Lumberjack Lagoon Partie Deux, Nouvelle, Collection Romantique: Lumberjack Lagoon (French), #2

Par Elsie James

Bienvenue à Lumberjack Lagoon pour la deuxième partie ! Dans cette petite ville, tout le monde est comme une famille, et tomber amoureux est une promesse ! Suivez les frères Oakes alors qu'ils rient, pleurent, enlèvent leurs chemises, coupent du bois et cherchent l'amour.

 

Cette collection comprend :

Un : Reconnaissante à Lumberjack Lagoon

Homme plus âgé, vierge, famille retrouvée, romance de Thanksgiving

Jules

Ayant grandi avec quatre frères bûcherons, j'ai certainement appris une chose ou deux sur les hommes. Mais maintenant qu'ils sont tous installés, je ne peux m'empêcher de penser à mon propre bonheur. Lorsqu'un nouvel investisseur s'installe dans la ville voisine, leur perte est mon gain. Charles est beau, mystérieux et me donne envie de constituer mon portefeuille. Mais puis-je lui faire comprendre que la vie a plus de valeur que ce qu'il y a dans ses actions ?

Deux : M. et Mme Oakes

Vierge, amour instantané, romance dans le temps

Millie

J'ai mené une vie charmante dans notre petite ville forestière, mais mes parents ont toujours voulu plus pour moi. Je fais donc mes valises et pars pour la grande ville, mais une partie de moi se demande si l'herbe est vraiment plus verte ailleurs. La seule chose qui me reste à faire est de dire au revoir à mon meilleur ami Jack. Il est beau, galant et me donne envie d'échanger mon diplôme contre un tablier. Mais vais-je réussir à le convaincre qu'il est suffisant ?

Trois : Retour à Lumberjack Lagoon

Les garçons de Lumberjack Lagoon sont désormais des hommes, tous adultes et plus sexy que jamais... Je pense qu'il est temps de retourner à Lumberjack Lagoon pour découvrir la nouvelle génération de bûcherons torrides. L'histoire de Jake, une romance forcée par la proximité. L'histoire d'Henry, une romance surprise avec un bébé. L'histoire d'Auggie, une romance avec un beau nerd.

Préparez-vous à retomber amoureux de Lumberjack Lagoon avec la deuxième partie de cette collection inoubliable ! Commencez à lire dès maintenant...

 

• Langue: Français
• Éditeur: Elsie James
• Date de sortie: 11 sept. 2025
• ISBN: 9798232244248

Aperçu du livre

Lumberjack Lagoon Partie Deux, Nouvelle, Collection Romantique

LUMBERJACK LAGOON PARTIE DEUX, NOUVELLE, COLLECTION ROMANTIQUE

HOMME MÛR, VIERGE, FAMILLE DE CŒUR

LUMBERJACK LAGOON (FRENCH)

TOME 2

ELSIE JAMES

TABLE DES MATIÈRES

Reconnaissance à Lumberjack Lagoon

1. Charles

2. Jules

3. Charles

4. Jules

5. Charles

6. Jules

7. Charles

8. Jules

9. Épilogue : Jules, quatre ans plus tard

M. et Mme Oakes au Lagon du Bûcheron

10. Le journal de Millie

Prologue

11. Millie

12. Jack

13. Millie

14. Jack

15. Millie

16. Jack

17. Épilogue : Jack

18. Épilogue : Millie

Retour à Lumberjack Lagoon

Prologue

L'histoire de Jake

19. Jake

20. Jake

21. Jake

22. Ariana

23. Ariana

24. Jake

L'histoire de Henry

25. Henry

26. Josie

27. Henry

28. Josie

L'histoire d'Auggie

29. Auggie

30. Brooke

31. Brooke

32. Auggie

33. Brooke

34. Épilogue de la série : Kaden Oakes

Refuge au Lagon

À propos de l'auteure

Copyright

©Author Elsie James LLC. 2025. Author Elsie James. Tous droits réservés.

