Percevale: VI. La Nuit des seigneurs

Par Anne de Gandt

La face obscure du Rêve s'est emparée du royaume et en a libéré les forces souterraines. Percevale doit affronter l'Être qui les déchaîne, au risque de se perdre et d'entraîner dans sa chute ceux qu'elle aime. Un face-à-face à l'issue incertaine...

• Langue: Français
• Éditeur: Anne de Gandt
• Date de sortie: 10 mars 2013
• ISBN: 9781301045822

Anne de Gandt

Écrivain-photographe, Anne de Gandt crée des univers où se mêlent passé et présent, rêve et réalité. Son travail est une invitation aux voyages, à travers le temps, l'espace, la mémoire, l'identité et l'espoir.Writer-photographer, Anne de Gandt creates worlds which mingle past and present, dream and reality. She invites you to journey across time, space, memory, identity and hope.

Aperçu du livre

VI. La Nuit des seigneurs

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NOUVELLE ÉDITION

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Anne de Gandt at Smashwords

PERCEVALE - VI. LA NUIT DES SEIGNEURS

© 2013-2022 by Anne de Gandt - Édition n°4

Cover design by Anne de Gandt

Tous droits réservés.

SOMMAIRE

Titre

Copyrights

Sommaire

Début de lecture

Fin de lecture

*

STARRING

PROLOGUE

DIES IRÆ

SAUVE-MOI !

LES DÉESSES MALMENÉES

L’ANGE BLÊME

POUDRES D’ESCAMPETTE

LE SEIGNEUR DES TÉNÈBRES

ÉPILOGUE

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SUPPLÉMENTS

Dans la même série

Autres collections

Catalogue numérique

À propos de l’auteure

* * * *

STARRING

* * * *

Et j’erre,

Dans le grand mystère

Des ombres qui m’éclairent…

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PROLOGUE

* * * *

– Abandonne ! Ce que tu veux est impossible ! Laisse-toi aller à tes démons, ta sotte foi et tes rêves infidèles ! Alors, seulement, ta délivrance viendra ; alors, seulement, tu Me verras. Je suis Celui par qui tout arrive, Celui qui te délivrera. Je suis Celui sans qui tu ne peux vivre, je suis ton Roi ! Soumets-toi à Moi !

* * * *

DIES IRÆ

* * * *

– Oh, mon Dieu ! s’écria Percevale à la vue du château en contrebas. Que s’est-il passé, ici ?

La jeune femme contemplait, interdite, l’édifice noyé de brumes se dressant, sinistre et sombre, au cœur de la plaine. Des nuées de corneilles tournoyaient en craillant autour de ses tourelles et les champs alentour, autrefois moissonnés, s’étaient mués en marais ; leur décomposition, avancée, imprégnait l’atmosphère de vapeurs putrides.

– Quel spectacle ! se désola Pandémione une fois sa monture arrêtée à hauteur de la sienne.

Percevale, silencieuse, frissonna.

– Tu as froid ? remarqua l’amazone.

– Approchons, lui répondit seulement la cavalière.

Elles rejoignirent prestement la citadelle.

* * * *

– Que le chaos sème la terreur et décime le royaume ! Que par les pouvoirs qui me sont conférés, les forces de la nature et celles du Rêve, je plonge cet endroit dans les ténèbres !

La magicienne somma les gardes d’ouvrir les portes de la salle royale, la traversa d’un pas rapide et se planta devant le souverain ; celui-ci, interloqué, ne dit mot.

– Oui, Majesté, je n’en puis plus de votre désespoir ! Vous êtes Roi et laissez le royaume aller à sa perte ! Les forces du mal se déchaînent et je suis seule à