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Livre électronique76 pages55 minutes

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À propos de ce livre électronique

Colin obtient un emploi de nettoyeur de graffitis dans un beau quartier. Il craint d'être la cible d'un gang, mais ne s'attend pas être à soupçonné de complicité dans une série de cambriolages. Colin n'a rien fait de mal, mais sa présence sur les lieux de divers crimes le rend suspect aux yeux des policiers. Pour prouver son innocence, il devra résoudre lui-même l'énigme des cambriolages.

When Colin accepts the job to clean up the graffiti in an upscale neighborhood he worries that he might be targeted by gangs. But he didn't expect to become a suspect in a series of robberies. Every time he is sent to clean up graffiti, the police are nearby investigating a crime. Colin knows he's done nothing wrong, but even he acknowledges his presence at the crime scenes looks suspicious. The only way he can clear his name is to figure what is really going on.
LangueFrançais
Date de sortie1 avr. 2011
ISBN9781554699667
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Auteur

Norah McClintock

Norah McClintock won the Crime Writers of Canada's Arthur Ellis Award for crime fiction for young people five times. She wrote more than sixty YA novels, including contributions to Seven (the series), the Seven Sequels and the Secrets series.

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    Aperçu du livre

    Marqué - Norah McClintock

    Chapitre un

    Tout ça a commencé lorsque j’ai rencontré par hasard Dave Marsh, un travailleur social qui s’est occupé de moi la dernière fois que j’ai eu des problèmes. Je me suis senti mal à l’aise lorsque je l’ai aperçu. Dave est un de ces gars avec qui on ne plaisante pas. Il vous regarde droit dans les yeux et sait tout de suite que vous lui cachez quelque chose. Il peut même deviner ce que vous tentez de lui cacher. Je l’ai vu sortir d’un magasin et je suis immédiatement parti dans la direction opposée. Ce n’est pas que j’avais peur de lui ou quoi que ce soit. Seulement, je ne voulais pas lui parler, étant donné la tournure de la plupart de nos conversations passées.

    Je m’étais à peine retourné lorsque sa voix a retenti.

    — Colin Watson!

    C’est comme s’il avait crié « Pas un geste! », parce que ça a eu le même effet. Je me suis arrêté pile. Puis j’ai respiré à fond et me suis retourné.

    Tout d’un coup, voilà qu’il m’examine de la tête aux pieds comme s’il était un sergent instructeur et moi, une recrue à l’inspection. Ou peut-être voulait-il vérifier si j’avais de la mar-chandise volée. Mais tout ce que j’avais, c’était un petit sac de fournitures d’art.

    — Essaies-tu de m’éviter, Colin?

    Vous voyez ce que je veux dire? Il vous démasque. Pan! Dans le mille.

    — Non, c’est seulement que…

    Je ne savais pas quoi répondre. Je ne sais jamais quoi répondre lorsque je suis surpris de cette façon. Dave dit que c’est ce qui joue en ma faveur ― le fait que je sois lent. Ce n’est pas que je sois un mauvais menteur, c’est plutôt que je n’arrive pas à trouver de mensonge. Selon Dave, ça veut dire que je ne suis pas fait pour être un criminel. Il cherche sans doute à me réconforter, mais moi, je me sens comme un idiot.

    — Tu dessines encore, à ce que je vois, dit-il en regardant mon sac et le crayon dépassant de ma poche de chemise.

    Rien ne lui échappe.

    — Ouais, je fais quelques croquis, dis-je en haussant les épaules.

    J’aime dessiner. Et même beaucoup. L’an dernier, j’ai eu un professeur d’art qui me complimentait sur mon travail et me donnait des conseils. Elle disait que j’avais l’œil. C’est le plus beau compliment que j’aie jamais reçu.

    — Tu as un emploi pour l’été?

    Tous les travailleurs sociaux que j’ai rencontrés insistent pour que les jeunes se trouvent un emploi. Un emploi, ça vous donne le sens des responsabilités. C’est une façon positive d’occuper ses loisirs. Ça vous rapporte de l’argent, ce qui vous évitera la tentation du vol à l’étalage, comme c’était mon habitude.

    — Je cherche encore, dis-je.

    C’était à peu près vrai. Je cherchais, mais je n’avais encore rempli aucun formulaire de demande d’emploi. Je ne voulais pas travailler dans un restaurant-minute ou être commis dans un magasin quelconque. Je voulais faire quelque chose d’intéressant. Et de préférence à l’extérieur.

    Ses yeux de lynx me vrillaient. Je sentais venir le sermon sur l’urgence de distribuer mon cv.

    Mais vous savez quoi? Je me trompais.

    — J’ai entendu parler de quelqu’un qui engage des jeunes pour l’été. J’ai tout de suite pensé à toi. En fait, j’allais t’appeler lundi en arrivant au bureau pour t’en parler.

    J’étais si surpris que j’en suis presque tombé à la renverse. Ça faisait huit ou neuf mois que je n’avais pas vu ce gars-là. Et nous ne sommes certainement pas des amis, loin de là. Je ne suis qu’un cas parmi d’autres, un jeune délinquant, et c’était son travail de me remettre dans le droit chemin. Mais voilà qu’il pensait à m’appeler et à me faire une faveur alors qu’il n’était plus payé pour m’aider.

    — C’est ton rayon, dit-il. Ça a un rapport avec l’art ― bien que certains soient d’un avis différent. Quelques compagnies de services publics engagent des jeunes pour nettoyer les graffitis sur leurs installations. C’est payé le salaire minimum, mais c’est à l’extérieur. Cependant…

    Ah, bien sûr, me dis-je, il y a une attrape.

    — Il y a peu de supervision, dit-il. Ce qui veut dire que ce travail ne peut pas être confié à la plupart des jeunes dont je m’occupe. C’est pourquoi j’ai pensé à toi, Colin. Les rumeurs à ton sujet sont favorables.

    Vraiment? J’étais renversé.

    — Si tu veux, je peux obtenir l’information et te recommander. Tu pourras gagner de l’argent et en même temps étudier l’art urbain.

    J’étais tellement stupéfait que je n’ai rien pu faire d’autre que bafouiller.

    — Euh, bien sûr.

    — Super, dit-il. Je

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