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Physiologie de l'usurier
Physiologie de l'usurier
Physiologie de l'usurier
Livre électronique67 pages23 minutes

Physiologie de l'usurier

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À propos de ce livre électronique

Extrait : "Que vous dirai-je maintenant ? ou plutôt que ne vous dirai-je pas? Ah ! c'est une dure nécessité que celle qui me force à vous révéler les brigandages de ce type, nécessité horrible, hideuse, comme celle qui conduit à sa porte. En pensant à lui, les oreilles me tintent. Des bruits discordants et railleurs me poursuivent. Je ne suis plus moi, je suis un autre, je passe à l'état de mouton, de veau ; Il semble qu'il va m'égorger."
LangueFrançais
ÉditeurLigaran
Date de sortie9 févr. 2015
ISBN9782335035148
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    Physiologie de l'usurier - Ligaran

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    EAN : 9782335035148

    ©Ligaran 2015

    Préface

    Approchez, c’est lui, le voilà ! – Approchez, Messieurs, – sans crainte et sans rien payer. –

    Voyez cette brune et sotte figure, fine cependant, astucieuse et vile.

    Cela s’appelle un usurier.

    Usurier, soit.

    Nous allons le combattre, le dévoiler, le disséquer.

    Il nous appartient, – comme nous appartenons nous-mêmes au cimetière.

    Il est à nous, nous pouvons le parquer et le tuer comme il a fait de tant d’autres, lui l’oiseau de proie et de malheur.

    Car c’est une plaie, une nécessité malheureuse ; c’est une lèpre, une peste, un choléra, une prostitution.

    Rien n’est plus tyran, plus roi, plus despote, plus enclin à devenir croque-mort de l’intelligence et des belles pensées.

    I

    Généralité

    Que vous dirai-je maintenant ? – ou plutôt que ne vous dirai-je pas ?…

    Ah ! c’est une dure nécessité que celle qui me force à vous révéler les brigandages de ce type, – nécessité horrible, hideuse, comme celle qui conduit à sa porte.

    En pensant à lui, les oreilles me tintent.

    Des bruits discordants et railleurs me poursuivent.

    Je ne suis plus moi, –

    Je suis un autre, –

    Je passe à l’état de mouton, de veau ;

    Il semble qu’il va m’égorger.

    Ô misère ! pourquoi ai-je entrepris cette tâche !…

    En général comme en particulier, l’usurier est vil ; son abord est repoussant, quoique ses yeux attirent.

    Ce qui fascine chez lui, c’est l’appât de son or.

    Ce qui fait qu’on accepte ses conditions onéreuses, c’est la nécessité, –

    C’est la misère, –

    C’est la gêne, –

    C’est quelquefois la faim !

    Et comment n’irait-on pas le trouver ?

    Comment ne lui ferait-on pas les plus horribles concessions ?

    Oh ! jeunes gens, si votre mère avait faim, si votre amante, – si votre famille n’avait pas de quoi subsister, – vous iriez vous traîner aux pieds de cet homme, la poitrine gonflée

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