Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Nous sommes tous fils de la Terre Mère: L’Écospiritualité et la relation avec les animaux
Nous sommes tous fils de la Terre Mère: L’Écospiritualité et la relation avec les animaux
Nous sommes tous fils de la Terre Mère: L’Écospiritualité et la relation avec les animaux
Livre électronique140 pages1 heure

Nous sommes tous fils de la Terre Mère: L’Écospiritualité et la relation avec les animaux

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

L’écospiritualité est une philosophie naturelle qui conduit à réévaluer la relation de l'individu avec l'environnement, et où toutes les créatures vivantes et la planète elle-même, prennent une valeur et une dignité égale à celles des êtres humains. L'individu n’est donc pas considéré comme le maître incontesté du monde qu'il habite, mais il se trouve être associé à toutes les manifestations de la vie et à la planète elle-même dans une expérience planétaire commune qui s’inscrit dans un écosystème qui orbite dans l'espace.
--------------
Les auteurs
---
Rosalba Nattero est journaliste, musicienne, écrivain et animatrice de radio et de télévision. Fondatrice de l’association animaliste SOS Gaia, elle consacre ses nombreuses activités à la défense des droits des animaux et à la conquête de leur rôle d’égalité au sein de la communauté humaine. Activiste antispéciste, elle rêve d'un monde dans lequel les humains et les animaux non-humains puissent marcher ensemble vers un avenir meilleur.
---
Giancarlo Barbadoro est journaliste, écrivain et musicien. Il est délégué de l’ONU et il représente six organisations indigènes. Il a fondé, avec les natifs de tous les continents, la Ecospirituality Foundation Onlus, une organisation dotée du statut consultatif auprès de l’ONU qui opère pour divulguer la philosophie de l’écospiritualité, une nouvelle façon révolutionnaire d’affronter la question des animaux.
LangueFrançais
Date de sortie8 nov. 2016
ISBN9788895127248
Nous sommes tous fils de la Terre Mère: L’Écospiritualité et la relation avec les animaux

Lié à Nous sommes tous fils de la Terre Mère

Livres électroniques liés

Nature pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Nous sommes tous fils de la Terre Mère

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Nous sommes tous fils de la Terre Mère - Rosalba Nattero, Giancarlo Barbadoro

    Rosalba Nattero - Giancarlo Barbadoro

    NOUS SOMMES TOUS FILS DE LA TERRE MÈRE

    L’Écospiritualité et la relation avec les animaux

    ISBN: 9788895127248

    Ce livre a été créé avec StreetLib Write (http://write.streetlib.com).

    Index

    Avant-propos

    INTRODUCTION

    LA QUESTION ANIMALE : UNE RÉVOLUTION CULTURELLE

    ANIMALISME ET ANTISPÉCISME

    LE PROJET ÉCOSPIRITUALITÉ

    L’IDENTITÉ DES ANIMAUX ET L’ÉCOSPIRITUALITÉ

    LES ANIMAUX ONT-ILS UNE ÂME ?

    QUAND LA SOUFFRANCE DEVIENT UN SPECTACLE

    L’EXPÉRIMENTATION ANIMALE, INUTILE ET DANGEREUSE POUR L’HOMME

    LE RÉGIME ALIMENTAIRE CARNÉ NOUS DÉTRUIT ET DÉTRUIT LA PLANÈTE

    LES NOMBREUSES FACETTES DE L’EXPLOITATION DES ANIMAUX

    LES PEUPLES NATURELS ET LA RELATION AVEC LES AUTRES FORMES DE VIE

    LA QUESTION DE LA COMMUNAUTÉ VÉGÉTALE

    ANIMALISME ET SPIRITUALITÉ

    LES ANIMALISTES DANS L’HISTOIRE

    NOUS SOMMES TOUS FILS DE LA TERRE MÈRE

    CONCLUSIONS

    ANNEXE

    Bibliographie

    Les auteurs

    Rosalba Nattero

    Giancarlo Barbadoro

    NOUS SOMMES TOUS FILS DE LA TERRE MÈRE

    L’Écospiritualité et la relation avec les animaux

    Traduit de l’italien par Chantal Schelaye

    Edizioni Triskel

    Piazza Statuto, 15 - 10122 Torino

    Tel/fax: 011 530 846

    e-mail: info@triskeledition.com

    web site:

