Couronne poétique de Napoléon: Hommage de la poésie à la gloire
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Avis sur Couronne poétique de Napoléon
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Aperçu du livre
Couronne poétique de Napoléon - Ligaran
Avis des éditeurs
Lorsque nous avons fait un appel à tous les poètes pour leur demander de nous aider à élever un monument littéraire à la mémoire de Napoléon, nous avons pensé qu’il serait d’abord entendu et compris par ces hommes de génie dont la France s’honore et qu’il n’est point nécessaire de désigner ici, car ceux qui lisent ces lignes les ont déjà nommés dans leur pensée. Nous nous étions imaginés, dans la naïveté de notre enthousiasme pour la mémoire d’un grand homme, que toute préoccupation de parti, d’opinion ou de vanité disparaîtrait devant la facile et noble tâche d’aider à tresser une couronne pour la déposer ensuite sur une tombe, et nous avons gardé longtemps cette illusion. Aujourd’hui elle n’est plus possible, et tel est notre peu de rancune envers ceux qui nous ont refusé leur concours, que nous le regrettons plus encore pour eux que pour notre livre, qui reste protégé par le nom le plus prestigieux des temps modernes.
Le silence de nos grands poètes nous a été pénible, mais il ne nous a pas donné la moindre hésitation. Si notre œuvre avait été une entreprise, s’il s’était agi pour nous de renommée ou d’argent, nous n’aurions pas été aussi hardis et nous aurions pensé que nous ne pouvions pas nous passer de ces noms qui assurent le succès d’un ouvrage. Mais quand on peut mettre sur le titre d’un livre qu’il est un hommage à la mémoire de l’empereur, ne serait-ce pas insulter à cette mémoire que de conserver le moindre doute sur la manière dont il sera accueilli.
C’est donc avec confiance que nous offrons au public la Couronne poétique de Napoléon, annoncée le lendemain même du jour où son cercueil a été promis à la France. Cette confiance nous ne la puisons pas dans le mérite littéraire de notre ouvrage, mais dans le grand nom qui le protège et dans la pureté des motifs qui nous en ont inspiré la pensée. Le même sentiment qui a dicté notre appel, nous a soutenus dans notre résolution et préside aujourd’hui à la publication de notre volume : c’était d’abord de faire une chose nationale et populaire et de la mettre à la portée de toutes les fortunes. Ce double but est atteint puisque nous donnons la Couronne poétique à un prix dont personne ne pourra contester la modicité.
Quand nous disons que notre confiance dans le succès de notre livre, n’est pas puisée dans sa valeur littéraire, nous ne prétendons pas faire de la modestie aux dépens des hommes de cœur et de talent qui nous ont si généreusement apporté leur concours ; mais nous voulons dire que le nom de Napoléon aurait suffi à lui seul pour nous mériter la faveur du public. Maintenant nous dirons avec autant de sincérité que si les grands noms de la poésie française manquent dans notre livre, les grandes beautés et les nobles sentiments n’y manquent pas, et nous sommes sûrs que nos lecteurs seront de cet avis. Nous n’avons ni Lamartine ni Victor Hugo, mais si nous avons des vers que ces grands poètes ne désavoueraient pas, que ferait de plus leur signature sur un ouvrage qui porte son succès dans sa destination ?
L’Empereur avait appelé toutes les opinions à le servir, nous les avons appelées toutes aussi à le chanter, et toutes nous ont entendus. Il en est résulté que chacune d’elles s’est placée à son point de vue pour juger le grand Capitaine et le grand Législateur ; mais comme toutes ont été unanimes dans le respect pour sa mémoire, nous n’en avons exclu aucune, et cet hommage universel est sans doute le plus flatteur que Napoléon ait jamais obtenu, même au temps de sa puissance ; il est vrai, comme dit Montaigne, que la mort ajuste toute chose ; cependant nous connaissons tel souverain qui, pour sa gloire, ne gagnerait pas plus à mourir qu’à vivre.
Nous aurions pu donner un volume plus considérable que celui que nous publions, mais il nous aurait fallu en augmenter le prix et alors notre but aurait été manqué. Nous avons reçu de tous les coins de la France et de l’Europe plus de huit cents pièces de vers, et nous avons dû en refuser beaucoup. Un grand nombre n’étaient pas signées, d’autres contenaient des personnalités dont il ne nous convenait pas d’accepter la responsabilité, d’autres enfin sont arrivées trop tard. Ces considérations ont été les seules écoutées et pour tout le reste nous n’avons fait de faveur ou d’injustice à qui que ce soit. Maintenant nous prions les personnes dont, pour les motifs ci-dessus indiqués, nous n’avons pu recevoir les pièces, de n’en pas moins agréer ici l’expression de notre gratitude et de nos vives sympathies.
Nous aurions pu donner aussi beaucoup de pièces allemandes, anglaises, polonaises et espagnoles, mais notre livre s’adresse à la France et nous avons dû nous borner à l’enrichir de deux odes qui nous ont été adressées par deux des meilleurs poètes dont l’Italie s’honore aujourd’hui.
Quand nous avons dit que les grands noms manquaient à notre livre, nous n’avons parlé que des poètes, car Horace Vernet nous a donné, après l’avoir signé, un admirable dessin.
