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CodiceMixe2012fr
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Livre électronique591 pages9 heures

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À propos de ce livre électronique

Yoshua Hoch est professeur d'informatique à l'Institut Technologique de Durango. Originaire d'un mariage allemand-mixe, puisque son père a été un chercheur allemand et sa mère une aborigène mixe, passe son enfance dans le petit et tranquille village où il est né et, après avoir heureusement vécu à côté de ses parents, les perd d'une manière tragique lorsqu'il aura à peine dix ans. Les mixes sont un groupe ethnique qu'habite au sud-est mexicain, à l'État d'Oaxaca.

Après avoir vécu ce malheur, il est porté au Mexico pour vivre comme fils adoptif d'une famille commode, où le père est aussi allemand. Vivre sous ce toit lui permet de se développer normalement et de terminer la carrière d'Actuaire, puisqu'il est un amoureux des mathématiques.

Poussé par son désir de dépassement, il part aux États-Unis pour étudier une maîtrise en informatique à Stanford, à la Californie et c'est là-bas où il connaît Nora, fille mexicaine du Nord, avec qui il se marie et ils conçoivent Mexy, sa fille jolie.

Ils reviennent au Mexique, à Torreón, où les parents de Nora vivent. C'est là où ils ont une certaine difficulté de trouver un travail. Après, ils s'incorporent fortuitement à l'Institut Technologique de Durango.

Nora meurt huit ans après, en le laissant veuf et seul avec Mexy, à qui désormais Yoshua dédiera sa vie.

Dédié pleinement à la formation de sa fille et ayant comme travail primordial ses cours sur le développement de systèmes informatiques, à l'Institut il connaît et tombe amoureux de Nínive, une belle élève à laquelle lui fait la cour l'un de ses élèves préférés.

Mexy, sa fille, demande de son père qu'il lui raconte tout sur sa vie; Yoshua accède et vient à se rappeler beaucoup d'expériences, souvenirs et récupère des objets oubliés, ainsi que la menace d'une prophétie sur la fin du monde codée dans un message, légué de sa mère qu'il a à déchiffrer.

Nínive obtient son diplôme et se rencontre avec Yoshua pour commencer des fiançailles. Tout de suite, le destin se charge de prendre maintenant à cette classe de personnes comme à tant d'autres groupes vulnérables et les met dans un grave danger, étant attrapés par le crime organisé. Yoshua doit utiliser toutes ses connaissances profondes en mathématiques et informatique et recourir aux recours technologiques les plus avancés pour construire une arme au moyen de laquelle ils essaieront d'échapper à une mort sûre, étant appuyé d'une prophétie maya sur la fin du monde en 2012 sur laquelle sa grand-mère mixe l'avait raconté et qu'enfin il réussit à la déchiffrer.

LangueFrançais
Date de sortie6 déc. 2012
ISBN9781301480142
CodiceMixe2012fr
Auteur

Jose de Jesus Grande Puigdomenech

I was born (May 16,1954) and I live in San Luis Potosí, México. I'm a man, married, three children.

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    Aperçu du livre

    CodiceMixe2012fr - Jose de Jesus Grande Puigdomenech

    Partie I – Définition et planification du projet

    Chapitre 1 – À la rentrée

    Yoshua but rapidement son café au lait, emmena sa tasse à l'évier, se mit son mince sweater et leva son lourd sac à dos ; il était pressé. C'était sept heures et demie du matin et il devait sortir en courant de chez lui pour emmener Mexy à l'école. Même si l'heure d'entrée à l'école primaire pour les enfants est à huit heures, Yoshua devait arriver aussi avant cette heure à l'Institut Technologique, ce matin frais du lundi 22 août 2005, pour commencer les cours du semestre.

    « Mexy, dépêche-toi. Il se fait tard ! cria Yoshua à sa fille de neuf ans.

    – J'arrive Papayo ! laisse-moi mettre la collation dans mon sac à dos ! » Mexy répondit.

    Yoshua sourit à cause du plaisir que lui causa entendre son surnom de père dans cette légèrement rauque voix infantile. « Papayo » est un mot exclusif pour être utilisé par eux et personne d'autre. Bien que Mexy l'ait appelé ainsi pendant toute sa vie, même en étant en public, Yoshua ne permet à personne à part elle, lui appeler comme cela et, en réalité, personne d'autre que Mexy ne peut l'appeler jamais ainsi.

    Ils furent enfin sortis de chez eux. Déjà dans la voiture, se dirigeant à l'école, Yoshua parla avec Mexy sur quelque chose en particulier comme dans tous les jours. Quelqu'un de ses collègues du travail lui avait recommandé une fois, que c'était une très bonne habitude de parler quotidiennement aux enfants et ainsi leur intéresser aux choses de la vie. Son copain lui avait dit qu'il fallait s'y appliquer seulement quelques minutes chaque jour et, avec cette attention de qualité, profiter pour bien élever les enfants. Du même, ça permettrait de mieux leur connaître et pouvoir améliorer sa conduite. Son ami était aussi contre des habitudes telles que celle d'appliquer la « loi glacée » c'est-a-dire, de ne pas parler aux gens et moins aux parents.

    Avec le temps et déjà près à la deuxième partie de sa vie, puisqu'il s'approchait rapidement aux quarante ans, Yoshua allait découvrir qu'il est nécessaire, dans les rapports humains, en traitant des gens, n'important qui, écouter et non pas simplement entendre. En écoutant, en laissant parler et en essayant de comprendre le mieux possible à nos interlocuteurs, on obtient la base pour une bonne communication et ainsi éviter des malentendus, des confrontations et d'autres choses désagréables. Avant cette époque et des fois, Yoshua ne faisait pas attention à ces choses et en général il perdait beaucoup de détails dans ses rapports avec les gens. On apprend encore beaucoup de choses quand on est majeur.

    Cette pratique des colloques avec sa fille recommença quelques jours auparavant, lorsque Mexy retourna aux cours, le passé premier jour d'août, quand elle commença la quatrième année de l'école primaire. Pour commencer le colloque de cette occasion qui nous occupe, Yoshua dirigea la conversation vers l'une des matières typiques de cette année scolaire :

    « Mexy, dit Yoshua, en quatrième, êtes-vous en train d'étudier géographie ?

    – Oui Papayo, mais chaque fois on va plus loin, Mexy répondit.

    – Comment ça ? Est-ce que tu dis, loin ? Yoshua ronchonna.

    – Oui Papayo, l'année dernière on a étudié tout l'État de Durango, mais maintenant on va voir tout le Mexique, dit la fille.

    – Ah bien sûr, vous allez recouvrir beaucoup plus de territoire et les choses seront plus intéressantes dans les classes, d'accord ? Yoshua précisa.