    www.triskeledition.com

    www.rosalbanattero.net

    www.giancarlobarbadoro.net

    www.sos-gaia.org

    2 ème Édition 2018

    © Copyright 2016-2018 - Edizioni Triskel

    Ebook ISBN 9788895127248

    Version en papier ISBN 9788895127231

    Avant-propos

    de Enrico Moriconi

    LES DROITS DES ANIMAUX ET LA ZOOPHILIE

    L’attention portée aux animaux semble augmenter dans notre société : un grand nombre de chiens et de chats vivent dans les familles, des vidéos dans lesquels les animaux sont des protagonistes positifs circulent sur les réseaux sociaux; cependant si l’on analyse le système de vie dans son ensemble, on constate que le véganisme/végétarisme se développe de façon modérée, que les spectacles avec les animaux prospèrent, et que la chasse continue sans encombre, etc.

    Il existe une explication et c’est la différence entre la zoophilie et la protection des droits des animaux.

    La zoophilie a toujours été une constante dans l’histoire de la société humaine étant donné que le fait de partager son temps et son espace avec une autre créature permet de profiter de sa compagnie, de son côté ludique, et peut-être même de sa dépendance, ce qui fait que l’on se sent supérieur à l’autre créature.

    À côté de ce type de position ont a pu également voir depuis longtemps coexister des idées affirmant que les animaux ont des sentiments et qu’ils doivent être traités comme des êtres sensibles : c’est la théorie des droits des animaux.

    La différence est substantielle : la zoophilie est une position totalement anthropocentrique, dans laquelle existe l’émotion, et l’affection pour l’animal, mais seulement pour celui qui est proche de nous, que nous possédons en quelque sorte; les autres restent en dehors du cercle des affections, ils n’attirent pas notre attention, notre affection ou notre compassion. C’est ainsi que des individus qui sont manifestement très attachés à leur petit animal domestique peuvent se déplacer en portant d’autres animaux sur eux sous forme de fourrure, qui les mangent et ne se soucient pas du fait qu’ils puissent être tués à la chasse.

    Ceux qui croient aux droits des animaux considèrent par contre que chaque animal, de celui qui vit dans une maison à celui qui vit dans une écurie, a le droit de vivre une vie digne et que l’on doit respecter le fait que c’est un être sensible : par conséquent ils ne les mangent pas, ne les portent pas sur eux en guise de vêtements, et ne veulent pas qu’on les utilise dans des manifestations ou à la chasse, etc.

    La position idéale est biocentrique, et non pas anthropocentrique, par conséquent celle qui a uniquement à cœur la vie de tous les êtres vivants.

    C’est donc le fossé qui sépare encore les êtres humains de leurs frères avec qui ils partagent la planète; et pourtant le changement serait possible, et il n’est même pas particulièrement difficile : il suffirait de voir dans les yeux de notre animal domestique (chien ou chat) le même regard des milliards d’animaux sacrifiés par les êtres humains.

    Enrico Moriconi, Médecin Vétérinaire, est le Garant des Droits des Animaux de la Région du Piémont

    INTRODUCTION

    Les animaux qui accompagnent nos vies sont des créatures discrètes qui font un bout de chemin avec nous, restent à nos côtés, et puis s’en vont discrètement. Mais dans ce court laps de temps ils nous donnent beaucoup, et pas seulement en termes d’affection ou de gratification.

    Nous les animaux humains nous vivons notre vie à travers les mille vicissitudes qui créent l’histoire de l’homme. On interagit entre nous entre mille petites et grandes batailles, des guerres dans l’intimité de nos foyers, entre voisins, jusqu’aux conflits mondiaux. Une humanité hétérogène composée d’idéalistes qui cherchent à créer un monde meilleur, et d’égoïstes qui n’ont comme but que le pouvoir, l’argent, l’oppression. L’histoire de l’humanité est complexe et riche en guerres, en oppressions, et en nobles idéaux. Mais tout ceci se déroule dans un grand théâtre qui est la nature, et près de nous il y a d’autres créatures dont nous nous apercevons à peine comme faisant partie de notre décor.

    Et pourtant ces créatures ne sont pas un décor. Ce sont des réalités vivantes et vitales, ce sont des « personnes » comme nous, mêmes si elles sont différentes comme aspect, et si elles ont leurs propres cultures, coutumes et traditions, émotions, conscience.

    Mais qui sont ceux que nous appelons communément les animaux ? Nous pourrions dire que ce sont des extraterrestres, puisqu’ils ont une forme différente de la nôtre, des usages et des coutumes différents des nôtres, des cultures différentes.

