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Redonner un sens à sa fonction de cadre intermédiaire
Redonner un sens à sa fonction de cadre intermédiaire
Redonner un sens à sa fonction de cadre intermédiaire
Livre électronique555 pages3 heures

Redonner un sens à sa fonction de cadre intermédiaire

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À propos de ce livre électronique

Comment me sentir satisfait.e à exercer ma fonction de cadre intermédiaire ?

Oui, comme cadre intermédiaire je fais de mon mieux.

Est-ce suffisant?

Un sentiment récurrent d’être pris entre l’arbre et l’écorce crée un doute sur ma capacité à bien exercer ma fonction.

Ce qui me paralyse et renforce mon sentiment d’incompétence.

Et par le fait même mon sentiment d’insatisfaction.

Une opportunité de transformation

Vous avez le choix de vous limiter ou de vous outiller à relever les défis que soulève votre rôle.

Pour vivre un sentiment de satisfaction à exercer sa fonction, cela demande de s’accorder un temps de réflexion.

« Tout gestionnaire doit réfléchir sur son expérience pour espérer progresser. » Henry Mintzberg

Donnez-vous l’opportunité de transformer votre insatisfaction.

Décidez d’agir en posant le geste qui répond à ce besoin.
LangueFrançais
Date de sortie24 févr. 2021
ISBN9782897753757
Redonner un sens à sa fonction de cadre intermédiaire
Auteur

Rachel Bluteau

À PROPOS DE RACHEL MON PARCOURS Depuis 35 ans, j’exerce avec passion une profession ayant pour but d’accompagner les personnes à mieux se vivre, à avoir une maîtrise sur leur vie. ​ À une scolarité de Maîtrise en psychoéducation s’ajoutent des formations en médiation familiale, en coopération interprofessionnelle et en réalité thérapie. Je suis maître praticienne en programmation neuro-linguistique (PNL) ainsi qu'en hypnose éricksionnienne et humaniste. Je poursuis ma formation professionnelle sur une base continue afin d'améliorer ma pratique. ​ J’ai œuvré principalement dans les services sociaux comme intervenante, gestionnaire et conseillère tant auprès d’adolescents que d’adultes. Mon travail consistait à dispenser un service de réadaptation, adaptation et d'intégration aux personnes ayant des limitations. ​ Depuis 2008, j’offre des services de psychoéducation, de coaching professionnel et depuis 2013, de médiation familiale en pratique privée, et ce dans la grande région de Montréal. Je concentre mon action professionnelle à aider des hommes et des femmes à relever le défi d’harmoniser leurs situations de vie. J'exerce cette profession afin de partager mes connaissances avec celui ou celle qui désire en bénéficier. Membre de l'Ordre des psychoéducateurs/trices du Québec. Médiatrice familiale accréditée par l'Ordre de psychoéducateurs/trices du Québec. Membre du répertoire des superviseurs de L'OPPQ

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    Aperçu du livre

    Redonner un sens à sa fonction de cadre intermédiaire - Rachel Bluteau

    p.59-65

    Un mot de l’auteure

    Un remerciement sincère à Stéphanie Nolet, sans qui cela n’aurait pas eu lieu. Merci pour son précieux soutien. Une lectrice hors pair. Une collaboratrice généreuse.

    Un remerciement sincère aux auteurs que j’ai lus. Ils ont contribué grandement par leurs écrits à mon propre développement lorsque j’ai été cadre intermédiaire ainsi qu’à la réalisation de ce document. Merci d’avoir osé écrire devenant ainsi source d’inspiration…

    Un remerciement particulier à ceux et celles qui ont consacré de leur temps pour me lire et me faire part de leurs commentaires permettant ainsi d’améliorer le document.

    Nommons : Marie-Pier Ouellette, France Lavoie-Marcotte, Anie Bastien, Marie-Ève Poulin, Marc-Olivier Forget, Fabienne Bavaud.

    Un remerciement tout spécial à Nathalie Aubin qui a consacré temps et rigueur à la lecture du document. Elle a généreusement fait part de ses commentaires contribuant ainsi grandement à son amélioration.

    Un remerciement amical à Cristina Tejeda qui a mis temps et énergie à réviser la mise en page pour y apporter une touche artistique qui rend le document fort attrayant.

    « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé.  »

    – Voltaire

    Préface

    « Une seule chose a changé autour de moi et tout a changé,

    Et cette chose-là c’est moi »

    Objectifs : les atteindre dans le délai le plus court avec un minimum de moyen. Performance : toujours offrir le meilleur de soi, peu importe les effets sur les autres sphères de notre quotidien. Résultats : atteindre la lune avec une poignée de cailloux à notre disposition. Vous vous sentez prisonniers de cette roue de préoccupations, qui tourne et qui tourne au risque de vous donner mal au cœur… et parfois bien pire. Il est possible de reprendre le contrôle de ce manège tout en satisfaisant les demandes toujours grandissantes de l’organisation que vous représentez. Devenir le commandant de votre véhicule et entraîner votre équipe avec vous vers les plus hauts sommets, même si vous croyez avoir puisé la dernière goutte de votre réservoir d’essence.

    Oui, vous êtes depuis trop longtemps en « mode survie », mais est-ce que cela fait de vous un candidat qui n’a plus rien à offrir ? Loin de là, il est possible de réaliser beaucoup avec peu, mais faut-il savoir avant tout par où commencer.

    Pour vous dépasser, vous devez changer votre vision pessimiste et la modifier pour une plus « intra-preneure ». 

    Devenez l’entrepreneur de votre bien-être en adoptant une attitude qui favorise la réalisation de soi. Pour se faire, il faut se développer comme cadre intermédiaire autant au niveau du savoir-FAIRE que du savoir-ÊTRE.

    Le cœur doit s’ouvrir à l’apprentissage, c’est un muscle à part entière qui mérite qu’on le mette à l’épreuve pour le développer afin qu’il devienne plus fort. Ne craignez pas l’essoufflement, car vous découvrirez une nouvelle façon de mieux opérer pour maximiser vos efforts, même si vous croyez à tort d’avoir tout donné.

    Vous comprendrez la méthode afin de quitter le « mode survie ». Oui, vous semblez avoir perdu la commande qui vous permet de changer les réglages, mais accompagné cette fois, vous pourrez enfin appuyer sur le bouton « vivre votre job ». Le succès est à votre portée, il est temps pour vous d’apprendre comment l’obtenir.

    À la fin de la formation « Redonner un sens à sa fonction de cadre intermédiaire », vous serez prêt à vivre pleinement votre travail et à changer le plus beau joyau que vous possédez : vous-même.

    Votre diamant demande d’être poli pour briller de mille feux et refléter une lumière vive qui vous fera grandir vous et votre organisation.

    N’ayez point peur de prendre le risque de devenir une meilleure personne, vos désirs ne sont pas juste réservés à vos nuits de sommeil, vous pouvez les réaliser chaque heure de chaque jour, les yeux grands ouverts vers un avenir prometteur. 

    Une image contenant jeu Description générée automatiquement ¹

    Introduction

    Dans le tourbillon de notre travail comme cadre intermédiaire, il y est possible que nous soyons préoccupés par l’atteinte des objectifs et la bonne performance de l’organisation. Nous adhérons aux attentes de cette dernière et nous assurons que les équipes fournissent le rendement escompté, et ce, avec un rôle, des responsabilités et des tâches complexifiés.

    Nous voguons sans nous poser trop de questions jusqu’au temps où nous ressentons le sentiment de ne pas être à la hauteur. Le « politically correct » dicte que notre vulnérabilité ne peut être partagée : « J’ai à démontrer ma mobilisation, ma capacité à faire la job et que je suis solidaire avec l’équipe de cadres. »

    Pourtant, nous aimerions pouvoir parler de « comment on se vit » dans notre « job » et avoir la possibilité d’apprendre de notre vécu.

    Tout en admettant la contribution de notre organisation dans l’amélioration de la qualité de vie au travail, la seule personne que nous pouvons changer, c’est nous-mêmes.

    Le « comment on se vit » dans notre « job » est de l’ordre de la satisfaction au travail. Apprendre de notre vécu est de l’ordre de l’exercice de son rôle, c’est-à-dire de sa pratique.

    Ce document aborde ces deux aspects qui sont étroitement liés. Il est conçu pour permettre de faire le point, d’initier un changement, d’améliorer ses actions dans un cadre interactif. L’idée est que notre sentiment d’être seul, voire démuni, se modifie. Personne n’est une île. Aucun de nous, en agissant seul, ne peut atteindre le succès (Nelson Mandela). La visée est d’allumer la bougie de quelqu’un pour qu’à son tour il brille de sa propre lumière.

    Occupons-nous de nous !

    Rachel Bluteau, ps.éd.