    – Oui. Et maintenant je sais déjà où se trouve l'État où tu es né, Papayo, Mexy dit.

    – Quoi ? Oaxaca ? Et qu'est-ce qu'on t'a dit de cet endroit-là ? En semblant savoir très peu Yoshua, pour inviter doucement à sa fille de l'illustrer et pouvoir ainsi induire le thème de conversation.

    – Eh bien, qu'il est un très joli pays, que c'est là où est né Benito Juárez et qu'on y fête la Guelagueza que l'on vient de voir à la TV, nous a dit l'institutrice, Mexy répondit.

    – On dit Guelaguetza, avec « tza », « tza » à la fin, mon amour, Yoshua corrigea, en riant un peu.

    – Bon, ça, » dit Mexy, en faisant la tête au moment d'entendre la correction de son père.

    Yoshua resta muet pour un instant pensant que, étant né là-bas et étant si près, il n'assista jamais dans cette populaire festivité sur laquelle se rappela que, pour les gens de son village, elle était quelque chose de sacrée et respectueuse ; que n'avait rien à voir avec toute la manipulation que l'on fait maintenant avec des fins purement touristiques. Yoshua continua :

    « Et sais-tu qui a été Don Benito Juárez, Mexy ?

    – Oui, il a été un grand président du Mexique il y a longtemps, répondit avec autorité la fille et continua : c'est lui qui a dit : « le respect au droit des autres, est la paix ».

    – Très bien. Tiens, qu'est-ce que tu as appris encore d'Oaxaca ? Son père demanda.

    – À part tout ça, là-bas il y a beaucoup, beaucoup de mairies et beaucoup plus de petits faubourgs. Oaxaca est un État plein de gens très divers, dit elle, mais il me plairait beaucoup plus que tu me racontes tout ce que tu sais de ton pays Papayo, toi qui es né là-bas.

    – Bien sûr mon enfant, son père répondit, en continuant, si tu es patiente, une fois qu'on ait un peu de temps je te raconterais comme est-ce que cela a été ma vie là-bas. Pour l'instant, descends et entre vite à l'école puisque je suis en retard. Adieu ma fille, on se revoit tout à l'heure.

    – Au revoir, Papayo ! » Mexy dit adieu, en embrassant dans la joue à son père.

    Mexun, qu'était le vrai prénom de la petite, descendit de la voiture et entra à toute allure à l'école. Yoshua attendit jusqu'à voir qu'elle fut bien entrée et démarra sa voiture pour se diriger finalement à l'Institut Technologique.

    Yoshua entra dans le vieux mais beau et sobre bâtiment de l'Institut Technologique de Durango, institution du gouvernement fédéral d'éducation publique supérieure ; il s'agit d'une institution prestigieuse et consolidée dans l'État de Durango, pour laquelle il n'avait jamais pu imaginer travailler. Quand il y commença comme employé, plus précisément comme professeur, il pensa que c'était uniquement pour une courte période, mais à présent il avait huit ans de service et il lui plaisait bien l'ambiance de travail qu'eut dans l'établissement.

    Il enregistra son entrée à peine à temps et il laissa le bâtiment administratif, pour se diriger à la salle de classe où commencerait son cours. Dans le chemin, il écouta qu'on l'appelait avec des pst, pst. En se tournant, il s'est fait atteindre par Madame Fernanda Llerena, son amie et collègue académique :

    « Salut mon beau, comment vas-tu ? Fernanda dit à Yoshua, en faisant attention pour que personne n'entendît le compliment qu'elle lui proféra.

    – Salut Fer. Ça va. Et toi, comment ça va ? Yoshua répondit, en approchant la joue à celle de Fernanda pour se saluer.

    – Moi ? Je vais aussi très bien et à nouveau, en faisant attention que personne n'entendît, en parlant encore plus bas, Fernanda dit : ne te rends-tu pas compte que je suis très, très, très bien Yo ?

    – Bien sûr. Il est clair que cette question ne tient pas à être demandée ; tu es une très jolie femme, Yoshua ajouta.

    – Et bien sûr, Yo est aussi superbe ! en voix encore plus basse, en approchant et en lui faisant référence. Après, elle le quitta en disant : bon. Je reste ici Yo, Fernanda indiqua, en agitant les doigts de sa main droit et en se dirigeant vers sa salle de classe.

    – À tout à l'heure » Yoshua ferma le dialogue.

    La salle de classe de Yoshua était encore plus lointaine et, dans le chemin, il pensa que c'était un peu incommode traiter Fernanda, puisqu'elle était mariée avec un autre collègue, très son ami. Mais cependant, Yoshua avait noté que, depuis un certain temps elle, envers de lui seulement, se dirigea de cette façon-là ; un peu emmiellée, ou ennuyeuse, peut-être ?

    « Professeur ! professeur ! un garçon cria, en disant après : où est-ce que vous allez ? C'est ici notre salle de classe. »

    Yoshua remercia Antonio Luengas, un ancien élève de deux cours une année avant, le fait de l'avoir tiré de ces pensées absurdes et que dérangeait l'esprit d'un homme que, un an auparavant, avait perdu sa femme. Il en finit pensant que l'attitude de Fernanda avec lui résultait tout à fait cruelle, même si elle ne le faisait qu'avec une autre intention et non pas pour lui casser la tête. Il changea le cours de son esprit et sourit envers ses élèves qui se concentraient à la porte de la salle de classe pour y entrer.

    Yoshua entra dans la salle de classe une fois qu'il laissa passer avant lui, le bruyant groupe de vingt-sept étudiants inscrits dans le cours « Principes de développement de systèmes », matière que fait partie du programme d'études de la carrière de Génie en Systèmes Informatiques. Les étudiants coursent en général cette matière dans le sixième des dix semestres nécessaires pour finir cette carrière. Antonio Luengas était un cas spécial. Même s'il coursait le quatrième semestre, il avait l'intention d'avancer un peu dans le domaine du développement de systèmes informatiques et demanda ce cours dans cette occasion. Antonio voulait avaler le monde entier d'une bouchée.

    Yoshua, qui commençait à prendre pleine conscience du rythme des choses à l'Institut, voyait comment les étudiants récemment arrivés du baccalauréat se comportaient d'une manière très inquiète et bruyante, mais au fur et à mesure qu'ils avancèrent, se manifeste dans leur personnalité une vraie transformation, non seulement corporelle sinon intellectuelle. À la fin de sa carrière, la plupart d'entre eux atteignent sa maturité, on voit dans beaucoup d'eux un changement énorme. Antonio était un cas accéléré dans cette matière et, dû à ce type de détails, Yoshua se sentait pleinement satisfait de son noble labour comme professeur.

