Je suis personne mais je veux être quelqu’un

Par Faustin Bouchard

Avez-vous déjà eu cette sensation désagréable que votre vie n’était pas vraiment accomplie ou que votre potentiel était gâché? Pour l’avoir vécu, je sais à quel point cette sensation devient de plus en plus inconfortable plus les années passent et combien elle parvient à nous faire croire que nous n’arriverons jamais à réaliser ce qui nous tient vraiment à coeur.

Comme le super-héros qui doit découvrir l’étendue de ses pouvoirs avant de les utiliser
pour le bien de l’humanité, nous devons découvrir nos dons et arriver à les mettre à
profit pour transformer notre vie à jamais. Heureusement, nous possédons tous cette
force et cette détermination de nous battre pour obtenir ce que nous voulons et ce livre
vous propose de découvrir comment y arriver avec une simplicité désarmante et une marche à suivre précise qui vous remplira de joie!

Vous comprendrez exactement quel est la place de votre coeur dans la détermination de vos rêves et celle de votre cerveau dans leur réalisation.

Vous apprendrez comment matérialiser vos moindres désirs et vous développerez le goût de les vivre comme s’il s’agissait d’une belle histoire d’amour.

Vous serez également soulagés de comprendre pourquoi les autres ne sont que des instruments qui nous aident à évoluer et non des obstacles lorsqu’ils tentent de nous décourager.

Ce livre est l’oeuvre de ma vie, le cumulatif de mes toutes mes années de réflexion et la consécration de mon puissant don d’analyse. Il saura vous tenir en haleine et vous pousser à toujours vouloir en savoir plus. Il vous illuminera par son côté humain, vous réconfortera par son flot chaleureux de compréhension et éveillera en vous votre besoin inné d’exceller dans tout ce que vous faites.

Devenir quelqu’un est maintenant et plus que jamais à votre portée. Réveillez le superhéros
qui sommeille en vous et envolez-vous vers les sommets enfin accessibles de vos aspirations!

• Langue: Français
• Éditeur: Éditions AdA
• Date de sortie: 9 oct. 2020
• ISBN: 9782898035821

Faustin Bouchard

Faustin Bouchard est coach professionnel certifié (CPC) et diplômé de l’Université de Montréal, du Collège Lasalle et du Collège CDI. Il a longtemps été chargé de projets, gestionnaire de la relation client (CRM), designer graphique et rédacteur publicitaire. Il a déjà publié 4 livres et a conçu une douzaine d’ateliers et de cours sur la compréhension des comportements humains qu’il a enseigné à des centaines de personnes. Il a écrit et donné des conférences sur le stress. Faustin est également auteur-compositeur et possède deux albums à son actif. Son éditeur de Nashville a fait parvenir sa musique à des artistes majeurs tels que Garth Brooks, Tim McGraw, Luke Bryan, Blake Shelton, Brad Paisley et Alan Jackson.

Aperçu du livre

Copyright © 2020 Faustin Bouchard

Copyright © 2020 Éditions AdA Inc.

Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet

Directeur éditorial : Matthieu Fortin

Correction d’épreuves : Matthieu Fortin

Mise en pages : Félix Bellerose, Faustin Bouchard, Matthieu Fortin

Conception de la couverture : Faustin Bouchard, Matthieu Fortin

ISBN livre : 978-2-89803-580-7

ISBN PDF : 978-2-89803-581-4

ISBN ePub : 978-2-89803-582-1

Première impression : 2020

Dépôt légal : 2020

Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Bibliothèque et Archives Canada

Éditions AdA Inc.

www.ada-inc.com

[e-mail]

Participation de la SODEC.

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Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Titre : Je suis personne, mais je veux être quelqu'un / Faustin Bouchard.

Noms : Bouchard, Faustin, auteur.

Collections : Collection Arbre de vie.

Description : Mention de collection : Collection Arbre de vie

Identifiants : Canadiana 20200073818 | ISBN 9782898035807

Vedettes-matière : RVM : Réalisation de soi. | RVM : Succès.

Classification : LCC BF637.S4 B68 2020 | CDD 158.1—dc23

À ma conjointe, Lucie, qui n’a jamais cessé

de m’inspirer par tous ses enseignements et qui

est officieusement la co-auteure de ce livre,

et à mes trois enfants qui ont toujours été

mes premiers lecteurs.