Cet ouvrage, ou toute partie de celui-ci, ne peut être reproduit ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l'autorisation écrite de l'éditeur, à l'exception de l'utilisation de brèves citations dans une critique littéraire. Cet ouvrage est une œuvre de fiction. Les références à des événements historiques, des personnes ou des lieux réels sont utilisées de manière fictive. Les autres noms, personnages, lieux et événements sont le fruit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des événements ou des lieux réels, ou avec des personnes, vivantes ou décédées, serait purement fortuite.

Contact : Elsiejamesauthor.com

RECONNAISSANCE À LUMBERJACK LAGOON

CHAPITRE 1

CHARLES

J'entre dans le hall de réception de Timber Logging et je jette un coup d'œil aux alentours. Le bâtiment est beau, plus que ce à quoi je m'attendais pour une si petite ville. Je suppose que si je dois tout recommencer à ce stade de ma vie, le faire à Lumberjack Lagoon est un endroit aussi bon qu'un autre.

Sans compter qu'en tant qu'investisseur, cette ville a beaucoup à m'offrir. Le centre-ville possède de longues étendues de parcelles non développées ainsi que quelques bâtiments vacants qui pourraient générer des bénéfices rien que par leur emplacement. C'est magnifique et pittoresque, pas très différent de ma ville natale. Le potentiel inexploité en matière de revenus touristiques est ahurissant.

L'entreprise forestière possède la plupart des terrains non développés, mais aujourd'hui, j'espère changer cela en nouant un partenariat. Timber Logging s'en remet à son conseil d'administration pour prendre les décisions financières.

D'après ce que je sais, le conseil est composé d'habitants de la région, de quelques bûcherons et d'investisseurs extérieurs. Lors de la réunion d'aujourd'hui, j'espère les impressionner avec mes projets pour développer leur ville et leur proposer officiellement un partenariat.

Je donne mon nom à l'accueil, et une femme m'escorte le long du couloir. Je m'assieds sur le canapé en cuir marron devant la salle du conseil, dix minutes avant l'heure de mon rendez-vous, et je m'installe confortablement.

Il est clair, d'après les photos qui tapissent les murs, que Timber Logging, malgré sa taille impressionnante, fonctionne comme une entreprise familiale. Il y a des photos d'employés posant lors d'événements communautaires, des couples souriant à côté de camions grumiers et des enfants habillés en mini-bûcherons. Il y a un certain charme.

En fait, j'ai toujours imaginé que ma vie ressemblerait à celles sur ces photos. Mon projet était de mener une vie simple, de trouver un travail où je trime chaque jour, et de rentrer auprès d'une femme aimante et d'une maison pleine d'enfants. Je ne m'attendais pas à tomber sur quelques bons investissements très tôt. L'argent n'a jamais été mon but ultime.

Si je pouvais remonter le temps et faire des choix différents, je le ferais. Mais j'étais naïf, et je n'avais aucune idée à quel point l'argent pouvait compliquer les choses. Même sans parler de la fortune, rien ne s'est passé comme je l'avais imaginé. Je n'avais certainement pas prévu d'être divorcé. Je n'ai jamais pensé que je quitterais la ville où j'avais vécu toute ma vie, mais me voilà, à quarante ans et à deux heures de tout ce que j'ai toujours connu.

Bzz. Bzz.

Mon téléphone vibre dans ma poche. Je pousse un soupir en voyant le numéro de mon ex-femme s'afficher sur l'écran. Elle est littéralement la dernière personne à qui j'ai envie de parler en ce moment, ou même jamais, en fait. J'ignore l'appel, mais quand il se remet à vibrer, je cède.

— Qu'est-ce qui se passe, Christina ? je réponds précipitamment.

— Tu as déménagé sans me le dire ? Sa voix est exaspérée, et j'ai du mal à comprendre pourquoi.

— Ouais, c'est ça. Qu'est-ce qu'elle attend de moi ? Ça fait trois ans qu'on a divorcé et on n'était pas franchement doués pour la communication, même quand on était mariés.

— Tout le monde en ville était au courant avant moi, se plaint-elle.