    Yoshua commença cette première classe en se présentant devant ses élèves que ne lui connaissaient pas encore. Il écrit au tableau noir le nom de la matière et le sien : YOSHUA HOCH. Il n'était pas habitué à montrer ses grades d'étude ; ça lui paraissait pétulant. De plus, il s'est habitué seulement à utiliser son prénom et son nom paternel puisque, jusque-là, il était relativement facile à lire, à le prononcer et à l'écrire, même s'il n'était pas très commun, certes.

    Son nom maternel, QUETESPAVINU, lorsqu'il apparaissait, provoquait stupéfaction, beaucoup de questions, chuchotements des gens et une très grande difficulté pour le lire, pour l'écouter, pour le prononcer et pour l'écrire ; ainsi que, à cause de tout cela et non pas pour qu'il ait honte de lui, il ne le prenait pas en compte que pour des occasions strictement formelles et légales.

    L'un de ce genre d'occasions était quand Yoshua faisait partie du jury dans les protocoles de défense de thèses pour obtenir le diplôme de la part de ses élèves. En général, les parents et les amis du soutenant étaient invités dans ces cérémonies où, obligatoirement, on doit prononcer les noms des gens en entier. Yoshua n'aimait pas ça puisque, au moment d'être prononcé son nom maternel, les gens sursautaient et commençaient à se voir entre eux à cause de l'inconnu et incompréhensible qu'ils l'entendaient. Quelques-uns sont arrivés à lui demander s'il était d'origine roumaine.

    Yoshua passa liste aux élèves pour commencer à mettre en relation leurs visages avec leurs noms et de cette manière leur connaissant petit à petit, chose pour lui, assez difficile. Il reconnaissait qu'il n'était pas capable de mémoriser des noms, des dates ou des choses comme ça ; il mémorisait seulement ce que lui paraissait le plus important ; il ne se sentait pas non plus capable d'être un bon physionomiste.

    Au moment de prononcer le nom de Nínive Covarrubias, celui-ci presque au début de la liste, il lui attira l'attention le timbre de voix de l'élève prononçant le mot « présent ». Sa voix avait une texture chaude, rythmique et élégante. En se tournant pour la voir, Yoshua s'est surpris pour que cette voix si agréable et sensuelle ait correspondance avec une jeune fille haute, svelte, charmante, d'une belle peau brune, avec des cheveux très noirs ainsi comme ses grands yeux. Le tout, couronné avec un visage ravissant. Il retourna à sa liste pour continuer.

    Simultanément au passage de liste, il demanda aux élèves de noter leur nom et adresse électronique dans une feuille de papier, pour les enregistrer dans sa liste de contacts et leur envoyer par ce moyen toute la documentation formelle du cours, laquelle était composée du programme d'études de la matière et de la planification des sessions de classe, ainsi comme du matériel complémentaire qui servait de guide d'étude aux élèves.

    Il continua dans cette même classe en mettant l'accent sur l'importance de l'activité du développement de systèmes informatiques dans la carrière d'un ingénieur de ce genre et posa quelques questions telles que : qu'est-ce que c'est que le génie ? Qu'est-ce que signifie ingénieur ? Yoshua demanda la participation de quelques-uns et la réponse la plus populaire toujours fut : « un ingénieur est une personne qui possède de l'ingéniosité », à laquelle il indiqua que non, que le terme ingénieur venait des hommes qui se dédiaient depuis l'antiquité à inventer, à créer ou à développer des machines, des engins. Il laissait clair que, pour pouvoir faire des machines, l'ingéniosité était nécessaire, mais leur disait aussi que l'ingéniosité pourrait appartenir à n'importe qui s'appliquant à n'importe quoi. Il pensa que, chaque année, lorsqu'il posait la même question, ses élèves lui répondaient souvent de la même manière et ¿combien, inclus ses collègues professeurs, ne connaissaient pas non plus ce concept ?

    En faisant ces questions, Yoshua dirigea d'une manière inconsciente son regard vers Nínive Covarrubias laquelle, avec un grand aplomb, connectait son regard avec celui du professeur et le soutenait, en tenant celui-ci que poser le sien rapidement sur un autre élève. Antonio Luengas s'est rendu compte de ce détail et Nínive aussi. Yoshua finit la classe en commandant comme devoir chercher, lire et étudier l'information relative au concept de « système », ses caractéristiques et particularités. Au lendemain, il poserait des questions à ce sujet et de cette manière il enrichirait la classe.

    Au moment de sortir de cette première classe, Yoshua s'est fait atteindre par Antonio Luengas qui, comme on l'a déjà dit, avait coursé avec Yoshua les cours « Principes de programmation » et « Programmation orientée aux objets ». Les deux, cours du premier et second semestre de la carrière, respectivement. Antonio était un élève que démontraient beaucoup d'intérêt et passion pour tout ce qu'il apprenait de Yoshua qui, sans être son tuteur direct, est devenu pour Antonio une espèce de sensei, une espèce de guide. Antonio n'était pas brillant, mais il était tenace, il n'était pas efficient, mais il était efficace. Yoshua savait que cette sorte de gens sont ceux qui triomphent, grâce à ses caractéristiques et non pas dépendant seulement « de l'ingéniosité ».

    Dans cette occasion, Antonio accompagna Yoshua jusqu'aux bureaux académiques, en lui demandant quand est-ce qu'on commencerait et on pratiquerait le développement de systèmes, en manifestant par son inquiétude qu'il désirait déjà commencer. Yoshua lui expliqua que tout ça viendra bientôt, qu'il fallait avoir de la patience puisque, au moment d'arriver l'occasion de pratiquer cette discipline, les choses allaient être très laborieuses. Antonio dit au revoir à son mentor en remerciant toutes ses attentions.

    Yoshua se dirigea alors vers son bureau, où il avait à sa disposition une table avec son fauteuil, une paire de chaises, un libraire et une poubelle. L'institution lui proportionnait un ordinateur de bureau qu'il refusa toujours, en argumentant qu'il fallait le mettre dans un laboratoire, en disant que là, on profiterait mieux de lui.

    Il s'était habitué à « charger sa croix », c'est-à-dire, il acheta couramment, depuis sa parution, des ordinateurs portables avec les derniers avantages technologiques. De telles machines il les avait avec lui à tout moment et à tout endroit. Yoshua était dépendant de cette merveilleuse invention puisqu'avec elle il pouvait gérer toute son information, tant l'académique comme la particulière et même celle des affaires qui tombaient quelquefois par-ci par là.

