À propos de ce livre électronique
voyager dans le temps. Pierre Laventure, Billy Swatch et Sara Quest tenteront de survivre à leur voyage inattendu de l’Égypte antique à la France déchirée par la grande Révolution.
Sauront-ils déjouer les plans machiavéliques des démons pour protéger ainsi le monde des
humains et celui des dieux?
Danny Rotondo
L’intérêt de Danny Rotondo pour le monde littéraire débute dès son très jeune âge. À seize ans, il écrivait déjà les bases de ce roman que vous tenez entre vos mains. Détenteur d’un DEC en lettres et d’une imagination débordante, il a travaillé comme animateur-intervenant durant 15 merveilleuses années qui l’obligèrent à écrire des thématiques et des histoires toute aussi folles les unes que les autres. Homme très généreux, il espère transmettre aux jeunes et aux moins jeunes l’étincelle de l’imagination, mais aussi la force de croire en eux.
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Aperçu du livre
Les perles du passé - Danny Rotondo
Chapitre 1
LES PERLES DU PASSÉ
« Il fut un temps où les dieux étaient, pour la race humaine, des êtres réels vivant dans un autre monde que le nôtre. Les hommes leur avaient jadis attribué des pouvoirs magiques très puissants. Et comme chez les humains, il y en avait des bons et des mauvais.
À la même époque, trois perles permettant le voyage dans le temps furent créées afin de changer le cours de l’histoire pour certains d’entre eux. C’est à ce moment qu’un affrontement sans précédent débuta. »
Une épaisse fumée envahissait la pièce. L’odeur de cigare qui y planait étouffait Pierre Laventure, celui que l’on avait convié à une rencontre formelle. Il sentit ses yeux s’irriter sous l’effet de l’épais nuage de tabac brûlé. L’invité était appuyé au dossier de la chaise qu’on lui avait offerte à l’instant où il était entré dans l’immense pièce, et depuis, il prenait son mal en patience.
L’autre personnage, dont les épaules larges débordaient de son dossier de chaise, occupait la place derrière un meuble antique et semblait indifférent à sa présence. Pierre attendait que son interlocuteur amorce la conversation et lui explique le but de sa visite.
Pierre Laventure, historien et enseignant en archéologie, avait été convoqué pour évaluer des objets qui dataient, semblait-il, des temps immémoriaux. Il s’était rendu chez un collectionneur d’antiquités rares qui transigeait avec les musées du monde entier. Ce passionné de trésors ancestraux avait une attirance toute particulière pour les bijoux de grande valeur.
Seule la respiration de l’archéologue semblait briser le calme de la pièce en se heurtant aux murs comme un écho. Il se croisa les doigts et les déposa sur ses genoux. Il se racla la gorge, espérant une réaction de la part de son hôte. Mais le maître des lieux ne broncha pas, car il portait son attention vers de vieilles photos échouées sur le dessus de son bureau. Au bout de quelques secondes, il tira une enveloppe d’entre les images et l’ouvrit puis replongea son regard dans une lecture qui rendit son invité perplexe.
— Excusez-moi, fit Laventure avec découragement.
L’homme leva son index droit, exigeant une attente supplémentaire. Pierre tapota du pied nerveusement et se mit à examiner la pièce qui avait disparu sous l’épaisse exhalaison que provoquait le cigare de son voisin d’en face.
Sous la fumée dense se cachaient des tableaux d’une valeur inestimable et sur un socle trônait un vase chinois d’une époque révolue. La devanture du bureau était décorée des armoiries de la royauté française datant du XVIIe siècle.
Laventure ne remarqua pas le musée qui l’entourait. Il était hypnotisé par la pointe du rouleau de feuilles de tabac se consumant lentement entre les lèvres de son hôte imposant. L’extrémité devint rouge vif, puis le cigare rendit l’âme. Alors, le maître des lieux laissa s’échapper de sa bouche un dernier nuage odorant qui fit presque s’étouffer l’historien.
De sa main gauche, le colosse libéra ses lèvres et écrabouilla finalement le petit bâton cubain dans un récipient de marbre datant de la Grèce antique.
L’homme se mit à parler enfin :
— Je me présente : Maléasse Torgule. Je décide, je gère et je règle tous les problèmes qui concernent cette compagnie d’antiquités, qui m’appartient. Mais ce n’est pas pour vous parler d’actions que je vous ai fait venir ici, dit Torgule d’un air plus sévère.
— « Torgule » ? J’ai beau chercher dans mes connaissances, je ne me rappelle pas avoir déjà entendu un nom semblable. Quelles sont vos origines ?