— Hmm, ironique, je laisse échapper un rire sans joie dans le téléphone, et je ne peux m'empêcher de secouer la tête. C'est tout Christina, ça, tout a toujours tourné autour de ce que les gens pensent d'elle. Est-ce qu'il y a autre chose que je puisse faire pour toi ?

— Mon père voulait que je te dise que ton nom a été officiellement retiré du contrat, marmonne-t-elle. Notre comptable transférera les fonds cet après-midi. Je pense que tu manques de vision, on est en passe d'avoir notre meilleur trimestre.

Un soulagement instantané m'envahit. Enfin, mon nom est légalement détaché de Winchester Investments. Mon ancienne société était la dernière chose qui me liait à Christina et à sa famille. Pendant des années, je me suis battu pour dissoudre complètement la société, et ils ont travaillé tout aussi dur pour la conserver. Je leur ai cédé une petite fortune, mais j'ai l'impression de pouvoir respirer pour la première fois depuis quatre ans.

— Bien, est tout ce que j'arrive à dire.

— Je me suis sentie tellement idiote quand j'ai appris que tu avais tout plaqué et disparu, continue Christina. Les gens avaient tellement de questions, comme où tu es allé, et pourquoi, et je ne sais même pas quoi leur dire.

Mon soulagement se transforme rapidement en agacement. Je ne lui dois aucune explication. Après tout ce qui s'est passé, je suis enfin libre. En ce moment, tout ce que je veux, c'est le moyen le plus rapide de mettre fin à cet appel, un appel auquel je n'aurai plus jamais à répondre. Tu sais comment c'est dans les petites villes, c'est ridicule.

Un bruit sourd retentit derrière moi et je me retourne pour voir un énorme bûcheron qui me lance un regard noir. Je ne sais pas quel est son problème, mais je ne peux pas m'occuper de lui et de Christina en même temps.

— Eh bien, sache qu'on aurait apprécié que tu préviennes. Stewart et moi, on était complètement gênés à l'église, divague-t-elle, et ça me pousse à bout.

— Pour l'amour de Dieu, il ne faudrait pas que le millier d'habitants de la ville ait une moins bonne opinion de moi. Tu sais, je ferai ce que j'ai à faire et ça ne m'empêchera pas de dormir. Je te suggère de faire de même. J'essaie de garder un ton neutre, mais mes paroles suintent la rancœur.

— Ils te méprisent vraiment, ne peut s'empêcher de me provoquer Christina en m'assénant un dernier coup.

Sans surprise, ça marche, et je décide de lui rendre la pareille. — C'est ce qui arrive quand les esprits étroits se retrouvent dans la même petite ville paumée. J'éloigne mon téléphone de mon oreille et je mets fin à l'appel.

Je secoue la tête, incrédule. Un chapitre de quinze ans de ma vie vient de se refermer. J'ai du mal à croire que Christina et moi ayons un jour été mariés. À l'époque, nous étions jeunes, et je croyais que c'était de l'amour.

Au fond de moi, j'ai dû savoir depuis le début que quelque chose clochait, car quand j'ai trouvé Stewart dans mon lit avec elle, une partie de moi n'a même pas été surprise. Quitter mon mariage n'a pas été aussi difficile que de quitter ma ville natale.

Je glisse mon téléphone dans ma poche et me secoue pour oublier cet appel. J'ai une chance de prendre un nouveau départ et je compte bien la saisir. J'imagine à quoi pourrait ressembler une nouvelle vie dans cette ville. Pourrais-je m'intégrer à cette communauté ? Ma photo finira-t-elle un jour parmi les visages souriants sur ce mur ? Je l'espère.

L'horloge indique dix heures et je me lève, prêt à entrer dans la salle du conseil et à changer ma vie. Au moment où je le fais, l'homme énorme et renfrogné en chemise de flanelle rouge apparaît à côté de moi et je me tourne pour lui faire face.

— Alors c'est ça, hein ? Des esprits étroits dans une petite ville et vous êtes là pour jouer les sauveurs ? Ses mots sortent presque comme un grognement et je suis complètement pris au dépourvu.

