compose ce miel équivoque qui porte nom esprit.

    L’esprit de la camaraderie court les rues, car il marche avec elle ; il marche en famille, semblable à quelque tribu nomade.

    L’un porte le sac aux bons mots. Il s’avance en éclaireur ; c’est le voltigeur de la troupe.

    Un autre veille sur le parc des équipages. Sa poitrine est cuirassée de citations. Au défaut de la cuirasse on peut lire le mot pédantisme.

    Méfiez-vous de l’esprit des pédants ; il tourne à l’histoire ancienne. Les contemporains n’en veulent plus ; son temps est fait, et cependant il vit, il pullule, il multiplie à l’infini, grâce à la camaraderie, cette mère des compagnons, non pas du tour de France, mais de l’esprit en commandite.

    Un troisième, enfin, porte le sac à malice. C’est le malin de la troupe ; personne ne pourra lui en revendre. C’est possible ; mais, en revanche, personne ne lui en achète. –

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