Depuis que je suis jeune, j’ai toujours voulu être quelqu’un. Quelqu’un de connu, quelqu’un de talentueux et quelqu’un d’important. Lorsque m’est venue l’idée d’écrire sur ce sujet, j’ai aussitôt sauté sur mon clavier pour en extirper les mots qui réaliseraient ce désir d’enfance.

Ce qui est génial, avec ce projet, c’est qu’il me va à merveille. Je suis motivé, je veux apprendre et je peux compter sur ma grande expérience en écriture.

Le seul problème, c’est que je suis personne…

Mais c’est loin d’être dramatique. En fait, c’est grâce à cet incognito que je me suis demandé : qu’est-ce qui fait qu’une personne devient quelqu’un ? Pourquoi est-ce que moi, Faustin Bouchard, je me démarquerais des milliards d’êtres humains qui peuplent cette planète et je deviendrais quelqu’un ?

C’est simple : c’est parce que je suis enfin prêt à le devenir et que je le mérite, comme vous aussi vous pouvez être prêt à le devenir et que vous le méritez !

Ça n’a évidemment pas toujours été le cas. Je me suis longtemps servi du fait que j’ai été abandonné à la naissance pour justifier mes comportements désagréables, pour rester dans l’ombre et gâcher mon potentiel. Comment est-ce que je pourrais en vouloir à mes parents, si j’étais heureux et célèbre ?

C’était plus fort que moi. Je devais prouver à la terre entière que mon malheur ne venait pas de moi et je devais le faire payer à tous ceux qui persistaient à faire partie de ma vie.

Nous avons tous un défi à surmonter et le mien a été d’arrêter d’agir dans le but de me faire abandonner par tous mes proches.

Puis, un jour, ma fille a appris les liens de parenté à mon petit-fils. Après lui avoir expliqué ce qu’est un père, une mère, une sœur, un frère, un grand-père et une grand-mère, il lui a demandé : « Qui est la mère de grand-papa ? ».

Ma fille lui a répondu qu’étant donné que j’avais été abandonné à la naissance, je n’avais jamais connu ma mère. Il a hoché la tête et a simplement dit : « Là, je comprends pourquoi grand-papa est si froid… ». Lorsque votre petit-fils arrive aussi facilement à déceler qu’il y a quelque chose qui cloche dans votre manière d’être, laissez-moi vous dire qu’il est grand temps de vous dépasser…

Et c’est ce que j’ai fait.

J’ai accepté le fait que je n’avais pas réussi à combattre tous les démons de mon enfance et que je m’en servais pour me faire croire que je vivais des injustices.

J’ai pardonné à ma mère de m’avoir abandonné en arrêtant de juger les raisons qui l’avaient poussée à le faire et en réalisant qu’elle ne l’avait pas fait de gaieté de cœur.

Mais j’ai surtout calmé mon cerveau qui empêchait mon cœur de laisser passer tout son amour.

Et c’est ce pardon et ce calme nouvellement acquis qui m’ont ouvert les portes pour me permettre d’écrire ce livre.

Lettre de mon cerveau à mon cœur

Cher cœur,

Même si nous sommes vraiment proches l’un de l’autre dans le corps qui nous abrite, je m’aperçois que nous ne communiquons pas vraiment ensemble et j’en suis le seul responsable.

Je ne t’ai pas toujours bien traité. Je t’ai souvent fait croire que c’était moi qui avais raison et je me suis servi de mes peurs pour t’ignorer. Même si je n’avais pas la moindre idée de si ce que je faisais était bon, ça ne m’a pas empêché de te restreindre et de me contenter de la médiocrité que nous vivons jour après jour.

Je n’ai pas été un bon cerveau. Je n’ai pas fait tout ce qui était en mon pouvoir pour accomplir ce que tu voulais vraiment. Je me suis cru meilleur que toi et j’ai décidé que ce que tu voulais n’était pas bon pour nous. Je n’ai pas travaillé dans ton sens et j’ai échoué plusieurs fois, juste pour te prouver que ce que tu voulais était mauvais.

Je t’ai trahi et aujourd’hui, je le regrette. Je regrette d’avoir refusé d’améliorer notre vie en me terrant dans un monde de mensonges qui me demandait peu d’efforts, par pure paresse mentale.

