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Ma thérapie shopping
Ma thérapie shopping
Ma thérapie shopping
Livre électronique148 pages1 heure

Ma thérapie shopping

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À propos de ce livre électronique

Lèche-vitrine ! Ne détestez-vous pas ce terme ?

C’est comme aller dans une confiserie et ne pas pouvoir acheter quoi que ce soit, ou ne pas savoir quoi acheter en premier. C’est précisément mon domaine professionnel, aider les gens à faire le bon choix.

Je suis l’une de ces consultantes de mode qui sont si populaires aujourd’hui parmi le gratin, bien que j’ai commencé il y a longtemps. Choisir les bons vêtements pour la bonne occasion n’est pas une tâche facile : la tenue doit correspondre à votre personnalité et, si possible, l’améliorer encore.

Cette histoire raconte comment j’ai abandonné le stress du quotidien où je passais des jours dans un bureau juridique. J’ai suivi mon rêve de devenir consultante en mode. Je crois même que je suis plus que ça ; une thérapeute du shopping. Je suis sûre que vous avez envie de découvrir comment j’ai commencé et comment j’ai aidé mes clients à devenir sensationnels ! Alors, qu’attendez-vous!  Dépêchez-vous, cliquez sur ce bouton « acheter » là-haut et préparez-vous à entrer dans le monde mystérieux d’une fille de Berkshire et de sa thérapie shopping.

LangueFrançais
Date de sortie22 déc. 2017
ISBN9781547502134
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    Aperçu du livre

    Ma thérapie shopping - Colette Kebell

    Ma thérapie shopping

    ––––––––

    COLETTE KEBELL

    Titre original : The Retail Therapist

    A SKITTISH ENDEAVOURS BOOK: 

    Publication originale en Grande-Bretagne par Skittish Endeavours 2015

    Copyright © Colette Kebell 2017, pour l’édition française (Ma thérapie shopping). Tous droits réservés

    Première édition en français

    Le droit de Colette Kebell d’être identifiée comme auteur de ce livre a été affirmé conformément aux articles 77 et 78 de la Loi de 1988 sur les modèles du droit d’auteur.

    ––––––––

    Ce livre est une fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les incidents sont soit le produit de l’imagination de l’auteur, soit ils sont utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des événements réels ou des lieux ou des personnes, vivant ou mort, est une totale coïncidence totale.

    Conditions de vente

    Ce livre est vendu sous réserve qu’il ne soit prêté, revendu, loué ou autrement diffusé sous quelque forme que ce soit, sous une forme ou une autre, autrement que dans le cas où il est publié et sans une autre garantie. Condition similaire, y compris cette condition imposée à l’acheteur ultérieur.

    Skittish Endeavors Books sont fournis et imprimés par Babelcube

    ––––––––

    Pour trouver Babelcube : www.babelcube.com

    Imprimé et relié par www.Babelcube.com

    Mes remerciements :

    Design © www.Lizziegardiner.co.uk ; illustrations © Shutterstock.com.

    Correcteur d’épreuves et réviseur : Patrick Roberts

    Traduit en français par Agnes Ruiz

    Pour plus d’informations sur Colette Kebell visitez son site d’auteur à

    www.colettekebell.com

    ou

    suivez là sur tweeter @ColetteKebell

    Et/ou

    https://www.facebook.com/ColetteKebellAuthor

    CHAPITRE 1

    ––––––––

    Est-ce que je mentirais ?

    Sûrement pas, je suis une professionnelle. Pourtant, il y a des cas qu’il vaut mieux oublier, comme celui de Mme de Mario.

    Il n’y a rien de mal concernant Mme de Mario, ou Carmela, comme elle insiste qu’on l’appelle, même par de parfaits étrangers. À part peut-être ce chignon qui la fait ressembler à quelqu’un tout droit sortit des années cinquante. Et ses vêtements.

    C’était notre deuxième rendez-vous et elle était vêtue comme la Statue de la Liberté, une énorme tunique, avec un motif de fleurs et un diadème en verre sur la tête. Nous étions en 2003 et l’exemplaire Carmela était habillée comme si elle venait de sortir de l’inauguration de ce monument historique de 1886. Mesdames et messieurs, La Liberté éclairant le monde. La marche triomphale va suivre.