    Dans son bureau, il y avait uniquement quelques livres et les travaux en papier des élèves de cours de semestres et des années antérieures. Récemment, Yoshua habituait ses élèves à réaliser peu à peu la remise de travaux dans des moyens plus modernes, ou bien dans des fichiers d'ordinateur, en pensant qu'il contribuait à faire une moindre consommation de papier, en sauvant la vie de quelques pauvres arbres. En général, moyennant le courrier électronique, il demandait à ses élèves l'envoie de ses travaux.

    Yoshua possédait aussi une cafetière, dans laquelle il chauffait de l'eau pour prendre quelques variétés du thé. Durant les six mois qui suivirent la mort de Nora, harassé par les pressions et par la peine, il s'habitua au café ; cependant, il arriva à remarquer que ladite consommation, au lieu de l'aider, le portait à des états d'excitation, de nervosité et même d'insomnie. Ensuite, il décida de laisser le café et à sa place, de temps en temps, il prenait une tasse de thé. Celui-ci était en général de la camomille car, après qu'il eut laissé le café, il commença à essayer une grande variété d'herbes pour faire du thé et, une fois, il eut des problèmes avec la vision et dans une autre avec son intestin, raison par laquelle il décida de ne prendre plus qu'une camomille et encore celle-ci, dans de petites doses.

    Yoshua arrangea ses affaires dans son bureau et passa au bureau de son chef, Rodrigo Arredondo, originaire de Durango et diplômé dans une licence d'administration académique à l'université locale. On dit que le développement et la consolidation de l'Institut Technologique de Durango dépendent, en grande partie, de ce que l'institution engagea des spécialistes en administration académique pour se charger des postes directifs. Cordonnier à tes chaussures.

    Pour aider dans l'objectif antérieur, l'institution fournit aux professeurs d'une formation technique et d'une enseignante, pertinente au groupe d'ingénieurs et de diplômés appliqués à donner des cours et de cette forme d'obtenir une amélioration du côté académique, ainsi comme des efforts que l'institution fait pour se maintenir bien liée avec son environnement. Avec tout ce là, l'Institut Technologique établit ses lignes de travail à partir de ce que demande cet environnement et dirige tous ses déroulements envers lui, justement pour satisfaire ses besoins. La pertinence dans tout cela est l'une des bases du succès de l'institution.

    « Salut Rodrigo ! Yoshua arriva souriant à son chef.

    – Salut Yo ! comment commençons-nous ? Rodrigo répondit.

    – Très bien, tout dans l'ordre. J'ai déjà passé par mon premier groupe et à dix heures je continue avec les trois autres. Trois élèves n'ont pas assisté au premier groupe et j'attends se présentent bientôt pour qu'ils ne restent pas en arrière. » Yoshua assura.

    Le bavardage continua avec l'arrivée d'autres professeurs qui saluaient aussi au chef. Quelques-uns d'entre eux saluèrent seulement et revinrent à leurs cours à nouveau, alors que ceux qui avaient l'heure libre, passèrent un peu plus de temps en bavardant. Un peu après, ils revenaient dans son bureau pour mettre en ordre leurs papiers et pour préparer les cours suivants. L'une des professeurs qui avait cette heure libre de cours était Fernanda qui, en visitant ce département s'est joint à la réunion informelle matinale.

    Fernanda était une belle dame, d'une taille moyenne et bonne conformation. Son époux, l'ingénieur Rosalío González, s'occupait à ce moment à donner un cours. Fernanda s'approcha au groupe avec l'attitude classique de quelques femmes, en fredonnant une chanson et en faisant des simagrées pour attirer l'attention. Il lui plaisait d'être vue et d'être admirée par ses tenues élégantes. Elle utilisait de grandes boucles d'oreilles et une bonne quantité de maquillage très bien appliqué.

    Ainsi, Fernanda se fut intégré et partagea le bavardage du groupe composé par cinq collègues, entre ceux-ci Yoshua, auquel elle repassait avec la vue de temps en temps. Yoshua voyait aussi Fernanda, mais avec moins de fréquence, en appréciant ses intéressants attributs. Dans quelques occasions, surtout cette dernière année, Yoshua avait surpris Fernanda avec la vue fixe en lui et perdue à la fois. Certains de ces fois Fernanda sortait de son aliénation et réagissait avec un clin d'œil vers Yoshua ; cela bien sûr, si personne ne se rendit compte. Dans d'autres occasions, Fernanda ne se rendait pas compte que, en voyant Yoshua et, ne s'en apercevant pas qu'il la voyait, permettait que Yoshua étudiât confortablement la situation et il se rendait parfaitement compte qu'elle l'attirait.

    Au bout de quelques minutes encore, le chef académique fut le signe subtil de ce qu'il allait réaliser un appel téléphonique avec un effet sémiotique pour tous, qu'indiquait qu'ils devaient retourner au travail.

    Yoshua avait quatre groupes. Celui des huit heures du matin déjà mentionné c'était celui de sa spécialité. Les groupes de dix heures du matin à une heure de l'après-midi restaient dans un deuxième terme sur ses préférences et traitaient des sujets sur la matière des Base de Données, celle de la Programmation et celle des Mathématiques, dans ses différentes modalités qui sont offertes dans le plan d'études. Une scène semblable à celle de la première classe se développa pour les trois restantes et termina ses travaux enseignants un peu avant une heure de l'après-midi, sortant presque en courant pour monter dans la voiture et aller reprendre Mexy à l'école.

    Yoshua trouva sa fille à la porte de l'école primaire fédérale où elle assistait et la reprit. Tout de suite il se dirigea chez eux, à la maison où ils vivaient et qu'ils eurent acheté au nom de Nora en 2000. La mort de Nora fut un coup dur pour Yoshua, mais comme une compensation, bien que non des très bien désirées, ce fût l'annulation de l'hypothèque de la part de la banque et une pension viagère de la part du gouvernement. Ainsi, Yoshua ne passait pas de pénuries financières d'aucune espèce et il avait assez d'argent pour mener une vie commode avec sa fille.

    Avant d'arriver chez eux il passa chez Madame Gumersinda, propriétaire d'un magasin de nourriture domestique où il faisait plus de trois ans ils achetaient la nourriture de midi pour la famille. Le goût de Madame Gumersinda était excellent et elle faisait bien son travail en organisant très bien les menus, en offrant une bonne variété d'assiettes bien réglés dans son bilan alimentaire ; en plus, elle réalisait d'une forme très propre sa préparation. Bien que cette nourriture coûtât un peu plus chère que dans d'autres magasins de la branche, il valait la peine payer la différence.

    Ce jour-là, Madame Gumersinda prépara pour Yoshua un paquet contenant un ragoût de bifteck avec de la sauce, du riz, de la salade et des omelettes, tout ce qu'il fallait. Yoshua repris le paquet et se dirigea chez eux pour y déposer Mexy. Elle attendrait là à son père jusqu'à l'heure de sa sortie du travail, vers quatre et demi de l'après-midi. La collation que son père lui préparait le matin et qu'elle portait à l'école lui permettait de tenir la faim à midi.

