Matisse L’ART DANS LE SANG
ALORS QUE LE CENTRE POMPIDOU REND HOMMAGE AU PIONNIER DE L’ART MODERNE, SOPHIE ET GAÏA, SES DESCENDANTES, NOUS ONT REÇUS À NEW YORK
L’héritage de leur aïeul, mère et fille le portent aussi sur leurs pantalons : fauves, comme le nom du courant expressionniste dont Henri Matisse est le chef de file. Dans cette famille, où l’on est artiste d’une génération à l’autre, chacun tente d’échapper à l’ombre du géant. Sophie a conservé son célèbre patronyme et, pendant qu’elle présente une exposition à Manhattan, la France fête les 150 ans de son illustre ascendant lors d’une rétrospective qui ouvre ses portes le 21 octobre.
DANS LES GALERIES DE MANHATTAN, SOPHIE A RÉUSSI À SE FAIRE UN PRÉNOM
Elle a beau revendiquer son indépendance artistique, Matisse hante son atelier et ses œuvres. Et ce n’est sans doute pas un hasard si elle a épousé Alain Jacquet, le peintre précurseur du pop art en France, disparu en 2008. Ses marques de fabrique : détourner des chefs-d’œuvre en effaçant les personnages ou en superposant de larges zébrures aux couleurs brutes. A New York, les toiles de Sophie Matisse valent plusieurs milliers de dollars. Celles de son arrière-grand-père, plusieurs millions.
EN JONGLANT AVEC LES COULEURS, UN
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