— Pardon ? je l'interroge.

— Vous m'avez bien entendu. J'en ai marre des investisseurs comme vous qui débarquent ici, ils se fichent de cette ville et de ses habitants. Ils croient savoir ce qui est le mieux.

— Qui êtes-vous ? Ma question est chargée de plus de sarcasme que je ne l'aurais voulu, mais elle fait passer le message. Ce type rôde dans le couloir, écoutant aux portes comme une sorte de justicier bûcheron, et il n'a aucune idée de ce dont il parle.

— Je suis cette ville, je suis tous ses habitants. Je suis au conseil d'administration et je vous le dis tout de suite, vous feriez mieux de ne pas vous donner la peine d'entrer à cette réunion, ça ne va pas bien se passer pour vous.

Je fronce les sourcils et le dévisage. — Vous êtes un drôle de numéro, je lance avec un petit rire arrogant et dédaigneux avant de reporter mon attention sur mon téléphone.

Plus jeune, j'aurais peut-être bombé le torse et laissé mon ego s'occuper de ce connard, mais je n'ai plus besoin de ça dans ma vie. Avec le succès de Timber Logging, je doute fort qu'ils autorisent un cinglé comme ce type au conseil d'administration. Alors je l'ignore complètement jusqu'à ce qu'on m'appelle.

Il marmonne quelque chose dans sa barbe, mais heureusement la porte s'ouvre avant que je sois obligé de m'occuper de lui. Une femme avec une mallette sort et un homme imposant se lève pour me faire entrer. Je mesure un mètre quatre-vingt-dix et je ne me suis jamais senti aussi moyen que dans cette ville. L'homme me fait un signe de tête amical et j'entre, le bûcheron en colère sur mes talons.

— Bonjour, je suis Adler Oakes, merci d'être venu aujourd'hui, dit l'homme en me serrant la main.

— Charles Winchester, enchanté. Merci de me recevoir.

Je prends place et m'installe dans mon fauteuil. Cela fait longtemps que je ne me suis pas retrouvé de ce côté-ci d'une réunion de conseil. En jetant un coup d'œil dans la pièce, je suis accueilli par des visages plutôt agréables. Le bûcheron en colère s'assoit en face de moi et plonge son nez dans son téléphone. Je suis heureux qu'il se tienne occupé.

— Que pouvons-nous faire pour vous aujourd'hui ? demande Adler.

— Aujourd'hui, je souhaite vous présenter une proposition pour le développement de votre terrain situé au bloc 200 de Main et Cherry. J'ai une vision pour ce quartier de la ville qui, je pense, vous intéressera : l'opportunité de générer des revenus durables grâce au tourisme... je commence, mais le bûcheron en colère me coupe la parole.

— Non, mec, c'est la même merde qu'avant. J'ai entendu ce type dehors se moquer de notre ville et de ses habitants. Il n'a aucune intention de préserver le caractère de notre ville. Pas vrai, mec ? Dites-leur, dites-leur ce que vous avez dit sur les petites villes et les esprits étroits. Son visage est rouge de colère et j'en ai assez.

— Je ne sais pas ce que vous croyez avoir entendu, mais vous vous trompez, dis-je les dents serrées. Le jeune homme que j'étais menace de réapparaître et je nous imagine en venir aux mains, nous battant sur le sol de la salle du conseil.

— Asher, laissez-lui une chance de parler, dit Adler avec autorité, en levant une main dans la direction d'Asher. Cela semble fonctionner momentanément. Asher repousse un peu sa chaise de la table et fait défiler furieusement l'écran de son téléphone.

Je continue et j'explique les changements que j'ai prévus pour la ville. Je brosse un tableau de nouveaux emplois, de revenus diversifiés, d'une économie robuste et d'opportunités de construire sa vie ici en dehors de l'industrie du bois.