    Yoshua rentra à l'Institut Technologique près d'une heure et demie de l'après-midi pour continuer ses activités, qui consistaient à appuyer un projet en processus, dont le développement était au compte d'une équipe de professeurs et d'étudiants. Celui-ci, comme d'autres projets permettaient, au moyen de l'intervention d'une Unité de liaison, que l'institution pût obtenir des fonds, lesquels étaient destinés à l'investissement en équipement, octroyer des bourses pour les étudiants et compter avec des revenus extra pour les professeurs participants. Ainsi, en plus de son salaire et la pension de Nora, Yoshua gagna quelque argent extra.

    À quatre heures et demie de l'après-midi, Yoshua enregistra sa sortie de l'institution et rentra chez lui, où Mexy l'attendait pour manger.

    « Je suis arrivé Mexy ! Yoshua cria dès qu'il était arrivé.

    – Oui Papayo ! elle répondit.

    – Mexy, avec qui étais-tu quand je t'ai repris tout à l'heure ? Yoshua demanda.

    – Ah ! j'étais avec une copine, elle répondit.

    – Oui mais, qui est-ce elle ? Comment s'appelle-t-elle ? Yoshua recommença à demander.

    – Ah ! elle s'appelle Alhelí, Alhelí Martínez, elle répondit et dit : figure-toi Papayo, qu'Alhelí m'invite chez elle pour faire les devoirs et à jouer.

    – Bon, répondit-il, nous allons parler avec sa maman et, si elle accepte, tu pourras y aller. Ah et qu'il soit établi que ce n'est pas une promesse que je te fais, tout dépend aussi si les horaires le permettent. D'accord ?

    – Oui Papayo » elle finit avec résignation.

    De cette façon-là, pendant le repas de midi, Yoshua et Mexy bavardaient quotidiennement sur les incidents de la journée et, près des six heures de l'après-midi, Mexy recommença avec la réalisation de ses devoirs scolaires, pour lesquels elle sollicitait d'une manière fréquente l'appui de son père. Mexy, bien qu'étant une brillante fille, demandait de son père, plus que de l'aide pour réaliser les devoirs, le temps qu'il fallait pour compenser le manque de sa mère, le manque de cette affection irremplaçable et essentielle. Dans cet aspect, Mexy s'approchait parfois à la tyrannie, en essayant de maintenir à tout prix à son père tout près d'elle. De conserver cette attitude dans l'avenir, elle causerait que Yoshua peut penser à renoncer le fait de refaire sa vie, en cherchant une autre compagne.

    Chapitre 2 – Le jour des grand-parents

    Yoshua passa le reste de la semaine sans rien de neuf. Il accomplit la routine établie que consistait à emmener et retrouver Mexy à l'école, donner des cours à l'Institut Technologique, participer aux courtes parlotes avec les collègues, participer dans des réunions périodiques de travail et faire des travaux extra dans les projets ; enfin, les affaires de la vie normale.

    Dans la classe la plus remarquable de ses cours, le plus important fut la présentation du thème du « cycle de vie » des systèmes, lequel ému énormément Antonio Luengas, qui immédiatement courut à la bibliothèque pour obtenir du matériel relatif à la bibliographie recommandée par Yoshua et la dévorer de manière intellectuelle. Le concept que resta dans l'esprit de Antonio Luengas fut que, dans le cycle de vie, se trouva le « cycle de développement » d'un système informatique.

    Après, Yoshua illustra ses élèves sur la stratégie générale du « cycle de développement », étant celui-ci organisé en quatre étapes basiques : Analyse, Dessin, Construction et Délivrance ; telle stratégie était basée dans la méthode scientifique, sur laquelle fut si bien développée par René Descartes et que fut commentée par le professeur.

    Il resta aussi marqué dans la tête d'Antonio la pensée que Yoshua leur disait au sujet que, tout modèle, méthode ou stratégie de développement de n'importe quelle classe de produit devait avoir ces quatre étapes, plus ou moins dans cet ordre ; que la méthode formelle de résoudre des problèmes suivait aussi ces principes, n'important pas sa nature ni son domaine.

    Nínive Covarrubias, de sa part, était inquiète. Elle était à peine en train de commencer à connaître son nouveau professeur et elle avait senti qu'il y avait quelque chose de différent en lui, quelque chose qui attira son attention. Nínive provenait d'une humble famille, des gens de très peu revenus et elle eut toujours des manques, surtout des manques matériels.

    En ayant l'occasion d'étudier une carrière professionnelle, un sentiment de revanche naquit dans Nínive envers la vie. Dans son échelle de valeurs remonta l'idée de posséder de la richesse, de laquelle elle n'avait aucune idée de ce que c'était, car elle n'avait jamais eu quelque chose de valeur, en se rapportant bien sûr aux valeurs monétaires. De la même manière, il y avait dans elle un vide immense d'amour qui se maintenait latent, occasionné en partie par le manque de son père qui, dans son enfance, avait abandonné la famille pour émigrer aux États-Unis en recherche du fameux « rêve américain ». Son père était journalier et le travail n'était pas très constant dans son endroit de résidence ; sa famille subissait beaucoup de pénuries à cause des peu de possibilités qui peuvent avoir les habitants de la campagne mexicaine.

    La nuit du mercredi au jeudi Nínive eut un rêve, dans lequel elle confondait l'image diffuse de son père avec le plus récent de Yoshua, celle-ci plus intéressante. Au milieu des quelques objets nébuleux en noir et blanc avec des teintures verdâtres, en ayant un mouvement aléatoire et dans un changement constant, où ils y apparaissaient beaucoup de volutes que disparaissaient dans des tourbillons, elle sentait une énorme peur par quelque chose qu'elle ne réussissait pas à interpréter et demandait du secours désespérément, à cet être masculin dual qui devenait fuyant. Ensuite elle s'éveilla en pleurant, effrayée.

    Nínive vivait dans une maison près de l'Institut Technologique, dont la propriétaire était Madame Lucha Labrador, veuve d'un monsieur de nom Canela. C'était une dame haute et d'une complexion robuste, d'une apparence très forte et résistante. Madame Lucha fut mère de cinq garçons et de trois filles. Elle s'habitua à vivre entourée d'enfants.