    Cadre intermédiaire de 1986 à 2002

    Cadre-conseil de 2002 à 2010

    Avant de commencer

    L’acte d’apprentissage est le résultat d’une réflexion sur l’expérience². La réflexion est un processus qui consiste à prendre du recul par rapport à une expérience pour s’interroger. L’apprentissage consiste à donner un sens à des évènements passés ou actuels qui servent à guider le comportement futur.³

    Cette démarche amènera fort probablement un changement chez chacun, soit de l’ordre de l’homéostasie ou de l’évolution. Qui peut dire à quel changement ce document fait appel ! C’est à chacun de vivre l’expérience. Pour certains, il leur offrira des connaissances leur permettant d’apporter des ajustements, de faire de l’autocorrection (homéostasie). Pour d’autres, il leur offrira l’opportunité de poursuivre leur développement personnel (évolution). Chacun verra à l’utiliser en fonction de ses objectifs. Des lectures suggérées sont énumérées à la fin du document pour ceux intéressés à approfondir des thématiques.

    Dans un cas comme dans l’autre, vouloir changer ne suffit pas. Le changement est le résultat d’un apprentissage. C’est à chacun de passer du désir au plaisir d’obtenir des résultats. Alors, ACTION !

    Bonne route !

    N.B. Bien que ce document soit complet en soi, il est fortement recommandé que vous soyez accompagné dans le cadre d’une consultation ou d’un atelier.

    Remarque : Le genre masculin est utilisé dans le seul but d’alléger le texte.

    Module I

    Une image contenant texte, livre Description générée automatiquement

    Faire le point

    « La vie ne vaut pas la peine d’être vécue

    si elle n’est pas remise en question »

    – Socrate

    POURQUOI ENTREPRENDRE UNE RÉFLEXION CONCERNANT L’EXERCICE DE SON RÔLE ?

    Vous arrive-t-il d’avoir de telles pensées ou de tels sentiments ?

    On ne se considère pas souvent à notre juste valeur.

    On se sent vite coupable comme si tout était de notre faute.

    On pense que comme cadre intermédiaire on se doit de tout savoir avant même d’apprendre.

    On se demande si on a une perception juste de ses compétences.

    On pense que pour être un bon gestionnaire, on se doit de tout connaître de notre service, que rien ne doit nous échapper.

    On pense qu’avec de la volonté et une pensée positive nous allons réussir.

    On pense (et on nous le fait sentir) que nous sommes les seuls à pouvoir agir, à savoir agir (omnipotence).

    On vit avec un sentiment ambigu d’être pris entre l’arbre et l’écorce ; soit de répondre aux attentes de la direction ou à celles de l’équipe.

    On est confrontés à de multiples changements, par moment on a l’impression d’avoir ni queue ni tête.

    On poursuit notre travail parce qu’on nous le demande, ou pour faire plaisir à autrui ou contre rétribution

    Devant de telles idées et de tels sentiments, il n’est pas étonnant de constater que sa fonction au sein de l’organisation soit perçue peu enviable, voire peu valorisée, créant ainsi une insatisfaction au travail.

    Au contraire, on pourrait se considérer comme un cadre intermédiaire qui est conscient de sa valeur, parce qu’il a une fonction clé dans l’organisation. Une fonction qui est de faire le lien entre la direction et les employés afin que l’organisation puisse déployer tout son potentiel aux fins de sa mission. La satisfaction au travail serait davantage au rendez-vous.

    Alors, pourquoi entreprendre une telle réflexion ?

    Pour nous considérer comme un cadre intermédiaire qui exerce un rôle clé dans l’organisation, nous avons besoin d’améliorer notre sentiment d’auto-efficacité….

    L’auto-efficacité est un jugement que l’on porte sur sa capacité à réaliser une action afin d’obtenir les résultats attendus⁴. Le sentiment d’auto-efficacité est une perception que l’on a de pouvoir mener à terme différentes tâches liées à son rôle⁵.

    Pour mener à bien l’exercice de son rôle, il est fondamental de croire en sa capacité à se motiver et à mettre en branle tous les moyens à sa disposition, quelle que soit la situation, afin d’avoir une emprise sur les évènements.

    L’efficacité n’est pas de la performance. La performance est de l’ordre du résultat et est éphémère. L’efficacité est de l’ordre des moyens en tenant compte du contexte.

    Elle est en ce sens qualité et durabilité⁶. L’efficacité se développe avec l’expérience soit dans la pratique, en ce sens elle est sagesse.⁷

    Évaluation de satisfaction à l’égard de

    votre satisfaction au travail

    Où en êtes-vous par rapport à votre satisfaction au travail ?

    Avez-vous le sentiment d’une lourdeur dans vos responsabilités entraînant plus de pression ?