    Si on enlève aux animaux leur inclusion dans un rôle qui, même avec les meilleures intentions, leur donne une rôle très spécifique (le chien, le chat, etc.), on pourra découvrir à ce moment là quelque chose de surprenant.

    Nous estimons très souvent, en toute bonne foi, être supérieurs à eux, comme si c’était des enfants qui devraient apprendre quelque chose de nous. Mais ce ne sont pas des éternels enfants. Peut-être les recueillons-nous comme des bébés et pendant quelque temps ils nous traitent comme des parents, mais ensuite ils grandissent, ils ont leur propre parcours de vie, et une fois devenus adultes, ce sont souvent eux qui nous soutiennent, qui nous donnent du courage, qui soulagent nos angoisses.

    Mais ceux que nous appelons communément animaux sont bien plus que ça. Ils ne sont pas soumis à des dogmes, des prophètes, des religions, ce sont des créatures libres et sincères. Ils sont en harmonie avec la Nature et c’est la raison pour laquelle ils se révèlent comme étant des êtres extraordinaires.

    Les animaux nous surprennent souvent à cause de leurs pouvoirs, dont nous pourrions citer des milliers d’exemples. Un parmi bien d’autres : pendant le Tsunami de 2004 dans l’océan indien qui a causé des centaines de milliers de morts, les animaux ont survécu. Tous les animaux. Les éléphants avec leurs barrissements ont sauvé des centaines de personnes. Un homme pris au piège dans les décombres pendant des semaines a réussi à survivre parce qu’il était nourri par les oiseaux.

    Et pourtant on tombe souvent dans le cliché de se sentir supérieurs, de regarder les animaux avec paternalisme, comme si c’était eux qui avaient besoin de nous. Et si c’était tout simplement le contraire ? N’oublions pas que les grandes entreprises pharmaceutiques espionnent les grands singes pour découvrir les secrets de leurs herbes thérapeutiques.

    L’homme, le plus grand parasite existant dans la nature, a construit un monde où il n’y pas de place pour les animaux. La société majoritaire s’est emparée du destin de l’humanité et a anéanti les autres cultures ; elle l’a fait avec les Peuples indigènes et à fortiori avec les animaux.

    Sommes-nous supérieurs ? Comment se fait-il alors que nous nous ne réussissons à apprendre leurs langages, alors qu’eux semblent comprendre très bien le nôtre ?

    Les animaux semblent posséder une harmonie, une conscience, une sérénité qui semble être refusée à l’homme. Et on devrait donc s’interroger sur quelle en est la raison.

    Le concept d’écospiritualité peut répondre à cette question. L’ecospiritualité se réfère à une conception de l’univers, de la Terre et de tout ce qui vit, basée sur des paramètres complètement différents de ceux auxquels nous avons été habitués dans la société majoritaire. Des philosophies anciennes qui sont aujourd’hui reléguées dans des cultures historiques parallèles sans avenir et sans qu’elles puissent avoir une influence dans la société nous montrent une conception des animaux non humains complètement inversée par rapport à celle à laquelle nous sommes malheureusement habitués.

    Les animaux ont un rôle sacré dans les anciennes traditions, ils sont les gardiens de la porte sur l’invisible. Ils sont considérés comme des animaux totémiques qui nous guident et nous protègent.

    La prétendue supériorité de la société majoritaire par rapport aux autres espèces nous empêche de participer à la danse magnifique à laquelle nous invitent les animaux.

    Cependant, s’il y a un espoir de pouvoir construire un monde plus harmonieux, peut-être se trouve-t-il justement chez les animaux. Ils entrent dans nos vies, dans nos maisons, et nous font devenir meilleurs. Beaucoup de gens ont changé après avoir vécu avec un animal, ils sont devenus plus sensibles et solidaires non seulement envers les animaux mais également envers les êtres humains.

    Peut-être le seul espoir pour cette humanité malade est-il en effet placé justement dans nos frères si différents, et c’est donc nous qui devrions essayer d’être réceptifs à leur enseignement, en commençant par ceux qui sont le plus proches de nous, et en cessant de les voir comme nos enfants ou des frères et sœurs plus jeunes, afin de construire avec eux un monde meilleur.

    LA QUESTION ANIMALE : UNE RÉVOLUTION CULTURELLE

    La condition des animaux sur

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1