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Miroir,miroir... dis-moi qui je suis
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Miroir,miroir... dis-moi qui je suis
Livre électronique117 pages1 heure

Miroir,miroir... dis-moi qui je suis

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À propos de ce livre électronique

Merlin, un jeune garçon comme tous les autres gamins de son âge, s'interrogeait sur son identité profonde. Qui était-il donc? Un beau jour d'été, au tout début des grandes vacances, une promenade en forêt lui fit découvrir un miroir extraordinaire. « Miroir, miroir, dis-moi qui je suis », s'amusa Merlin en plongeant son regard dans le reflet du miroir. Contre toute attente, le miroir s'anima et entreprit la conversation avec le garçon. Débuta alors la plus étonnante aventure pour Merlin. Le miroir, qui était d'une grande sagesse, l'amena à la découverte de lui-même et à la compréhension des grandes lois de la vie, dans la simplicité de l'enfance et la magie de l'imagination. « Miroir, miroir » est un hymne à la vie et une invitation à renouer avec notre propre enfant intérieur.
LangueFrançais
ÉditeurNKS
Date de sortie26 janv. 2012
ISBN9782924096024
Miroir,miroir... dis-moi qui je suis

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    Aperçu du livre

    Miroir,miroir... dis-moi qui je suis - Gagnon Thérèse

    Gagnon

    Préface

    « Bonjour André, me dit Thérèse de sa voix chantante au bout du fil, je te téléphone pour te demander une grande faveur. Accepterais-tu de signer la préface de mon prochain livre ? » Sans un brin d’hésitation, un grand oui s’échappe de mon cœur ! Quel honneur je ressens à chaque fois que je reçois une telle demande, une extraordinaire marque de confiance, venant en plus d’une amie comme Thérèse.

    Dès la réception du document, je m’enferme dans ma caverne intérieure et je m’imprègne de son manuscrit que je lis presque d’un seul trait, emporté par la magie de ce petit bonhomme, Merlin, issu de l’imagination plus que fertile de Thérèse, sa mère spirituelle.

    Cette histoire est une petite merveille et elle pourrait être celle de plusieurs d’entre nous. Tant de messages en un si court laps de temps, celui d’un voyage au cœur d’un conte plus que fantastique. Chaque découverte de l’enfant de ce conte vous aidera à en découvrir toujours un peu plus sur vous-même et cela, tout en vous amusant, ce qui est très important pour moi aujourd’hui car, il ne faut pas se le cacher, c’est le but de l’exercice. Ne me parlez pas de ces écrits trop sérieux où l’auteur se prend lui-même un peu trop au sérieux… Ce qui n’est évidemment pas le cas ici.

    Thérèse Gagnon est une de mes amies depuis fort longtemps. Je pourrais la décrire en quelques mots : détermination, cœur d’enfant, équilibre, disponibilité, et je terminerais par… détermination, et encore détermination. Je suis toujours étonné de constater qu’aucun projet ne lui résiste, que tout ce en quoi elle croit prend automatiquement vie. Elle a foi en elle, c’est tout, et cela, tous ses amis vous le confirmeront. C’est d’ailleurs l’une des plus grandes leçons qu’elle transmet à son entourage, pas nécessairement par la parole, mais par son exemple. Lorsqu’elle vous dit « au revoir », ce n’est jamais du bout des lèvres, et quand elle vous dit tout bonnement qu’elle vous aime, c’est avec tout son cœur. D’ailleurs, tous ses écrits sont imprégnés des qualités précitées, car Thérèse Gagnon est une femme intègre qui ne sait pas porter de masque. La transparence n’est-elle pas d’ailleurs l’apanage des plus grands sages ?

    Je vous laisse donc avec la sérénité de Thérèse et celle de son petit ami Merlin, en espérant — ce dont je n’ai aucun doute — qu’ils sauront vous enchanter…

    André Harvey

    Chapitre 1

    « Miroir, Miroir, dis-moi qui je suis… »

    Il était une fois un jeune garçon de dix ans, nommé Merlin, qui s’interrogeait sur son identité profonde. Il désirait découvrir qui il était. Par un beau matin ensoleillé, au début des grandes vacances d’été, il fit une promenade jusqu’au parc près de chez lui afin de poursuivre ses réflexions. Soudain, sur son chemin, un éclat lumineux attira son regard. Intrigué, il voulut découvrir la provenance de cette lumière. Il s’approcha et distingua un objet inusité dans un tel endroit : un miroir ! Il lui vint une idée : « C’est peut-être un miroir magique comme dans l’histoire qui disait Miroir, Miroir, dis-moi qui est la plus belle… Pourquoi ne demanderais-je pas à ce miroir de me dire qui je suis ? »

    Il trouva un endroit discret où il ne serait pas dérangé, ni remarqué. Caché par l’herbe et les fleurs qui lui arrivaient à la taille, il plaça le miroir devant lui pour bien se voir et, mi-sérieux, mi-blagueur, il prononça ces mots,

    — Miroir, Miroir, dis-moi qui je suis…

    À sa grande surprise, le miroir lui répondit immédiatement :

    — Toi, dis-moi ce que tu vois.