    Aujourd'hui, une fois que tous ses enfants grandirent et ils étaient partis et après avoir perdu son détaché mari, Madame Lucha avait beaucoup de place chez elle et destinait l'une des chambres pour loger des mesdemoiselles étudiantes. Elle annonçait cette chambre dans les locaux et petits restaurants voisins au Technologique et procédait très prudemment dans la sélection de ses locataires. N'importe quelle fille était sélectionnée et qui arrivait chez elle pour être logée, était la cible des attentions et des affections de Madame Lucha et Nínive n'eut pas été l'exception et, à cause de cela, à la fin elle finit être pour Nínive « Maman Lucha ».

    Avant que Nínive arrivât chez Madame Lucha, sa chambre fut occupée par Bárbara Picard Canela, petite-fille de Madame Lucha. Bárbara était la plus grande fille de Maya Canela, à son tour la plus grande des trois filles de Madame Lucha. À Bárbara lui arrangeait vivre chez sa grand-mère Lucha puisque la maison de ses parents est loin de l'institut Technologique, où elle aussi étudia une carrière professionnelle et elle obtint un diplôme en Génie industrielle. Tout de suite qu'elle eut fini ses études, Bárbara est revenue chez ses parents, puisqu'en étant déjà diplômée, elle trouva un travail dans une usine qui se trouvait plus proche de sa maison paternelle.

    Dans la vie de Maya, la mère de Bárbara, un mexicain d'origine française s'est croisé. De là fut venu le nom de famille de la petite-fille de Madame Lucha, qui avait hérité de sa grand-mère la couleur des cheveux, seulement que légèrement plus clairs, ainsi que les traits faciaux de son père, aquilins. À cause de son prénom et sa beauté, ses copains de l'Institut la surnommaient selon la marque américaine très connue de poupée.

    Bárbara était très inquiète, très accélérée et il lui plaisait beaucoup jouer avec sa grand-mère, surtout en lui disant qu'elle allait l'attraper pour lui faire des chatouillements dans les oreilles avec une plume d'oiseau et faisait semblant qu'elle la poursuivît. Elle battait le pavé jusqu'à ce que Madame Lucha se jetât dans un lit et là, Bárbara l'attrapait, pour finir au-dessus d'elle cherchant les oreilles que la grand-mère fermait. En réalité Madame Lucha s'amusait beaucoup avec elle car sa compagnie lui plaisait et elle l'aimait beaucoup, en étant elle la préférée de toutes ses petites-filles. Madame Lucha eut beaucoup regretté son départ depuis le jour où Bárbara est revenue chez ses parents.

    Madame Lucha Labrador possède un grand cœur, un noble cœur. Elle manifeste une attitude joyeuse dans toute occasion et toujours est disposée à aider le prochain. Elle est une grand-mère satisfaite et orgueilleuse puisque, les enfants du troisième de ses fils, ont hérité d'elle cette disposition et ces nobles qualités. Tous ces petits-fils participent comme volontaires assidus dans une institution d'aide aux personnes aveugles.

    D'autres petits-fils de Madame Lucha s'occupent d'autres nobles métiers, soient ceux-là à la campagne ou en ville. Plusieurs d'entre eux collaborent dans des corps de sauvetage, dans des corps de vigilance et de supervision, toujours dans la collaboration et la sécurité. Enfin, Madame Lucha a été la racine d'un arbre d'où s'est produit une collection excellente d'individus. Quand elle fut devenue veuve, ses amies du voisinage lui recommandèrent de s'accompagner d'une mascotte et ils lui offraient un chaton en adoption, mais elle détestait particulièrement ce genre de petites bêtes sans une cause apparente et seulement acceptait la compagnie des humains. Ayant une mademoiselle à qui faire attention, Madame Lucha se sentait pleine.

    Nínive se leva larmoyante ce matin. Elle se doucha, s'habilla et se présenta dans la cuisine. Madame Lucha était déjà en train de préparer le petit déjeuner, qui consistait en œufs brouillés avec saucisson au piment ; elle avait déjà fait une bonne quantité de galettes de maïs faites à la main et le café fumait déjà dans une vieille marmite. Nínive arriva saluant :

    « Bonjour, Madame Lucha.

    – Bonjour, ma petite, Madame Lucha répondit, comment ça va ?

    – Bien, merci. Et comment allez-vous ? Nínive répondit aimablement.

    – Qu'est-ce que je peux te dire ma petite. À mon âge, c'est déjà un avantage de s'éveiller. »

    Madame Labrador se plaignit pensant que, récemment, certaines maladies avaient commencé à apparaître. Celles-ci la menaçaient, puisqu'elle arriva déjà à l'âge de soixante ans. Elle arrêta ses pensées négatives, en tournant la tête pour regarder Nínive et découvrant, grâce à sa vaste expérience, un trait de douleur et de tristesse qui n'avait jamais vu dans elle, ce qui l'a surpris et elle lui dit :

    « Tiens. Qu'est-ce qui se passe ma petite ? Pourquoi es-tu si triste ?

    – Rien. Non, sérieusement Madame Lucha, il ne se passe rien du tout, Nínive répondit.

    – Bon, tu me racontes après tout ce qui se passe parce qu'il se fait tard. Je vais te servir le petit-déjeuner puisque tu n'as que vingt minutes avant d'entrer à l'école. »

    Le week-end d'après, Madame Lucha profita le fait que Nínive s'occupa à laver le linge. Ainsi, celle-là réussit à converser avec Nínive, en se mettant plus au courant de sa vie. Du rêve que Nínive eut, pas un seul mot, mais elle lui parla de son enfance qu'avait eu lieu en « Quince de enero » un petit village au nord-ouest de l'État de Zacatecas, appartenant à la municipalité de Sombrerete, proche de la frontière avec l'État de Durango.

    Nínive raconta à Madame Lucha qu'elle provenait d'une humble famille où le père, cherchant un meilleur avenir pour ses enfants, partit aux États Unis. Elle lui raconta que la famille reçut les fruits de son travail jusqu'à ce qu'un jour, à l'époque qu'elle finissait l'école secondaire, cet argent cessa d'arriver. Ces fonds que jusqu'au moment avaient soutenus d'une manière plus ou moins satisfaisante la famille de Nínive formé par sa mère et ses six frères plus jeunes qu'elle. La mère de Nínive enquêta presque pendant un an sur l'endroit où était son époux sans réussir à le retrouver. Tout le monde supposa qu'il eût perdu la vie ou qu'il aurait formé là-bas un autre foyer ; la terre l'avait avalée.

    Nínive raconta aussi à Madame Lucha qu'elle perdit cette année scolaire et que, avec l'aide d'une tante qu'habitait à Durango, elle put commencer à étudier le baccalauréat. L'époux de la tante s'occupait de la construction, c'est-à-dire, il était maçon et il développait ses habiletés pour devenir entrepreneur. Nínive avait déjà fini le baccalauréat quand, à son tour, la tante eut à changer de ville et Nínive n'a pas voulu partir avec eux, puisqu'ils allaient vivre à Fresnillo, où le mari de sa tante eut obtenu finalement un contrat juteux dans une série de constructions qui se développeraient là-bas. Cette ville ne lui attirait rien à Nínive pour organiser les plans de croissance qu'elle comptait faire.