J'ai fait mes recherches et je sais que cette ville a autant besoin de moi que j'ai besoin d'elle. Il semble que la plupart des membres du conseil le sachent aussi. Des têtes acquiescent pendant que je décris en détail l'impact quotidien sur la communauté. Quand je fais une pause, les membres du conseil restent dans un silence quasi stoïque. Il est difficile de jauger leur réaction, mais si je devais deviner, je dirais que la plupart sont convaincus.

 — Ça me plaît, commence une femme. Si ma fille avait la possibilité de travailler plus près de la maison, elle pourrait revenir après l'université. Il n'y a tout simplement pas grand-chose à faire pour quelqu'un comme elle ici, pour le moment.

 — Moi aussi, ajoute un homme. C'est en accord avec nos objectifs déclarés.

 — Oui..., commence un homme coiffé d'un chapeau, mais Asher lui coupe la parole.

 — Vous êtes Charles Winchester, n'est-ce pas ? Sa voix est deux fois plus forte que nécessaire, et je me demande bien pourquoi diable ils ont laissé ce type entrer dans la pièce.

J'hoche la tête en retenant une envie de lever les yeux au ciel. — Oui, c'est bien moi.

Asher brandit son téléphone et je grimace en voyant le logo du journal local de ma ville natale. Il fait glisser son doigt sur l'écran et affiche un article. Mon cœur s'emballe.

 — Vous voulez vous retrouver avec un autre Barry sur les bras ? Regardez cette merde, je vous avais dit qu'on ne pouvait pas lui faire confiance. Regardez ce qu'il a fait dans la dernière ville qui a investi avec lui. Asher agite son téléphone dans tous les sens.

J'avale ma salive avec difficulté. Je ne sais pas qui est ce Barry, mais je n'ai pas besoin de lire le titre pour savoir ce que l'article dit sur moi. Un creux se forme dans mon estomac et ça me coupe toute combativité. En fait, je crois que je vais être malade.

 — Attendons une minute, dit Adler, reprenant le contrôle de la salle. Il se tourne vers moi et brandit l'article qui brille sur le téléphone. — C'est vous ?

 — Oui, dis-je simplement. Je suis beaucoup de choses, mais pas un menteur. C'était une situation compliquée et si vous voulez connaître les détails, je suis un livre ouvert. Ce n'est pas ce que ça en a l'air et il ne se passe pas un jour sans que je ne regrette ce qui est arrivé.

 — Pas la peine, lance un homme.

 — Ouais, vous pouvez partir, dit une femme en secouant la tête.

Je n'arrive pas à y croire, impossible d'échapper à mon passé. Je soupire de frustration et range mon ordinateur portable. Une sorte de mentalité de foule typique des petites villes est en train de s'installer, et je ne vais pas rester dans les parages pour voir comment ça se termine pour moi. Adler se lève et me tient la porte.

 — Nous en avons terminé, dit Adler.

 — Vous avez besoin d'aide pour sortir ? Je suis disponible, je serais ravi de vous raccompagner. Sa voix moqueuse flotte au-dessus des autres.

Je me retourne vers lui, souriant comme s'il venait de sauver sa ville. Quel crétin. Je me tourne vers Adler. — Je ne sais pas quel genre de boutique vous tenez, mais de toute façon, je ne voudrais y prendre aucune part à ce stade. C'est pour le moins un manque de professionnalisme et nous savons tous les deux que votre ville ne pourra pas subvenir à ses besoins bien plus longtemps sans investisseurs extérieurs. Alors, bonne chance à vous si vous le laissez guider vos décisions.

 — Du calme, m'avertit Adler d'un ton ferme.

Asher m'adresse un sourire narquois et suffisant. — Je pense qu'on s'en sortira très bien sans les dollars de la grande ville qui viennent racheter notre patelin.

La fureur gronde dans mon estomac alors que je longe le couloir en direction de la sortie. Je n'ai qu'une hâte : sortir d'ici. Un étrange mélange de rage et de déception m'envahit. Je pensais avoir trouvé un endroit où tout recommencer, mais il semble que je me sois encore trompé.

Je ne viendrai jamais imposer de grosses entreprises à une petite ville, surtout après