Le pire, c’est que je me suis fié à l’extérieur pour me dicter ce qui était bon ou pas pour nous, alors que tu étais si près de moi et que tu n’as jamais cessé de me démontrer tout l’amour que tu possèdes. Tu voulais tellement que je me développe et que nous fassions équipe ! Je me suis toujours pris pour ton serviteur, pour celui qui devait faire tout le travail après que tu m’aies dicté tes volontés, mais je sais à présent que tu voulais simplement que je sois ton partenaire afin de t’aider à atteindre ce que tu ne pouvais pas atteindre par toi-même.

Je ne t’ai pas respecté. Je me suis moqué des raisons pour lesquelles nous avons été créés et j’ai bousillé notre collaboration innée. Je sais que je ne peux pas te haïr, car je n’ai pas la même intensité que toi, mais j’ai tout fait pour te punir, parce que tu voulais des choses qui allaient contre ce que je connaissais.

Je m’excuse sincèrement pour toutes ces années de privation et de rébellion que je t’ai fait subir. Je m’excuse également à tous ceux qui ont écopé de mes punitions, car ils étaient loin de mériter que je m’en prenne à eux. Je m’excuse surtout à la vie pour avoir renié le merveilleux destin qu’elle nous réservait, et ce, au profit de mes buts égoïstes à court terme.

S’il te plaît, refaisons équipe et laissons la joie renaître dans notre vie grâce à notre collaboration qui m’a tellement manqué.

Maintenant, mon plus grand souhait est d’arriver à assumer toutes les erreurs et tous les jugements de mon passé pour libérer notre présent des contraintes injustifiées que je lui impose depuis tant d’années et de faire en sorte que notre avenir devienne un îlot de paix intérieure, de confiance et de joie où nous aimerons vivre avec nos proches.

Ainsi soit-il.

Je ne sais pas trop si j’ai vécu une bonne vie. Je sais que je ne suis pas une mauvaise personne, car personne ne l’est vraiment, croyez-moi. C’est seulement qu’après un certain âge, je m’attendais à avoir de meilleurs résultats que ceux que j’ai actuellement.

Une chose est sûre : j’aurais préféré faire davantage resplendir ma lumière intérieure au lieu de jeter mes proches dans l’obscurité de mes peurs et de mes peines, mais il n’est jamais trop tard pour bien faire, même si parfois je me sens trop vieux pour nourrir de l’espoir.

Heureusement, j’ai un don et c’est sur ce don que je compte pour expier mes péchés. Ma force est de pouvoir répertorier des informations qui semblent n’avoir aucun lien entre elles et de les classer en un tout compréhensible et logique pour ensuite les communiquer clairement.

C’est ce don qui m’a permis de grandir à travers mes épreuves et qui m’a aidé à conserver une motivation suffisante lorsque ma vie ne faisait aucun sens, que je ne comprenais pas ce que je vivais, que j’ignorais mes émotions et que j’errais dans le monde superficiel des apparences.

Aujourd’hui, je suis fin prêt à partager ce que mon don m’a permis de comprendre sur les étapes à franchir pour devenir quelqu’un, et ce, avec le maximum de personnes qui le veulent. Je ne pourrais pas me pardonner de continuer à laisser gagner ma peur, celle qui m’a toujours convaincu que personne n’était intéressé à ce que j’avais à offrir de beau et de grand. Je vous suis donc extrêmement reconnaissant de m’aider à me dépasser en lisant ces lignes.

Si je peux éviter à une seule personne ne serait-ce qu’une infime partie de la souffrance qui m’a rongé et que j’ai propagée autour de moi sans réellement le vouloir, j’en serai heureux et soulagé. Soulagé de voir que ma vie n’a pas été vécue pour rien. Soulagé que l’amour et la confiance de mes proches n’aient pas été gaspillés.

Je veux faire la paix avec les souffrances passées que je me suis infligées pour que brille cette lueur de compréhension qui permettra à ma vie d’être à la hauteur de mes espérances. J’espère de tout mon cœur que vous vous laisserez baigner dans cette lumière d’espoir.

S’il y a une chose que je fais machinalement jour après jour, c’est bien de conduire ma voiture. Pour m’en servir, je n’ai pas besoin de comprendre le fonctionnement du moteur ni de connaître le voltage de la batterie ou la pression des pneus. Tout ce que j’ai à faire, c’est la démarrer, l’embrayer, puis presser sur l’accélérateur.