    Et elle était légèrement en surpoids. Ce ne serait pas un problème si seulement elle écoutait un — et je dis juste un ! — conseil.

    — Carmela, il n’y a rien de mal. Puis-je être parfaitement honnête ?

    — Bien sûr, dit-elle, jouant avec sa bague en or comme si elle était une écolière prise en flagrant délit et attendant la réprimande.

    Elle portait tant de bijoux fantaisie qu’elle était presque pliée en deux. Chaque fois qu’elle se déplaçait, on pouvait entendre un tintement, comme pour avertir les gens autour d’elle de s’écarter.

    — La mode, ce n’est pas seulement ce que nous aimons, mais ce qui pourrait améliorer notre propre personnalité.

    Voilà, j’y étais. Je venais de lancer une bombe en espérant que la femme y penserait pendant une seconde ou deux, puis sourirait quand la vérité ultime la percuterait finalement. Au lieu de ça, la bombe ne se révéla même pas être un pétard. Un flop complet. Elle continuait à me regarder en attendant quelque chose d’autre.

    — Ce que je veux dire, c’est que parfois nous devons faire des compromis. Non seulement mettre ce que nous aimons, mais aussi porter ce qui nous donne bonne mine, peu importe si nous l’aimons ou non. Il arrive alors, dans un effort pour trouver notre propre style que nous rations notre objectif.

    — Qui est ?

    Le commentaire s’accompagna d’un bruit léger de métal contre le métal. Cela me rappela ces cloches dans les anciens hôtels à la mode ou les restaurants, pour attirer l’attention du concierge.

    — À vous de me le dire. Vous souvenez-vous des photos que j’ai prises la semaine dernière ? J’ai fait un petit sondage ici, en ville. Des gens de votre âge. Je leur ai montré votre photo et je leur ai demandé ce qu’ils pensaient. Voici le résultat, dis-je en lui montrant une feuille de papier avec les principaux commentaires.

    — Oh mon Dieu, dit-elle après les avoir lues, une punke ? Et celui-ci... une de ces vagabondes qui demandent de l’argent à la gare ? Certains sont vraiment méchants, je ne peux pas le croire.

    — Croyez-le. J’en ai enlevé beaucoup, mais ils reflètent le même message. Revenons à la question initiale : quel était l’objectif que vous aviez en tête lorsque vous avez choisi de vous habiller comme ça ?

    — Je pense... pour être différente, me démarquer de la foule et montrer que j’ai un côté indomptable au fond de moi, dit-elle finalement.

    — Et peut-être vous démarquez pour de mauvaises raisons. Rappelez-moi un peu, qu’est-ce que vous faites pour vivre ?

    — Je suis infirmière, dit Carmela.

    — Exactement. Parlons du rôle de l’infirmière, je n’oserais vous suggérer...

    « Que diable font les infirmières aujourd’hui ? » ai-je pensé.

    La dernière fois que je suis allée à l’hôpital, j’avais douze ans et ils m’ont enlevé les amygdales. L’infirmière m’apportait de la crème glacée, vérifiait les papiers au pied de mon lit et souriait. Il y avait certainement plus que ça derrière ce métier.

    —... comme assister les médecins en chirurgie ou surveiller l’état d’un patient ?

    Elle venait à mon secours.

    — Précisément. Et c’est Mon domaine. J’espère que vous avez lu cet article du Times que je vous ai donné la semaine dernière ?

    — Bien sûr.

    J’ai commencé à chercher parmi les documents que j’avais sur ma table.

    — À votre avis, lequel de ces looks semble attrayant et en même temps indomptable ?

    Je n’ai pas réussi à trouver ce que je cherchais vraiment dans les magazines de mode, donc j’ai passé la journée précédente à découper des robes que j’aimais et à faire du collage. Parmi les différentes compositions, j’ai également mis une photo de Carmela habillée comme la Statue de la Liberté. Ma cliente a regardé les différentes images, elle s’est arrêtée une seconde sur sa propre photo, elle a grimacé puis elle a continué.

