Confessions de l'auteure: Mon premier black

Par Silvia Roberts

Ce livre contient des scènes à caractère sexuel, pour 18 ANS ET + SEULEMENT.

Épisode 5 sur 6 d’une serial (une serial est composée de plusieurs épisodes qui reprennent les mêmes personnages mais pouvant être lus individuellement).

• Langue: Français
• Éditeur: Silvia Roberts
• Date de sortie: 30 sept. 2015
• ISBN: 9781310103735

Aperçu du livre

Confessions de l’auteure :

MON PREMIER BLACK

Silvia Roberts

Copyright © 2015 Silvia Roberts

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Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.

Je venais d’avoir mon Master. Ca y est, j’avais un métier. Je pouvais désormais être psychologue. Pour le plus grand plaisir de mes parents. Mon père me signifia qu’il était fier de moi. C’était un soulagement d’être enfin détachée de la pression de mes parents. D’une facon, ils allaient enfin me laisser tranquille. Et surtout, j’allais pouvoir être indépendante. Mais une surprise vint sublimer le tableau. Peu avant l’arrivée des examens de fin d’année, mon copain Anthony m’avait proposée de venir emménager chez lui. Au premier abord, je ne savais pas si j’étais prête pour cela. Mais après plusieurs années de relation, avec un mec que j’aimais et avec qui je m’entendais bien, je me disais que si je ne franchissais pas le cap aujourd’hui, je ne le ferais jamais. Et surtout, je le sentais amoureux, et j’aurais donc pu le perdre en cas de refus. Derrière sa grande carrure, Anthony restait un mec sensible. Je ne voulais pas le froisser. Alors, après quelques jours de réflexion, j’avais accepté sa proposition. Super ! Me dis-je. J’allais vivre dans un grand deux pièces. Ce serait tout de même mieux que mon petit studio restreint. Toutefois, ce dernier me manquerait. Bien qu’il fut petit, à peine vingt-cinq mètres carrés, je m’y étais habituée. Et surtout, je m’y étais attachée. Ce fut mon premier appartement à moi toute seule, même si c’était mes parents qui me le payaient. Je l’avais parsemé de ma décoration personnelle, et je m’y étais toujours sentie bien. Une page se tournait donc. Mais pour de bonnes raisons. Et ca allait dans le bon sens. J’allais connaître la vie en couple. C’était important pour nous de franchir ce cap. Autant pour lui que pour moi finalement. Ma situation s’éclaircissait donc, je serais plus indépendante dans la mesure où mes parents n’auraient plus à me payer un studio. Et le loyer serait divisé par deux avec Anthony. Jouable donc ! Même si j’attendais d’avoir un travail. Mes parents avaient bien accueilli mon emménagement avec Anthony, même si mon père s’était montré plutôt silencieux. Je me disais qu’il devait trouver