    Nullement                        Moyennement

    Peu                        Tout à fait

    Avez-vous le sentiment que vos responsabilités sont peu stimulantes entraînant démotivation et déresponsabilisation ?

    Nullement                        Moyennement

    Peu                        Tout à fait

    Avez-vous le sentiment de gérer comme si tout était urgent ?

    Nullement                        Moyennement

    Peu                        Tout à fait

    Avez-vous le goût de vivre cela autrement ?

    Nullement                        Moyennement

    Peu                        Tout à fait

    Ce document propose des paramètres⁸ pour soutenir le développement de sa pratique comme cadre intermédiaire afin de relever les défis correspondants à son rôle tout en favorisant sa satisfaction au travail.

    À la fin de la démarche,

    On sera en mesure de comprendre :

    ce qu’est la satisfaction au travail ;

    les ingrédients de la satisfaction au travail ;

    ce que la satisfaction au travail implique pour le cadre intermédiaire ?

    On sera en mesure d’améliorer notre sentiment d’auto-efficacité en :

    ayant une meilleure connaissance de soi ;

    ayant des outils permettant de soutenir l’exercice de son rôle ;

    ayant la possibilité d’influencer un changement de la culture organisationnelle.

    SE SITUER PAR RAPPORT À LA DÉMARCHE

    1. S’approprier la démarche (faire sienne)

    2. Identifier son objectif personnel

    OÙ J’EN SUIS COMME CADRE INTERMÉDIAIRE ?

    Faire un état de situation.

    Quelles ont été mes motivations pour être cadre intermédiaire ?

    Quelles sont mes motivations pour rester cadre intermédiaire ?

    Comment j’imaginais la fonction de cadre intermédiaire ?

    Comment je m’imaginais être dans la fonction de cadre intermédiaire ?

    Qu’est-ce que je vis actuellement ?

    Ce que je me suis imaginé correspond-il à ce que je vis présentement ?

    En quoi est-ce différent/pareil ?

    Dans quel état d’esprit j’exerce mon rôle ?

    « Beaucoup de relations professionnelles se vivent à l’intérieur de rapports de force préétablis socialement, institutionnellement ou culturellement. »

    « Notre position d’adulte est souvent ambiguë […], car nous avons le sentiment (avec la plus grande sincérité) que c’est nous qui savons pour l’autre, notre ami, notre collègue, notre employé. »

    Jacques Salomé, 1991

    Quel énoncé illustre le mieux sa pensée ?

    J’ai appris à exercer mon rôle de cadre intermédiaire en observant les autres faire : mes supérieurs immédiats et d’autres personnes en autorité.

    J’ai appris que mes employés doivent faire ce que je leur demande de faire pour que je me sente OK dans mon rôle de cadre intermédiaire.

    J’ai appris à gagner. Si je ne réussis pas, j’ai l’impression qu’ils chercheront à avoir le dessus sur moi.

    J’ai appris que je serai jugé à travers ma performance, ce qui veut dire « 0 » problème, et l’atteinte des objectifs.

    D’une manière ou d’une autre, ces énoncés visent des rapports de force qui s’expriment comme suit :

    Je veux que tu fasses quelque chose que tu ne veux pas faire.

    Tu veux que je fasse quelque chose que je ne veux pas faire.

    Nous voulons tous les deux que l’autre fasse ce que ni l’un ni l’autre ne veut faire.

    Je m’efforce à faire quelque chose que je ne veux pas faire et je le fais en partie pour faire plaisir à l’autre ou pour garder mon job.

    Question ?

    Est-ce que j’ai choisi d’être un cadre intermédiaire pour vivre ce que je suis en train de vivre ? (état de la situation et état d’esprit)

    Qu’est-ce que je veux vivre maintenant comme cadre intermédiaire ?

    (En un mot) _______________________________________

    Le but n’est pas de passer sous silence les difficultés, mais de nous mettre dans un état d’esprit qui nous permet de trouver des solutions et de les mettre en pratique. On a le choix de mettre nos efforts à éviter la douleur ou à rechercher le plaisir. 

    Module II

    Une image contenant texte, livre Description générée automatiquement

    Qui suis-je comme personne

    Et comme cadre ?

    Si j’étais à la place de mon personnel, est-ce que je me choisirais comme supérieur immédiat ? 