    Ainsi, Nínive eut à obtenir un travail de serveuse et elle resta à Durango et, d'or en avant, vivre dans des chambres louées. Sa tante lui envoyait de temps en temps un peu d'argent pour l'aider, mais Nínive fut auto-suffisante pour survivre et elle ne pensa jamais à la possibilité de renoncer à son défi, elle préféra réaliser un sacrifice constant et dévoué.

    Nínive arriva dans le cours de Yoshua et elle n'eut rien mis d'attention à ce que celui-ci disait. Elle était troublée par le rêve eut, en essayant de trouver son sens. En étant dans cela, elle maintenait le regard fixe chez la personne de Yoshua. Elle le parcourait des pieds à la tête, essayant de trouver la raison de son altération, de son désordre, de cette inquiétude surprenante.

    Elle reconnut chez Yoshua l'homme de taille un peu plus haute que la moyenne, d'une peau blanche et des yeux beaux et rares, gris et verts et son corps athlétique en général entre de larges épaules. Elle reconnut aussi que la courte chevelure ondulée, les sourcils peuplés et le menton fermé, la toilette propre, les vêtements casuels et le langage corporel qu'il maniait, lui donnaient comme résultat un exemplaire masculin pour elle très attractif.

    De plus, Nínive venait juste de faire connaissance de Yoshua qui, d'après sa vocation de mentor, il était toujours prêt pour aider à qui le requéraient, surtout aux étudiants et de ceux-ci, ceux qui avaient besoin d'être motivés le plus, ceux qui étaient le plus en retard dans leurs études. Oui, c'était cela, elle avait donné dans le clou, Yoshua était un homme, le type d'homme avec qui elle ne s'était jamais rencontrée auparavant, en comprenant maintenant l'attraction naturelle qu'elle sentait par lui, surtout par sa nature humaine.

    Et, quand même, Nínive était frustrée par Yoshua à cause de son comportement dans le rêve, où il n'avait rien fait pour elle et il l'avait déçue. S'agissait-il que Yoshua fût un homme lâche ? Non, tout cela avait été un rêve, la réalité était qu'elle connaissait à Yoshua très, mais très superficiellement.

    Ses pensées furent interrompues quand elle entendit et elle ne sut pas si la voix de Yoshua était de près ou de loin, lui demandant pour donner la réponse à une question. Ceci la fit sursauter et elle ne sut qu'il fallait répondre ; elle eut la langue qui fourche. Yoshua, qui se rendit compte instantanément de cela d'une manière indescriptible, ce qu'il l'avait surprise, pour ne pas la gêner ou pour ne pas la faire passer un mauvais moment, dit :

    « Non, attendez les garçons, je crois que ce n'est pas le moment de traiter cela. De plus, la question n'est pas correctement posée. Mieux, si vous me rappelez ceci la prochaine session, on peut le faire avec une meilleure précision et amplitude. Excuse-moi Nínive. » Yoshua dit cela, en se rendant compte qu'il devrait avoir dit « excusez-moi, Mademoiselle », au lieu de la manière si familière dans laquelle il l'avait fait. Il était encore trop tôt pour mémoriser des noms et pour les relier aux élèves mais, il était de manifeste que quelque chose passait depuis qu'il l'a connue. Nínive eut de sa part la sensation d'avoir laissé derrière ce sentiment d'inquiétude pour passer dans un état momentané d'acceptation et de relâchement, en le suivant immédiatement un autre d'une anxiété, une anxiété spéciale, une belle anxiété comme celle qui est subie par quelqu'un qui est tombé amoureux à première vue et qui ne peut pas la décrire.

    Après la sortie de la classe, Yoshua fut à nouveau atteint par Antonio Luengas, qui lui dit :

    « Je n'ai pas bien compris or, je n'ai pas bien entendu ce que vous demandiez à Nínive, Professeur.

    – Ah, Antonio. Figure-toi que je me suis trompé et j'ai confondu pour un instant les choses. La question que j'ai faite à Nínive je la ferai un peu plus tard et je la ferai d'une façon mieux structurée, quand il y ait dans vous une série de concepts mûris et ainsi on peut enrichir le cours davantage, Yoshua répondit, en sortant du pas.

    – Nínive est une fille très intelligente Professeur, est-ce que vous le saviez ? Antonio demanda.

    – Ah ! non, je ne le savais pas, je ne l'avais pas eue comme élève auparavant, Yoshua répondit.

    – Oui Professeur. Elle obtient en général les meilleures notes, presque toujours ; même si elle doit travailler pour se payer tout. De plus elle n'est pas d'ici, je crois qu'elle est d'un autre État, Antonio l'informa.

    – Bon, nous allons voir comment Nínive se comporte dans ce cours, répondit à nouveau Yoshua.

    – Ici, entre nous, Professeur. Je pense qu'elle est très belle ; elle me plaît beaucoup ; voyez-vous ? Antonio murmura.

    – Oui, tu as raison Antonio, Nínive est très jolie. » Yoshua répondit, en se rappelant l'expérience qui venait de passer il y ait un moment, dans laquelle il sentit qu'une rare communication s'établit entre les deux, où une rafale de sentiments furent échangés, en arrivant les deux esprits à un accord implicite, compris et lui, tel que chez Nínive, il a eu un enchaînement pareil de sensations.

    Après qu'il sortit de l'Institut Technologique ce jeudi, Yoshua arriva chez lui. Il chauffa, servit le repas et s'assit en face de sa fille en lui disant :

    « Voilà. S'il te plaît, Mexy, maintenant, parle-moi calmement du festival de lundi prochain.

    – Mais non papa ! pourquoi tu ne fais pas d'attention quand je te parle ! embroncha avec colère Mexy. Le terme « papa » l'utilisait parfois en cas de colère ou fâcherie. Yoshua le savait et maintenant, le plus prudent pou lui fut de manier la situation avec diplomatie.

    – Oui, je t'ai bien écouté ma petite, mais tu me parlais de cela quand je conduisais la voiture et beaucoup de choses me distraient. Rappel-toi du conard qui nous a jeté dessus sa fourgonnette dans le carrefour et pour rien je m'écrase avec lui, Yoshua s'excusa.

    – Écoute Papayo, je vais te le répéter encore une fois : lundi prochain, le vingt-neuf août, nous avons un festival à l'école et la maîtresse nous a dit que nous devons y emmener nos grands-parents. Il sera le jour du grand-parent et pour ceux-ci il est très important qu'ils assistent, Mexy lui répéta.

