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Pablo Picasso - Les Chefs-d’œuvre - Volume 2
Pablo Picasso - Les Chefs-d’œuvre - Volume 2
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Livre électronique176 pages47 minutes

Pablo Picasso - Les Chefs-d’œuvre - Volume 2

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Dans le premier volume, il est traite des jeunes années de Picasso, dans le second, Picasso et Apres la Guerre 1939-1945. Pablo Picasso naît le 25 octobre 1881 à Malaga, en Espagne et meurt en 1973. Il est l’auteur d’une très vaste production qui touche, la sculpture, les poteries, le dessin et bien sur la peinture. Dès la fin des hostilités, Picasso devient un fervent soutien du Parti Communiste, et dessinera se fameuse Colombe de la paix, tout en exposant dans toutes les grands musées du monde dont le M.O.M.A. Picasso reste un des plus grands artistes du 20 siècles. Ses toiles atteignent des sommes colossales lors des ventes, en particulier, Le 11 mai 2015, Les Femmes d’Alger, toile peinte en 1955, vendu 179,36 millions de dollars, devient la toile la plus chère du monde, avant d’être dépassé par un tableau de Leonard de Vinci.
LangueFrançais
Date de sortie11 avr. 2018
ISBN9781785257087
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    Aperçu du livre

    Pablo Picasso - Les Chefs-d’œuvre - Volume 2 - Victoria Charles

    illustrations

    Barcelone et Paris

    1901-1906

    Cette toile incarne le premier pas de Picasso vers la maturité artistique alors que ce dernier n’avait que vingt ans. En effet, L’Enfant à la colombe montre l’influence des grands maîtres du post-impressionnisme sur l’artiste, en particulier l’influence de Paul Gauguin avec le choix des aplats de couleurs pures et de la perspective écrasée. L’enfant est représenté de façon presque sentimentale, en opposition avec les œuvres plus tardives de Picasso représentant des personnages débordants d’énergie et presque violents. Même si Picasso allait utiliser la colombe comme symbole de la paix bien des décennies plus tard, la colombe, ici soignée par l’enfant, peut être interprétée comme une prémonition.

    L’Enfant à la colombe, 1901. Huile sur toile, 73 x 54 cm. Collection privée

    Yo, Picasso, 1901, Huile sur toile, 73,5 x 60,5 cm, Collection privée

    On observe ici l’autoportrait d’un peintre conscient de son potentiel artistique. À cette période, Picasso se rend à Paris pour la seconde fois avec la promesse de pouvoir exposer ses toiles dans la galerie d’Ambroise Vollard, acteur incontournable de l’art moderne. Le tableau est donc montré lors de cette exposition. L’artiste se présente comme un membre de l’avant-garde bohême de la butte de Montmartre avec une facilité mise en avant par l’emploi de coups de pinceaux vigoureux. Ici, nous sommes les témoins de la haute opinion que Picasso avait de lui-même : dans le coin supérieur gauche, on peut lire Yo, Picasso (Moi, Picasso).

    Autoportrait, 1901. Huile sur toile, 81 x 60 cm. Musée Picasso Paris, Paris

    Cet autoportrait de l’artiste à l’âge de vingt ans est l’un des chefs-d’œuvre de la « période bleue » de Picasso. À cette époque (1901-1904), le bleu devient la couleur prédominante de la palette de l’artiste, une couleur associée à la mélancolie des thèmes qu’il peint durant ces quelques années. En comparaison avec Yo, Picasso, cette toile semble plus introspective et obsédante. Le plus remarquable dans ces deux toiles, réside dans le fait qu’elles ont été toutes deux réalisées la même année. Aussi, une évolution qui demande plusieurs années à certains artistes, n’a nécessité seulement que quelques mois, voire semaines, à Picasso. Ce chef-d’œuvre sera le premier d’une longue lignée.

    L’Enterrement de Casagemas, 1901. Huile sur toile, 150 x 90,5 cm. Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Paris

    Au mois de février 1901, l’artiste Carlos Casagemas se tue par balle alors qu’il est dans un café avec ses amis, après avoir été rejeté par une femme dont il était amoureux. L’artiste, âgé d’une vingtaine d’années, était un ami proche de Picasso avec qui il partageait un appartement. Profondément touché par le suicide de son ami, cet épisode marque la « période bleue » de Picasso. De tous les tableaux dans lesquels ce dernier fait référence à la mort de son ami et même s’il n’est pas allé aux funérailles de celui-ci, L’Enterrement de Casagemas est le plus complexe. D’un aspect purement pictural, la composition nous rappelle clairement des œuvres du Greco (pensez à L’Enterrement du comte d’Orgaz), une comparaison sans aucun doute recherchée par Picasso.

    La partie inférieure du tableau dépeint Casagemas mort entouré de neuf pleureuses. Cette composition est répétée dans la partie supérieure du tableau avec neuf autres figures (certaines ressemblant à des prostituées) pleurant et regardant Casagemas montant au paradis sur un cheval blanc. Alors que ses bras sont arqués adoptant ainsi la position du crucifié, une femme nue l’embrasse. La symbolique de cette œuvre n’a jamais été clairement expliquée, mais il semble que Casagemas soit montré sous les traits d’un héros et constitue l’apothéose de la victime tragique.

    La Vie, 1903. Huile sur toile, 196,5 x 129,2 cm. The Cleveland Museum of Art, Cleveland

    Probablement le chef-d’œuvre de la « période bleue » de Picasso ; La Vie est une peinture énigmatique. Un jeune couple fait face à une vieille femme tenant un enfant dans ses bras. Derrière eux, deux peintures sont adossées contre un mur. Le jeune homme qui pointe la femme du doigt, était à l’origine destiné à un autoportrait, mais Picasso l’utilisa par la suite pour peindre Casagemas. L’explication de ce tableau demeure incertaine, et les interprétations divergent entre les thèmes de l’amour sacré et profane, du cycle de la vie et des conditions de vie difficiles d’un couple de classe moyenne.

    Gertrude Stein, 1905-1906. Huile sur toile, 100 x 81,3 cm. The Metropolitan Museum of Art, New York

    Gertrude Stein est une auteure américaine qui migre en France en 1903. Elle et ses frères sont des collectionneurs passionnés d’art moderne, et leur foyer parisien situé au 27, rue de Fleurus devient un lieu de regroupement pour de nombreux artistes et écrivains, tels que Picasso, Matisse, F. Scott Fitzgerald et Ernest Hemingway. Ce dernier décrit les réunions du samedi soir chez les Stein comme des

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