— Hum ! C’est un nom très ancien. Il vient de Norvège, je crois, répondit Maléasse, visiblement pris au dépourvu par cette question.
Pour détourner l’attention de Pierre Laventure, le maître des lieux prit un cliché d’une main. Il se leva à moitié puis se pencha par-dessus son bureau pour donner la photo à son invité, qui la saisit machinalement. Aussitôt, Torgule se laissa choir sur son siège, étouffant à nouveau les coussins remplis d’air qui faillirent exploser.
Pierre regarda l’image, banale pour lui, mais qui semblait si importante pour Maléasse : une perle noire enchâssée dans une serre de condor en argent tenant, par son anneau, à un lacet de cuir brut. Il y en avait deux autres qui semblaient jumelles, mais blanches, et qui étaient voisines de la première, chacune retenue dans une serre d’aigle en or.
— Vous ne reconnaissez pas les bijoux ? demanda le collectionneur.
— Peut-être, fit l’universitaire d’un air désintéressé.
Laventure laissa tomber la photo sur l’immense bureau en poussant un soupir d’impatience.
Maléasse reprit doucement la photographie puis la redonna à son invité d’en face en disant :
— Prenez-la de nouveau. Regardez-la bien, car c’est pour elle que je vous ai fait venir ici.
Pierre hésita.
— PRENEZ-LA ! s’exclama Maléasse Torgule avec des éclairs dans les yeux.
Le chercheur s’exécuta avant d’être lui-même exécuté. Torgule continua plus calmement.
— Merci. Je vous ai fait venir pour que vous retrouviez ces bijoux. L’argent n’est pas un problème pour moi.
Laventure regarda la photo de nouveau tout en espérant que son hôte ne devinerait pas qu’il connaissait bien ces trésors.
— J’ai eu des renseignements sur vous, Pierre Laventure. Votre réputation vous précède dans tout le pays ; ne faites pas semblant que ces bijoux vous sont totalement inconnus.
Pierre resta de marbre. Il connaissait celui qui était en face de lui : un homme excessivement riche qui n’était pas seulement un antiquaire, contrairement à ce qu’il prétendait.
Les autorités et la presse semblaient l’accuser d’être le chef d’un réseau de trafiquants de pierres précieuses. C’était un fanatique de bijoux et d’objets rares.
Physiquement, Maléasse Torgule était des plus costauds. Il avait des bagues à tous les doigts et portait un complet-veston gris foncé, une cravate rouge et une chemise noire avec des souliers pointus.
Il passait ses journées assis confortablement sur son pauvre fauteuil qui tolérait sa présence. Maléasse faisait des transactions à l’aide de son portable, bien posé sur son bureau antique. Il n’avait qu’à claquer des doigts, et tous ceux qui étaient à son service tremblaient de peur.
C’était un expert en exportation clandestine en plus d’être membre de la guilde des malfaiteurs ; tous les groupes mafieux et les petits bandits à la tire le respectaient, et de ce fait, Torgule ne risquait jamais d’être dénoncé par les autres truands de son genre.
Assoiffé de pouvoir, il était cruel et avare de sa fortune. Pour lui, tout s’achetait et chacun avait son prix : il suffisait de savoir négocier avec un revolver sur la tempe ou un bon couteau tranchant sous la gorge. Il avait deux hommes de main à sa solde : Sug et Vats. Ces derniers le suivaient partout où il allait. Les deux hommes de grande taille étaient habillés avec les mêmes vêtements que Torgule. C’étaient des êtres ternes, sans sourire, avec un regard presque vide. Ils essayaient d’être, aux yeux de leur patron, les meilleurs complices du monde.
Pierre avait devant lui un escroc de première ligne.
Il le regarda à nouveau en le dévisageant, ce qui fit réagir Maléasse encore une fois :
— Vous savez que si je le veux, je n’ai qu’à claquer des doigts et…
Torgule n’eut pas le temps de finir sa phrase que son invité le coupa, prenant un ton tout aussi autoritaire :
— Il n’est pas nécessaire d’utiliser ce genre de menace avec moi. Je sais très bien qui vous êtes et ce que vous êtes capable de faire, le surprit l’enseignant.
— Je vois que vous apprenez à cerner les gens aussi rapidement que moi, acheva l’antiquaire plus calmement.
— Que voulez-vous de moi, précisément ? demanda Laventure.