    – Ah ! bon, C'est bien, Yoshua dit.

    – Mais comment est-ce que ça c'est bien, papa ? Et, où sont-ils mes grands-parents ? Mexy demanda.

    – Mais justement. Tu le sais bien, Mexy. Ils sont à Torreón ; c'est là-bas où ils habitent. Si tu veux, je leur appelle par téléphone pour voir s'ils peuvent venir ici, de quoi je m'en doute, puisque ton grand-père travaille les lundis et je ne crois pas qu'il permette de venir toute seule ta grand-mère, Yoshua éclaircit.

    – D'accord. Mais et mes autres grands-parents ? Nous parlons toujours de Pitito et Pitita (surnoms donnés aux grands-parents par Mexy) qui sont à Torreón, mais tous les enfants ont quatre papis et moi je n'ai rien que deux. Je ne sais pas ce que leur dire quand ils me demandent sur eux. Ils se moquent de moi quand je leur dis qu'ils sont au « sommet de la montagne en dansant avec les nuages », comme tu m'as raconté. Ne crois-tu pas que j'aie déjà l'âge suffisant pour savoir tout ce que concerne à ma famille ? Mexy demanda, en dénotant qu'elle avait passé de la première enfance dans une autre un peu plus mûre, où ils ne tiennent plus le Père Noël, l'Enfant Dieu, les Rois Mages ni la souris qui change des dents pour des monnaies.

    – Bon. D'accord. Tel qu'on avait dit l'autre jour, lorsque nous avons été d'accord en ce que nous allions parler d'Oaxaca et, en profitant tout cela, il peut être aujourd'hui. Bien que, permet-moi de te dire que non tout celui que j'ai vécu et que tes autres grands-parents ont vécu a été très joli. Il y a aussi des choses qui ne sont pas jolies, des choses qui sont vraiment moches dans ma vie, même horribles, Yoshua lui expliqua.

    – Ce là n'importe pas Papayo, je suis déjà grande et je te promets que je peux comprendre tout ce que tu me racontes. J'ai beaucoup de curiosité pour connaître tout sur ta vie, Mexy assura.

    – Bon, il est sept heures du soir et nous avons quelque temps pour que je te raconte un peu sûr Oaxaca et tes grands-parents, mes parents à la fois. Seulement que nous avons à nous coucher tôt, parce que demain c'est un jour d'école et à propos : as-tu déjà terminé tes devoirs ? Yoshua proposa.

    – Oui Papayo, je les ai faits après d'être sorti de l'école, en t'attendant. Il était très facile parce qu'il s'agissait des fractionnes. Même j'ai aidé Alhéli, car elle n'en comprend rien de tout, Mexy répondit.

    – Bien mon enfant, très bien. Maintenant fais-toi attention : commençons pour mettre en clair une chose : promets-moi que tu vas étudier très bien la géographie et l'histoire de l'État d'Oaxaca en tenant compte, dans ce cas : les dates, les lieux, les personnages et les faits les plus importants ; tout à partir de ce que tu écoutes dans les classes, lises dans des livres ou obtiennes comme information. Lorsque tu cherches quelque chose dans l'Internet fait attention, parce que « Juan de las Pitorras » (dit en espagnol) y met n'importe quoi comme information et parfois celle-ci n'est pas très exacte, Yoshua dit à Mexy.

    – Papayo : Qui est-ce « Juan de las Pitorras » ? On ne m'a pas encore parlé de lui à l'école, Mexy demanda étonnée.

    – Huy, Mexy ! quand on dit « Juan de las Pitorras » ou « Juan Pueblo » (Jean Peuple) on se rapporte aux gens en général ou bien, comme dans ce cas, ça veut dire que n'importe quelle personne peut mettre ou télécharger quelque chose dans l'Internet et, comme personne ne le révise pas, on peut mettre ou télécharger des sottises aussi, ou des choses fausses ou erronées, enfin, n'importe quoi. Le meilleur est de s'appuyer sur de publications sérieuses comme ce sont les livres et quelques revues ou des journaux, éclaircit Yoshua et continua : alors, nous étions dans le fait que tu vas étudier très bien toutes les données générales d'Oaxaca, puisque je n'ai pas connu tout l'État ; j'ai seulement vécu dans une petite région, où il y avait uniquement des hameaux, des montagnes et un bois, c'est-à-dire sur la campagne et j'étais très petit, j'avais à peu près ton âge maintenant. Je vais commencer par l'histoire de ton grand-père. Il a été allemand, il est né en Allemagne, au temps d'Hitler, quand commençaient les conflits qui ont détaché la Deuxième Guerre mondiale. Ton grand-père Herbert est né le 10 décembre 1938 à Berlin, à l'époque capitale de ce pays. Son père, ou bien mon grand-père, qui est aussi ton arrière-grand-père, a été ingénieur et il avait une usine pour faire des meubles que lui a héritée à la fois son père. Je crois qu'il descendait d'une famille très travailleuse et entreprenante. »

    Yoshua s'arrêta pour demander à sa fille :

    « Mexy, à propos : sais-tu où l'Allemagne se trouve ?

    – Je ne me souviens pas Papayo, mais dis-moi où elle est. » la petite fille répondit en souriant astucieusement.

    Yoshua profita pour l'embrasser dans le front et pour lui expliquer où était l'Allemagne, l'Europe, l'océan Atlantique, qui était Hitler, comment ce fut Hitler, décrire rapidement en quoi elle consista la Deuxième Guerre mondiale et d'autres détails dont Yoshua avait besoin pour commencer d'une manière fluide et cohérente sa narration, sans attendre tant d'interruptions de la part de sa fille.

    Le style que Yoshua appliqua dans ce préambule fut d'expliquer un sujet et de poser de questions sur chacun de ceux-ci à Mexy, pour ainsi délimiter chacun d'eux, en les touchant un par un. Mexy avait entendu parler quelque chose de ceux d'on parlait et maintenant les liait un peu. De n'importe quelle façon, ce qui l'a plus impacté consiste en ce que cela arrivait presque de l'autre côté du monde, très loin d'où ils étaient maintenant. Yoshua continua :

    « Herbert a passé une enfance un peu difficile à cause des vicissitudes de la guerre. Cependant, il a eu au moins tout ce qu'il fallait pour pouvoir étudier. C'était des temps difficiles et, étant adolescent, il a aussi aidé son père dans l'usine, où il a appris l'essentiel de quelques métiers comme la forge, la charpenterie, l'ébénisterie, l'électricité et un peu de mécanique. Herbert a eu toujours une initiative et il lui plaisait de faire les choses lui-même.

    » Ton grand-père Herbert a étudié une licence en sociologie

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