L’engouement pour Honoré de Balzac (1799-1850) ne faiblit pas. Pour preuve, le succès au cinéma du nouveau long-métrage de Xavier Giannoli, adaptation de l’un des romans phares de son anthologie . Il, publié pour la première fois en 1831 et contenant une passionnante réflexion sur l’art. Il met en scène deux peintres existants, Nicolas Poussin et Frans Pourbus, discutant dans leur atelier parisien au début du xvii siècle, en compagnie d’un vieux maître nommé Frenhofer, lui purement fictif, qui critique un tableau exécuté par le second avant de le retoucher! Il confesse le drame de sa vie : atteindre la perfection avec un portrait de femme qu’il remanie depuis dix ans… Cette fable philosophique, qui aborde des thèmes comme la quête d’absolu, l’esthétique et l’érotisme, s’est profondément ancrée dans la mémoire collective, comme en témoigne un parcours qui confronte huiles, dessins et extraits de films.