    Question piège ou matière à réflexion ? Le malaise que le cadre intermédiaire peut vivre dans l’exercice de son rôle peut être dû à une pratique qui n’est plus d’actualité. Est-il conscient de ce qu’il vit, de sa façon d’agir, de ses besoins légitimes au travail ? Croit-il que pour être un bon cadre intermédiaire, il a à être en contrôle de tout, répondre aux multiples demandes ? Se sent-il isolé ? Reconnaît-il qu’il est un être humain ? Pour se sentir bon (sentiment d’auto-efficacité) dans son rôle et ses responsabilités, le cadre a pris et prend le temps de se connaître et d’apprendre.

    Le cadre qui ne prend pas le temps de réfléchir à sa situation risque grandement de ne pas être prêt à affronter tout ce que son rôle et ses responsabilités lui réservent. Il doit connaître ses points forts, ses vulnérabilités parce qu’il a une influence sur son entourage. Il est observé par son personnel, les collègues et les dirigeants.

    Il doit découvrir comment il est perçu par eux. À leurs yeux, c’est leur perception qui est matière de vérité même si on n’est pas d’accord avec leur opinion⁹.

    La conscience de soi est l’aptitude la plus importante à développer¹⁰. Cette démarche est sans fin puisqu’on est des êtres en évolution. Le processus de prise de conscience nécessaire pour opérer le changement implique un reflet de l’autre de ce qu’on a fait. Il est pour ainsi dire impossible de se confronter seul à ses ombres.¹¹ Le changement pour être significatif s’oriente vers « ce que devrait être » et non vers ce qui est. L’exercice qui suit permet de s’orienter vers une situation désirée et également permet de confronter la situation actuelle à la situation désirée.

    FAIRE SON PORTRAIT

    « La raison d’être du reflet de l’autre n’est pas de te faire mal,

    mais de t’enseigner ta propre force de vie »

    – Auteur inconnu

    Le cadre intermédiaire qui s’intéresse à son développement est conscient que d’avoir une perception juste de lui-même lui permet de mieux cibler ce qui est à améliorer. « Le changement commence par soi-même, sa volonté et sa capacité de se transformer. »¹² La fonction de cadre intermédiaire n’est pas qu’une affaire de connaissances, le volet « personne » est prépondérant spécifiquement concernant sa maturité. Pour le cadre intermédiaire, se connaître à ce niveau permet de savoir d’où l’on part afin de se donner une direction pour son développement.

    Le modèle avec lequel le cadre peut faire son portrait est inspiré du Management by responsability¹³. Le modèle permet de regarder les aspects personnels et de gestion en considérant cinq niveaux de maturité. Il n’a pas de bon ou de mauvais niveau. Chacun présente une opportunité de développement. Dans un premier temps, le cadre est invité à faire une démarche d’auto-évaluation. Il pourra par la suite valider chacun des aspects en se rapportant au modèle à l’annexe 2. Il pourrait observer que son niveau de maturité est irrégulier, en dent de scie comme il pourrait observer que son niveau de maturité est uniforme. Dans un cas comme dans l’autre, il est important que le cadre puisse identifier la tendance ou la majeure.

    Ainsi, le cadre intermédiaire aura son portrait et pourra se donner un ou des objectifs de développement (voir à la fin des tableaux). Il est recommandé qu’il soit réaliste dans le choix et le nombre d’objectifs.

    « La sagesse est d’avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu’on les poursuit¹⁴. »

    Grille d’auto-évaluation

    Comme cadre intermédiaire, mon intérêt sous-entend que nos clients puissent recevoir les services inscrits dans sa mission (inscrire la mission) : ______________________________________________________

    Mon rôle en est un de faire émerger de notre personnel et de nos partenaires, tout leur potentiel nécessaire à l’actualisation de la mission.

    Pour ce faire, j’évalue si ma façon de me comporter favorise cette émergence :

    1.Qu’est-ce que je veux être comme cadre intermédiaire ? (choisir un item) :

     Responsable             Performeur             Conformiste

     Autoprotecteur             Inconscient

    2.Comment je me comporte ? :

    a.      Lire les énoncés.

    b.      Choisir ceux qui me caractérisent.

    « Jamais un être humain ne devrait être évalué par un autre être humain. » — Deming¹⁵

    N.B. Ce document « Portrait du cadre intermédiaire » a pour objet de soutenir une démarche d’auto-évaluation.

    Le texte est une traduction libre d’un extrait (p. 124-125 ; 170-171) du document « Management by Responsability » de Michael G. Durst : Training Systems inc., Évans Jon, Illinois 1987.

    Il est important de spécifier que ce n’est pas utilisé pour enseigner cette approche. C’est une référence. Nous visons à ce que chacun puisse, par la suite, identifier des objectifs de développement soutenus dans sa réalisation par un plan d’action.     

    Aspects personnels : Comment je me comporte ?

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