C’est la même chose lorsque nous voulons devenir les êtres de joie et de lumière que nous sommes. Nous n’avons pas besoin de comprendre le fonctionnement de tous les organes de notre corps. Nous avons uniquement besoin de comprendre l’interaction entre notre cœur et notre cerveau qui sont de loin nos deux organes les plus importants.

Mon plus grand regret dans la vie a été d’ignorer cette collaboration entre mon cœur et mon cerveau. Je n’avais pas de temps à perdre à essayer de décoder les désirs réels de mon cœur et j’en avais encore moins pour analyser les raisons qui poussaient mon cerveau à refuser les demandes de mon cœur.

Je me moquais pas mal de mes petites voix intérieures qui me conseillaient de bien agir ou qui me persuadaient subtilement de nourrir mes peurs. Si ces petites voix me disaient de ne pas acheter trop de films — car je suis un passionné de films —, j’en achetais deux fois plus ; si elles me disaient de foncer et de me dépasser, je m’écrasais. De savoir si ces petites voix provenaient de mon cœur ou de mon cerveau était donc la dernière de mes préoccupations…

Je dois avouer qu’une bonne partie de mon refus à m’écouter intérieurement venait du fait que personne ne m’en avait vraiment parlé avant mes trente ans. Je n’ai pas trouvé ça évident de donner de l’importance à quelque chose dont je n’avais jamais tenu compte pendant autant d’années. Mes habitudes tenaient le coup même si elles me rendaient malheureux.

Mais la principale raison qui m’empêchait de m’écouter intérieurement était que j’avais un prétexte infaillible déjà tout trouvé pour justifier tous mes échecs. Quand je voulais quelque chose, mais que je n’arrivais pas à l’obtenir, ce n’était pas ma faute ; c’était la faute des autres.

Mettre la faute sur les autres a toujours été ma meilleure façon de justifier mes échecs sans que je me sente trop mal.

Sauf que lorsque j’ai fini par prêter attention aux conflits intérieurs qui ravageaient l’entente entre mon cerveau et mon cœur, j’ai réalisé combien j’avais été stupide de croire que les personnes qui sont à l’extérieur de mon corps puissent avoir une quelconque responsabilité dans les erreurs que j’ai commises et les échecs que je me suis créés.

Alors maintenant que nous connaissons l’importance de notre cœur et de notre cerveau, c’est avec plaisir que je vais vous les présenter.

Notre cœur est notre moteur. Bien enfoui dans notre poitrine comme sous un capot, il nous propulse vers ce que nous voulons accomplir. Il renferme tous nos goûts, nos désirs, nos aspirations et nos rêves. Notre vie s’enrichit au rythme de chacun de ses battements rassurants qui nous confèrent notre joie de vivre.

Pour lui, rien n’est impossible et il ne négligera aucun effort pour arriver à ses fins, mais à une seule et unique condition : il doit aimer. Un cœur qui aime ne connaît aucune limite. Il bravera vents et marées et parcourra montagnes et étendues glacées pour l’obtenir, un point c’est tout.

Plus notre cœur aime quelque chose, plus il le veut.

Notre cœur est grand. Il a amplement de place pour aimer plusieurs choses et plusieurs personnes à la fois, mais il ne les aime pas toutes avec la même intensité.

Si notre cœur aime le hockey, par exemple, il peut vouloir regarder un ou deux matchs par semaine, s’abonner à une chaîne sportive ou acheter des billets de saison. Ensuite, il peut aussi vouloir y jouer, posséder une équipe, devenir un hockeyeur professionnel ou même gagner la coupe Stanley.

Tous ces désirs sont évidemment réalisables. Il n’y a rien de plus facile que d’ouvrir notre téléviseur lors d’un soir de match et de nous installer pour le regarder. Nous pouvons également gagner la coupe Stanley si nous investissons suffisamment de notre temps et de nos efforts à nous développer et à nous dépasser au sein d’une équipe ayant le potentiel de gagner.

Mais lequel de ces désirs réaliserons-nous ? Nous savons que plusieurs centaines de milliers de personnes désireraient gagner la coupe Stanley, mais seulement une vingtaine d’entre elles y arrivent chaque année. Il y a donc un autre de nos organes qui vient perturber la réalisation de nos désirs et cet organe est notre cerveau.

Si notre cœur est notre moteur, notre cerveau est davantage notre tableau de bord. Il nous informe si nous