Inscrivez-vous à ma newsletter pour recevoir chaque semaine les clés pour entreprendre et réussir dans la mode: http://bit.ly/edlmwebsiteJe résume en 5 minutes chrono les principaux enseignements tirés de chaque épisode du podcastDans ce nouvel épisode, nous allons à la rencontre de Jérôme Dreyfuss, fondateur de la marque de maroquinerie et de chaussures Jérôme Dreyfuss. Dans cet épisode, il revient sur son parcours, sur la genèse de sa marque, il nous parle de ses miles stones, il nous donne sa vision de la mode d’aujourd’hui, de notre époque, de l’entreprise et de beaucoup d’autres sujets. J’ai adoré interviewer Jérôme, j’espère que vous prendrez autant de plaisir à l’écouter.  Pour suivre Jérôme Dreyfuss sur Instagram Pour lui acheter des sac ;) c'est par iciPOUR SE RETROUVER DANS L’ÉPISODE 01:05 Jérôme se présente et revient sur son parcours.  09:30 Ses premières ventes de sacs, sa relation aux acheteurs.  13:00 À quel moment son business a explosé ?  15:00 Les milestones, le whole sale, les ouvertures de boutiques, les campagnes avec Jean-Paul Goude.  16:15 Qu’est-ce qu’il ferait différemment s’il avait 20 ans aujourd’hui ? 25:20 Qui l’impressionne dans la mode ?  27:30 Sa vision pour Jérôme Dreyfuss dans ce monde qui va mal. 37:46 A quoi ressemble ses journées, comment il s’organise, son ambition pour sa boîte ?  42:25 Son plus bel échec. Qui souhaiterait-il entendre dans le podcast ?  KEY LEARNINGS En fait, je me suis aperçu que les gens n’étaient pas du tout aussi ouverts que ça à la nouveauté et que dès qu’on propose quelque chose qui est un peu à la marge, il faut du temps pour que les gens le digèrent. C’est compréhensible, on ne peut pas les forcer à aimer quelque chose. Il faut que les gens s’habituent à une esthétique. J’y croyais vraiment et je dois dire que ce qui m’a conforté dans mes choix, ce sont mes clientes.  J’ai compris que le business devait être tenu. On ne peut pas monter sur un cheval sauvage qui galope, sinon on se casse la gueule tout de suite. Il faut commencer avec un petit poney shetland, puis un poney et ensuite un double poney. Là, on peut commencer à monter sur un cheval. Ce sont les étapes à respecter. Les débuts sont toujours difficiles, car la première saison, on vend 200 pièces. Puis, la saison d’après, on en vend 500 et celle d’après on en vend 1000. En fait, la courbe est exponentielle. Plus on vend, plus on vend, et plus on est vu, plus on vend.  Je ne peux pas dire que ça a été difficile, parce que chaque étape est difficile. Là, en ce moment, je suis dans une étape très difficile, car on est en train de grandir beaucoup, et c’est hyper difficile. Voilà, chaque étape a ses difficultés, chaque étape a ses problèmes. Le pourcentage des problèmes, quand on est petit, reste le même que quand on est moyen et restera le même quand on sera gros. Les problématiques sont donc toujours là.  Tout ce qu'on construit doit être stable. Dès qu'on construit un nouvel étage, après avoir posé les briques, il faut cimenter, attendre que ça sèche et après le crépi, il faut mettre la deuxième couche. Je suis hyper prudent de nature, et je n’ai pas comme rêve de devenir une mega multinationale. J’essaye juste de faire les choses bien et de contenter mes clientes. C’est le truc le plus important. Le reste, ça suit.  J’ai toujours rêvé de faire une boîte cool. Mais c’est très difficile. La clé, c’est pas balancer son stress à la gueule des autres. En tout cas, moi j'essaye toujours de tout dédramatiser. Parce qu’on ne sauve pas le monde, on ne sauve pas des vies. Essayer de donner ce qu'il y a de positif à donner, ce n’est pas tous les jours facile, on ne se lève pas tous les jours de bonne humeur. Parfois, on arrive, on se prend un mur dans la gueule, mais c’est notre job de patron. En fait, en tant que patron, il faut aussi montrer l’exemple. Et c’est un peu le problème de notre société aussi ; on dit à un gamin de banlieue de ne pas aller chourer une paire de baskets, alors que Cahusac a été planquer je