14 décembre 1840.
Te Deum
Carthage, Athènes, Rome, élevez moins vos têtes
Élevez moins vos noms ! riez moins de vos fêtes !
Étalez moins aux yeux de cent siècles ouverts
Les blasons de vos dieux remplissant l’univers !
Nous avons notre Dieu ! nous avons notre Rome !
Nous avons notre histoire et notre premier homme !
Nous avons, pour répondre à vos bruits insolents,
Notre Napoléon qui sortit de nos flancs ?
Oui, la France enfanta l’aigle des cent batailles,
Dont le monde aujourd’hui sonne les funérailles.
La France a dans ses murs, sous son toit, dans son cœur
Annibal, Alexandre, et César le vainqueur !
Elle a tout dans sa cendre et dans sa seule tombe !
Vos gloires, vos combats, merveilleuse hécatombe,
Ne sont plus, retracés à l’horizon lointain,
Qu’un fantôme des nuits qu’efface le matin !
Découvrez vos manteaux et vos riches bannières !
Déployez ! déployez vos reliques altières !
Sur ses restes sacrés, nos immortels flambeaux,
Nous, Français, aujourd’hui nous levons nos drapeaux !
Univers, lève-toi ! venez siècles et mondes !
Terre ! éveille aujourd’hui tes entrailles profondes !
Ciel, revêts ton manteau splendide et solennel !
Martyrs, chantez là-haut votre chant éternel !
Guerriers, jeunes soldats, apportez pour hommage
Votre sang de vingt ans et votre beau courage,
L’ardeur que vous transmit le maître souverain
Qui grava votre nom sur un arbre d’airain !
Peuple, rassemble-toi ! mêle ton flot immense
À l’onde des regrets qui murmure en silence !
Vieillards, femmes, enfants, joignez vos douces voix
Aux pleurs de la nature, à la terreur des rois
Cœurs d’audace brûlants, corps altiers, âmes fortes,
Napoléon revient ! ouvrez toutes vos portes !
Venez tous assister à son large convoi
Où la gloire de l’homme efface l’or du roi !
Venez couverts de deuil autour du char funèbre :
Son poids hausse la France entre toutes célèbre :
Levez sur le cortège un suprême regard,
Car vingt ans de hauts faits forment son corbillard !
À celui qui créa sceptres, lois, culte, trônes,
Nous pouvons donc tresser d’odorantes couronnes,
Effeuiller sur son corps parfums, lierres et fleurs !
Et rafraîchir sa cendre aux ruisseaux de nos pleurs !
Comme un dais généreux qu’aux jours des saintes fêtes
Le prêtre du seigneur met sur les jeunes têtes,
Nous conduirons l’enfant que notre orgueil rêva
Sous les cyprès d’Arcole et de la Moskowa !
L’étranger qu’il domptait avec sa main loyale
N’approchera jamais de l’urne impériale :
Notre mort exilé dont nous étions jaloux,
Nous saurons le sceller désormais parmi nous.
Notre voix n’ira plus vers le noir Sainte-Hélène
Porter nos souvenirs, nos regrets, notre haleine :
Pour voir sa tombe ouverte et prier désormais
Nous n’aurons plus recours au geôlier de l’Anglais !
Nous pourrons, protégés par son ombre visible
Qui vainquit tout orgueil en restant invincible,
Apprendre à nos voisins de la sombre cité
Ce qu’ils devaient d’égards à son adversité ;
Honorés de son pas qui désigna leur côte,
Ce qu’ils devaient de gloire à l’empereur, leur hôte !
À son tour il viendra, ce puissant ennemi,
Lorsqu’il voudra revoir Charlemagne endormi :
Il viendra, chapeau bas, toucher l’aigle magique
Qui troubla par son vol le clocher britannique,
Et tandis que plus fiers, plus grands, plus généreux,
Pour garder nos trésors nous veillerons sur eux,
Lui, honteux du cyprès qui sur son nom retombe,
En détournant les yeux il ouvrira sa tombe !
Oh ! qu’il devait souffrir cet auguste lion
Loin de son beau pays ! la superbe Sion !
Que de soupirs cachés pour ses splendides charmes
Pour elle que de pleurs ! pour elle que de larmes !
Pour ses Français aimés que de sombres regrets !
Combien son cœur allait et revenait auprès !
Que de fois il a dû dans son âme fidèle
Rêver de plans encore pour la rendre plus belle !
Armé de son génie, il mesurait ses pas
Qu’il traînait à la gloire et qu’il n’arrêtait pas !
Comme un jeune taureau sans lisières aux cornes,
Il la voyait courir un espace sans bornes,
Parcourant les chemins par son compas ouvert
Il la suivait au loin dominant l’univers,
Et, grandissant son nom, dans sa noble espérance,
Il ne voyait qu’un mot pour les mondes, la France !
Oh ! merci ! bien merci pour notre grand martyr ?
Car votre cruauté l’en fit plus grand sortir :
Merci ! nous l’aimons mieux ; il prend mieux sa demeure
Dans notre siècle ému qui le garde et le pleure :
S’il eut