— Ne jouez pas les benêts. Je sais que vous êtes un des meilleurs archéologues, et qui plus est, vous êtes aussi un paléontologue et un très grand érudit de l’histoire. Vous maîtrisez la géologie, la topographie, la psychologie et, comme passe-temps, l’ornithologie.
L’historien fronça les sourcils, surpris qu’on le connaisse aussi bien.
— Vous savez ce que je veux, termina le magnat en appuyant sur un bouton de son téléphone. Sug, Vats ! Amenez-vous immédiatement dans mon bureau avec l’enveloppe.
Aussitôt, les deux interpellés entrèrent dans la pièce en se bousculant, et l’un d’eux échappa l’enveloppe.
— Fais attention, espèce d’imbécile, tu me marches sur les pieds ! dit Sug, le premier homme à entrer dans la pièce.
— Fais attention toi-même, idiot. C’est moi qui étais là d’abord, fit Vats le maladroit. Ah ! Tu vois, tu laisses tout tomber ! dit-il, accusant toujours les autres de ses bourdes.
— Avez-vous fini de faire les pitres ? tonna Torgule. Apportez-moi cette foutue enveloppe !
Les deux hommes de Maléasse se penchèrent en même temps pour ramasser le paquet et s’assommèrent l’un contre l’autre. Les complices se relevèrent, la mine basse, et ils passèrent devant Pierre pour ensuite déposer le paquet ensemble sur le bureau tout en retirant leurs doigts très rapidement, craignant les foudres du patron.
Torgule prit le paquet à son tour pour le tendre à son invité.
— À l’intérieur se trouvent des indices que nous avons recueillis pour démarrer vos recherches. Je sais pertinemment que vous n’êtes pas un débutant en ce qui a trait aux fouilles archéologiques, alors je vous fournis le point de départ.
— Est-ce que je peux y réfléchir quelques jours ? demanda Pierre.
Maléasse Torgule fit naître un sourire sur ses lèvres. Il regarda ses hommes de main.
— Déguerpissez ; je vous rappellerai tout à l’heure.
— Euh… oui, patron. Tout de suite, patron ! s’exclamèrent en duo Sug et Vats.
Ils poussèrent la porte puis disparurent dans le grand corridor où l’on pouvait les entendre se quereller au loin.
— Écoutez-moi bien… Nous connaissons tous deux les enjeux dont il est question. Alors, ne prenez pas trop votre temps pour réfléchir. Mon message est-il assez clair ? demanda Torgule en fixant sombrement son invité.
— Très bien, répondit le chercheur du tac au tac. Mais vous saurez que je ne travaille pas sous la menace.
Pierre lui tendit l’enveloppe en se levant.
— Gardez-la, insista Maléasse avant de continuer. Ne prenez pas de décisions sur un coup de tête, car vous pourriez perdre la vôtre.
Son hôte reprit le paquet.
Puis Maléasse ajouta, juste avant que la porte se referme derrière Pierre :
— Dès que vous aurez décidé de trouver mes trésors, dites-vous que ce sera toute une aventure qui débutera !
Et Torgule éclata d’un rire sarcastique, sursautant sur son fauteuil qui agonisait de suffocation.
Pierre, les dents serrées de colère, sortit en claquant la porte. Au même moment, les yeux de l’antiquaire devinrent rouges comme le feu de l’enfer.
De son côté, Laventure se précipita vers sa voiture pour décoller en direction de chez son ami Billy Swatch ; lui seul pourrait l’aider à se sortir de ce pétrin.
Chapitre 2
L’ESPACE-TEMPS
Il était ironique pour un homme de science de se retrouver dans un musée. Billy Swatch, physicien réputé et ami de Pierre Laventure, avait été invité au Musée central. On lui avait demandé de donner une conférence sur la science physique à travers les âges, c’est à dire depuis ses débuts jusqu’à aujourd’hui.
Une exposition spéciale avait alors été montée pour Swatch. Des instruments du XVIe siècle appartenant au physicien Galilée, comme ses fameuses lunettes astronomiques qui permettaient d’augmenter la taille et la lumière des étoiles, des objets datant de plus de 2 000 ans, comme des rouleaux de papyrus décrivant la position concentrique des pierres géantes de Stonehenge, en Angleterre, et des écrits traitant de la disparité des menhirs sur les champs de Carnac en Bretagne faisaient partie intégrante du discours du scientifique. Billy y ajoutait des explications très intéressantes quand il présentait les différents objets. L’invité du musée ne croyait pas aux légendes et aux interprétations que les historiens proposaient parfois ; seules les choses qui pouvaient être vues et qui étaient observables, logiques et
