Libéré Par Le Désir

Par Melissa Stevens

Teya se réveille un matin et découvre un inconnu allongé à ses côtés. Elle comprend vite que son compagnon de lit est l'homme dont elle rêve depuis plus de 2000 ans. Pendant tout ce temps, elle a cru qu'il n'était qu'un fruit de son imagination, mais elle avait tort. Jéricho est désormais là, en chair et en os. Là où elle s'attendait le moins à le trouver : son lit. Comment ses compagnons Quetzalcoatl réagiront-ils lorsqu'ils découvriront qu'elle le désire ? Et encore moins toute la Fraction des dragons de Las Vegas ? Les métamorphes qu'elle dirige exigeront-ils sa démission, ou parviendront-ils à le convaincre de l'accepter ?

• Langue: Français
• Éditeur: Tektime
• Date de sortie: 19 sept. 2025
• ISBN: 9788835482680

Melissa Stevens

Melissa was born and raised in Arizona, she’s spent her entire life living across the southern half of the state. She’s found that, along with her husband and three children, she prefers the small towns and rural life to feeling packed into a city. She started reading at a very young age, and her love for series started early, as the first real books she remembers reading is the Boxcar Children series by Gertrude Chandler Warner. Through the years she’s found that there’s little she won’t read, and her tastes vary from westerns, to romance, to sci-fi / fantasy and Horror.

Aperçu du livre

LIBÉRÉ PAR LE DÉSIR

Melissa Stevens

Copyright © 2025 by Melissa Stevens

traduit par Tochukwu. Benedict. Ezeifekwuaba

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Ce livre est une œuvre de fiction. Les noms, personnages, lieux et incidents sont soit le fruit de l'imagination de l'auteur, soit utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec des événements ou des lieux réels, ou des personnes, vivantes ou décédées, ou tout autre statut est entièrement fortuite.

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Merci à mon père, Wilmer Stephens, qui a patiemment répondu à toutes mes questions vraiment bizarres sur Las Vegas et le mythe de Quetzalcoatl.

DEDICACE

À mon mari, Daniel. Merci pour tout ton soutien, tu finiras bien par prendre ta retraite.

Table des Matières

1.CHAPITRE 1

2.CHAPITRE 2

3.CHAPITRE 3

4.CHAPITRE 4

5.CHAPITRE 5

6.CHAPITRE 6

7.CHAPITRE 7

8.CHAPITRE 8

9.CHAPITRE 9

10.CHAPITRE 10

11.CHAPITRE 11

12.CHAPITRE 12

13.CHAPITRE 13

14.CHAPITRE 14

15.CHAPITRE 15

16.CHAPITRE 16

17.CHAPITRE 17

18.CHAPITRE 18

Chapter one

CHAPITRE 1

Teya se réveilla lentement. Quelque chose n'allait pas, mais elle n'était pas sûre de quoi. Elle essaya de se retourner, mais un bras autour de sa taille l'empêchait de bouger. Ses yeux s'ouvrirent en grand. Elle s'était couchée seule la nuit précédente, comme elle l'avait fait pendant plusieurs décennies. Bien qu'elle s'amuse un peu, se défoule de temps en temps, elle ne passait jamais la nuit, et elle ne les ramenait jamais à la maison.

Son cœur battait la chamade alors qu'elle restait parfaitement immobile, se demandant qui était dans son lit et comment il y était arrivé. Il n'y avait que deux personnes qui avaient accès à son appartement. Ni Rachel ni Neo ne seraient entrées pour se glisser dans son lit. Sans compter qu'elle les aurait reconnues à leur odeur si c'était l'un d'eux. Elle prit une profonde inspiration, laissant l'odeur de la personne mystérieuse remplir ses narines alors qu'elle essayait de l'identifier.

Essayant de ne pas déranger la personne derrière elle, elle se dégagea doucement du bras et sortit du lit. Une fois libre, elle attrapa sa robe de chambre en soie rouge et l'enroula autour de son corps nu comme une armure. Se sentant moins exposée, elle se retourna pour voir qui avait trouvé un moyen d'entrer dans son sanctuaire.

Mince, il était séduisant. Des cheveux sombres tombaient longs et lâches autour de son visage, avec des lèvres pleines et une frange épaisse de cils reposant sur des pommettes hautes. Elle n'avait aucune idée de qui il était, et pourtant, son visage lui était étrangement familier.

Quelque chose au fond de son esprit lui disait qu'elle l'avait déjà vu quelque part, mais elle n'avait aucun doute de n'avoir jamais senti son odeur au cours de sa longue vie. Elle l'aurait reconnue si ça avait été le cas, mais ce n'était pas seulement ça. Elle se souviendrait des sensations que son odeur déclenchait dans son corps.

Son dragon émit un faible grognement. « Rampe juste de nouveau et frotte-toi contre lui jusqu'à ce qu'il se réveille. » La voix de son dragon dans la tête de Teya était quelque chose à quoi elle s'était habituée depuis longtemps.

« Non », répondit Teya en pensée. « Du moins pas avant de savoir qui il est et comment il est entré dans mon lit. » Elle résista à l'envie de reculer du lit. Elle n'allait pas lui laisser plus d'espace dans sa maison que ce qu'il avait déjà pris.

