Bienvenue à Jivar'Os
Par Danny Rotondo et Émilie Pépin
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À propos de ce livre électronique
où ils se font capturer pour y subir un supplice mortel. Que cache ce village où l’on pratique un rite barbare ?
À vous de le découvrir, si vous en avez le courage… Bienvenue à Jivar’Os !
Danny Rotondo
L’intérêt de Danny Rotondo pour le monde littéraire débute dès son très jeune âge. À seize ans, il écrivait déjà les bases de ce roman que vous tenez entre vos mains. Détenteur d’un DEC en lettres et d’une imagination débordante, il a travaillé comme animateur-intervenant durant 15 merveilleuses années qui l’obligèrent à écrire des thématiques et des histoires toute aussi folles les unes que les autres. Homme très généreux, il espère transmettre aux jeunes et aux moins jeunes l’étincelle de l’imagination, mais aussi la force de croire en eux.
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Aperçu du livre
Bienvenue à Jivar'Os - Danny Rotondo
Chapitre 1
À l’aéroport d’Iquitos, ville située aux portes de l’Amazonie, en plein centre du Pérou, Dan et Milie débarquèrent de l’avion, au bout de la piste d’atterrissage.
Plusieurs mois auparavant, ils avaient pris la décision d’entreprendre ce voyage pour y exécuter des recherches dans la zone inexplorée de ce coin de pays. La cible de leur périple était le cœur de la jungle amazonienne, sa faune et sa flore. Le but de cette exploration était d’écrire un roman illustré qui, selon Milie, fracasserait des records de ventes.
Dès leur descente de l’avion, Dan se plaignit de la chaleur et de la moiteur accablantes qui les enveloppaient.
— Fiouf ! Nous allons vraiment passer sept jours ici ?
— La température moyenne dans ce pays est de 25 degrés Celsius et le taux d’humidité augmente la sensation de canicule sur tout notre corps, lui rappela Milie, patiente. Regarde, je crois qu’on nous attend !
Milie pointa le doigt devant.
Au loin, un homme à la peau basanée brandissait un carton dans les airs. L’affiche était plus large que ses épaules. L’individu revêtait une chemise blanche, visiblement trempée de sueur. Le chapeau qu’il portait peinait à le protéger des rayons incandescents du soleil. Les noms des deux amis figuraient en grosses lettres sur le papier. Il était difficile de les rater.
— C’est certainement notre contact qui va nous conduire au point de rencontre avec notre accompagnateur, conclut Milie.
— Ça nous prend un guide pour rejoindre un guide ? demanda Dan en employant son ton ironique habituel.
— Ne recommence pas déjà à jouer avec les mots ! trancha Milie en zigzaguant à travers la horde de touristes qui débutait à affluer sur le tarmac.
Arrivée devant l’homme, l’illustratrice se présenta.
— Nous sommes Milie et Dan, annonça-t-elle en se désignant d’un signe et en prenant soin de bien prononcer leur prénom.
— OUI… MOI… JE… SUIS… DAN… ET… ELLE… C’EST… MILIE ! hurla l’auteur.
Milie le fusilla des yeux.
— Il n’est pas sourd, il ne saisit pas notre langue, c’est tout ! le rabroua-t-elle.
L’homme leur souriait en hochant la tête. Puis, il leur fit signe de le suivre vers sa voiture.
Lorsque Milie se tourna pour voir Dan derrière son dos, elle le surprit en train de dévorer une barre tendre.
— Non, mais tu pourrais patienter au moins qu’on soit arrivés ! Ce n’est pas le moment de bouffer. Dépêche-toi, il ne faut pas le faire attendre.
— Bah ! oui, mais j’ai faim, je n’ai pas mangé depuis des heures et…
— Allez ! Embarque dans l’automobile si tu ne veux pas qu’on te laisse ici à brûler au soleil, trancha l’illustratrice une fois pour toutes.
Déjà, une heure s’était écoulée depuis leur départ de l’aéroport. Milie trouva le trajet long et sinueux. Même si les fenêtres de la voiture étaient baissées, l’air qui entrait dans l’habitacle était irrespirable à cause de l’intensité de la chaleur.
— Et dire que nous sommes encore au printemps. Imagine ce que ça doit être en plein été, se lamenta Dan.
Milie ignora son commentaire. Elle observait la beauté du paysage qui défilait à toute vitesse, cheveux au vent.
Des kilomètres de montagnes et de cours d’eau tous aussi bleus les uns que les autres se succédèrent sous ses yeux. Des fleurs aux mille couleurs décoraient ce tableau unique que seule mère nature savait peindre. Sans compter les effluves aromatiques qui venaient chatouiller les narines de l’illustratrice et qui lui faisaient penser à la dernière parfumerie qu’elle avait visitée avec sa maman.
En revanche, plus l’auto pénétrait dans les terres avoisinantes, plus la beauté des environs disparaissait.
Ils atteignirent une petite ville lugubre où un écriteau les accueillait en espagnol. « Bienvenido-Benen’os ». L’endroit était entouré d’eau, un peu comme Venise, en Italie. La voiture ralentit pour négocier les rues étroites, et passa devant un énorme marché où l’on vendait des fruits que Milie n’avait jamais vus de sa vie, des légumes divers et de la viande… encore avec les plumes ou la peau de l’animal. Les insectes en faisaient un régal.
D’autres plats présentaient de la nourriture assurément non comestible par sa texture ou sa forme. À l’opposé d’une des tables, des bols grouillants retenaient des vers laiteux et des larves cherchant à sauter en bas des récipients. Sans compter les gros chaudrons, posés ici et là sur le bord de la route, remplis de bestioles similaires. Des marchands proposaient parfois des poignées de ces larves à des passants. Ces derniers, à la démarche lente et désordonnée, et dont le blanc des