    — J’aime ceux-là, dit-elle finalement, en me montrant trois looks différents.

    — Ce sont toutes des robes qu’on pourrait appeler Rocker Chic. Comme vous pouvez le voir, elles sont élégantes, elles captent l’attention et elles ne sont pas ordinaires. Avec celles-ci, vous pourriez avoir un ou deux piercings, même s’il ne vaudrait mieux pas. Vous ne perdriez rien en termes de rébellion ou d’élégance. Je dis bien un ou deux, pas vingt.

    Peut-être que cela nous conduirait quelque part. La première règle était d’admettre qu’il y avait un problème et Carmela avait dépassé cette barrière en assistant au second rendez-vous. Maintenant venait la partie la plus difficile : lui trouver un nouveau style et s’assurer qu’elle ne retombe pas dans ses anciennes habitudes.

    — Voilà ce que nous allons faire. Un essai. Nous faisons une journée shopping, nous réunissons quelques-uns de vos amis et recueillons leurs commentaires sur votre « nouveau look ». Qu’en pensez-vous ?

    — Je suppose...

    J’ai feuilleté quelques documents sur mon bureau.

    — Et si vous êtes satisfaite, nous pourrons travailler le reste. Je vois ici que vous avez un budget de trois mille livres sterling.

    — En effet.

    — Largement de quoi faire,

    En fait, ça ne l’était pas. Mais je considérais Carmela comme une sorte de pro bono, quelque chose que nous faisons pour aider les gens dans le besoin de temps en temps.

    — Alors, venez à mon bureau, disons, demain à trois heures et nous commencerons par là.

    — Je ne sais pas comment vous remercier, GiGi, je sais que vous êtes occupée, dit-elle timidement.

    — Je vous en prie, c’est un plaisir. Ma secrétaire notera le rendez-vous dans l’agenda et vous enverra un rappel.

    Nous avons échangé des bises dans le style de Corleone et elle est partie.

    Oui, je suis styliste-acheteuse personnelle et c’est un exemple de la manière dont je gagne ma vie. Je magasine des vêtements pour d’autres personnes, mais ce n’est pas seulement ça. J’ai aussi commencé à faire des consultations afin que mes clients puissent trouver leur propre style. Ce n’est pas un travail facile. À l’occasion, il peut être extrêmement stressant, mais je ne suis pas prête à renoncer à mon rêve, pas encore. J’ai un bon contact avec les gens et j’ai décidé de lancer mon entreprise. Je savais qu’il faudrait travailler d’arrache-pied, mais en tenant les rênes de mon propre destin, je savais que personne ne pourrait me dire quoi faire. Acheteuse personnelle est l’un des emplois les plus recherchés, suivi par les critiques alimentaires, alors je me suis dit, pourquoi pas ?

    J’ai été chanceuse avec quelques clients et, même si je n’ai pas mon propre espace de bureau, l’entreprise commence à s’établir. J’étais consciente que Carmela était un investissement, une cliente qui m’aiderait à ouvrir des portes, à échanger avec ses amis sur sa nouvelle garde-robe. Elle était sans espoir, le même sentiment que j’éprouvais quand j’avais un emploi « ordinaire ». Si nous ne nous aidons pas dans ce monde, quel futur pouvons-nous espérer ?

    CHAPITRE 2

    ––––––––

    Lèche-vitrine ! Ne détestez-vous pas ce terme ? C’était mon cas, jusqu’à la fin du mois dernier. Cela remonte à trois semaines !

    À ce moment-là, je venais de quitter mon poste de secrétaire juridique. J’entamais une carrière d’acheteuse personnelle et je dépensais mes revenus plus vite que je ne les gagnais. Le problème, c’est que j’avais des goûts dispendieux, et des fonds insuffisants pour satisfaire mon désir de rester à la mode.

    Donc, j’étais avec mon petit bloc-notes, à regarder une boutique de Ted Baker de l’extérieur et à prendre des notes. J’ai fait ça pendant des lustres.

    Quand je vois quelque chose que j’aime, je le note et j’y passe à nouveau le mois suivant, quand mon maigre salaire arrive. Ne vous méprenez pas — je ne suis pas

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