Tout en nouant la ceinture de sa robe, Teya posa ses mains sur ses hanches et réfléchit à la manière de réveiller l'inconnu. Il remua et ses paupières s'ouvrirent, révélant des yeux d'un vert profond et clair.

« Qui êtes-vous ? » Elle plissa les yeux vers lui. Il s'étira, le drap glissant pour révéler son torse nu, tout en bâillant. « Comment êtes-vous entré ici ? » Continua-t-elle, sans attendre qu'il réponde à sa première question.

Il cligna des yeux vers elle. « Teyacapan, c'est moi. » Sa voix était profonde et douce. Cela titillait quelque chose au fond de son esprit, tout comme la façon dont il l'avait appelée par son nom de naissance, un nom qu'elle n'avait pas utilisé depuis des siècles. Elle fronça les sourcils, essayant de comprendre pourquoi elle avait l'impression d'avoir déjà entendu sa voix, et où.

Croisant les bras sur sa poitrine, elle l'observa un instant.

« Comment êtes-vous entré ici ? » demanda-t-elle à nouveau.

« Teyacapan, c'est ici que je suis venu. » Il fronça les sourcils et sembla confus. « Pourquoi serais-je ailleurs qu'avec vous ? »

« Je suis désolée. Je ne sais pas qui vous êtes. Et je ne sais pas comment vous êtes entré dans mon appartement. » Elle aurait aimé porter plus qu'une robe et que son odeur ne tire pas sur quelque chose de profond et d'élémentaire en elle.

« C'est moi, Teyacapan. » Il parla comme si cela devait répondre à toutes ses questions. Sa voix fit se tendre ses mamelons et une chaleur monta au plus profond de son ventre. « Jericho. »

Teya plissa les yeux. « Comment avez-vous dit que vous vous appeliez ? » demanda-t-elle lentement en essayant de se rappeler si elle avait déjà parlé de ses rêves à quelqu'un. Elle était certaine que non.

« Jericho. » Il la regardait, comme s'il attendait qu'elle dise quelque chose.

« Qui vous a parlé de lui ? » exigea-t-elle, faisant un pas vers le lit. Elle ne savait pas ce qu'elle allait faire, mais il semblait naturel de le confronter.

« Personne n'a eu à me le dire, Teyacapan. Je ne suis que moi-même. » Il fronça les sourcils et se redressa. « Je suis ici parce que vous l'avez rendu possible. »

Elle le fixa un instant, ne croyant pas un mot de ce qu'il disait. « Peu importe comment vous êtes arrivé ici, vous pouvez partir maintenant ou j'appelle la sécurité. » Avec un soupir, le bel homme glissa hors du lit.

« Je craignais que cela n'arrive. » Il se tenait à côté du lit, comme s'il n'avait pas remarqué qu'il ne portait pas le moindre vêtement. « Mais vous allez devoir me montrer le chemin. »

« Tu sais qui il est, maintenant va sympathiser avec lui », grogna son dragon. « Enlève cette robe ridicule et faisons ce que nous voulons de lui. » Teya serra les dents pour s'empêcher de répondre à son autre moitié.

« Pouvez-vous mettre des vêtements d'abord ? »

L'homme claqua des doigts et une paire de pantalons amples en lin apparut sur son corps.

« Désolé », dit-il avec un sourire ironique et claqua de nouveau. Une tunique assortie couvrait maintenant son torse. « Je suis un peu rouillé. C'est mieux comme ça ? »

« Bien mieux. » Teya garda son visage impassible. Garder son visage inexpressif était plus difficile que cela n'aurait dû l'être. Elle s'était beaucoup entraînée à ne laisser aucune de ses pensées transparaître sur son visage et l'avait perfectionné il y a longtemps, du moins jusqu'à ce qu'il arrive. Quelque chose chez cet homme l'affectait d'une manière qu'elle ne comprenait pas. « Est-ce comme ça que vous êtes entré ici ? » Elle fit un geste de la main dans sa direction et le salua d'un petit signe. « Êtes-vous une sorte de génie ou quelque chose comme ça ? »

Elle se détourna, cherchant quelque chose de plus à mettre avant d'escorter l'inconnu hors de son appartement et du casino sous lequel elle vivait.

« Non, je vous l'ai dit. Je suis Jericho. Je vous ai dit maintes fois que je suis ce qu'on appelait autrefois un nephilim. »

Teya s'arrêta net. Personne ne pouvait savoir qu'elle rêvait d'un homme qui se nommait Jericho depuis plusieurs centaines d'années. Bien qu'elle ne se souvienne pas avoir jamais parlé de lui à qui que ce soit, elle était certaine de n'avoir jamais dit à personne qu'il prétendait être un ange déchu. Elle soupira. Peut-être qu'elle devait lui parler. Était-il possible que cet homme soit celui qu'il prétendait être ?

« Très bien. Pouvez-vous aller dans l'autre pièce et vous asseoir, s'il vous plaît ?

J'arrive tout de suite. » Elle fit un geste vers la porte qui menait à la pièce principale de son appartement sans se retourner pour lui faire face, puis continua sa quête pour trouver quelque chose de plus substantiel à porter que la robe qui couvrait à peine ses fesses et était si fine qu'elle était certaine qu'il pouvait voir que ses mamelons s'étaient durcis en petits bourgeons serrés et sensibles. S'arrêtant un instant, elle se retourna et le vit dans l'embrasure de la porte. « Attendez. »