    Étonné de la réplique du miroir, il décida d’y répondre d’un ton ferme et confiant.

    — Miroir, c’est moi qui te demande de me dire qui je suis.

    — Dis-moi ce que tu vois, reprit Miroir d’un ton calme.

    — C’est moi que je vois. Dis-moi plutôt qui je suis.

    — Décris-moi ce que tu vois dans le miroir.

    — Bien !… C’est uniquement moi. Un garçon blond aux yeux bleus, répondit Merlin d’un ton agacé et impatient.

    Miroir poursuivit sur un ton doux, patient et même aimant.

    — Regarde au-delà des apparences. Dis-moi ce que tu vois.

    — Tu ne comprends pas, Miroir. Je veux que tu me dises qui je suis. Toi, tu es toujours à me demander ce que je vois.

    — Je te demande ce que tu vois car lorsque tu parviendras à te regarder plus profondément, tu seras capable de te décrire et de savoir qui tu es.

    — Mais si tu me le dis, je pourrai tout de suite savoir qui je suis.

    — Je ne crois pas que cela soit suffisant.

    Pourquoi ?

    — Depuis que tu es vivant, tu as rencontré beaucoup de personnes. Tous ces gens, tes parents même, te disent parfois des compliments puis, d’autres fois, te soulignent des points à améliorer. Je ne crois pas que tu les aies tous pris en considération.

    — Évidemment, je ne peux pas tout retenir, car je ne sais pas ce qui est vrai. Parfois, je suis beau, gentil, aimable ; d’autres fois, on me dit que je suis agité, fatigant, énervant. Comment puis-je savoir qui je suis ?

    — Si je te dis qui tu es, tu ne pourras pas savoir vraiment si tu es exactement comme cela, puisque cela viendrait encore de l’extérieur de toi. Tu dois découvrir par toi-même qui tu es.

    Merlin était triste. Pourrait-il savoir un jour qui il était ? Le seul qui aurait pu le lui dire, refusait. Il baissa Miroir pour qu’il ne puisse pas lire toute la tristesse qu’il vivait en cet instant.

    Mais Miroir perçut très bien toute la déception du jeune Merlin. Il attendit quelques instants et, ajouta :

    — Je sais que tu es déçu de mes paroles. Veux-tu que je te guide ? Je pourrais te donner des exercices qui te permettraient de te découvrir.

    Une lumière d’espoir réapparut sur le visage de Merlin. Il releva Miroir et s’y regarda.

    — Je veux tant découvrir qui je suis, dit-t-il. Je trouve cela difficile de ne jamais savoir qui dit vrai à mon sujet. Tu peux vraiment m’aider ? Tu vas vraiment le faire ?

    Il regarda Miroir d’un air un peu inquiet, car il avait peur que Miroir l’abandonne avant qu’il ait réussi à se découvrir.

    Miroir, toujours très sage, s’adressa à Merlin sur un ton rempli de douceur et de respect :

    — Es-tu prêt à commencer ton travail ou, plutôt, à t’élancer sur la route de la découverte de ton être véritable ?

    — Bien sûr !

    — Aujourd’hui, nous ferons un bout de chemin et nous continuerons à chaque semaine. Chaque fois que tu termineras l’exercice, je te laisserai un temps pour que tu puisses l’intégrer, c’est-à-dire le vivre à chaque jour. Ensuite, nous reprendrons rendez-vous afin de te permettre de te découvrir de plus en plus profondément.

    — Est-ce que ce sera long ?

    — Je ne peux pas réellement le dire. Plus tu te regarderas au-delà des apparences, plus rapidement tu sauras qui tu es ; plus ton regard se limitera aux apparences, plus cela prendra du temps à te découvrir. Là sera la différence.

    — Que veux-tu dire par regarder au-delà des apparences ?

    — Je veux dire de ne pas limiter ton regard comme tu l’as fait au début de notre rencontre. Lorsque je t’ai demandé de me dire ce que tu voyais dans le miroir, tu m’as répondu : « Un garçon blond aux yeux bleus ». Ça, c’est se limiter uniquement à ce que tes yeux physiques voient.

    — Penses-tu que je pourrai réussir ?

    — Certainement !… Mais ne te fixe pas de délais. Aime-toi assez pour te découvrir, c’est un des cadeaux les plus merveilleux que l’être humain ait à s’offrir. Je te félicite de déjà vouloir le faire. Es-tu prêt à commencer ?

    — Oui, j’espère que tu ne seras pas déçu de moi…

    — Pourquoi as-tu peur que je sois déçu de toi ?

    — Si je ne comprends pas assez vite, peut-être auras-tu

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