La Veuve Accueillante de Matthew: Les Demoiselles du Libraire - Préquelle: Les Demoiselles du Libraire, #0

Par Catherine Bilson and Ebony Oaten

Avant les Demoiselles du Libraire, il y eut une histoire d'amour née de la guerre, du courage et des secondes chances…

Matthew Baxter s'est toujours considéré comme un homme chanceux. Propriétaire de la librairie Baxter et père de quatre filles pleines de vie, il mène une existence bien remplie et paisible dans la petite ville de Hatfield. Mais lorsqu'une lettre venue de France lui révèle la destruction de livres précieux et un lien familial oublié en grand danger, Matthew se lance dans un voyage périlleux à travers un continent encore marqué par la guerre.

Au cœur d'un pays déchiré, Matthew retrouve Céline, la courageuse cousine de sa défunte épouse, aujourd'hui veuve et prête à tout pour protéger ses fils de la faim et de la conscription. Ensemble, ils affrontent le danger, la trahison et un avenir incertain, risquant tout pour sauver non seulement des livres rares, mais aussi leurs propres vies.

Alors que Matthew et Céline se rapprochent par la force des circonstances et la douleur partagée, une amitié profonde se transforme peu à peu en quelque chose de plus fort. Mais avec les armées en marche, les frontières qui se ferment et chaque pas semé d'embûches, tous deux devront trouver le courage de croire à nouveau en l'amour.

Sur fond de France post-révolutionnaire et de promesse d'un nouveau départ en Angleterre, La Veuve Accueillante de Matthew est une novella Régence touchante, célébrant l'espoir dans les temps les plus sombres, la force des liens choisis et la puissance éternelle de l'amour.

Entrez dans l'univers où tout a commencé – idéal pour les passionnés de romance historique douce, d'héroïnes fortes et d'histoires d'amour lentes au dénouement heureux.

• Langue: Français
• Éditeur: Shenanigans Press
• Date de sortie: 6 juil. 2025
• ISBN: 9798231835348

Aperçu du livre

La Veuve Accueillante de Matthew

LES DEMOISELLES DU LIBRAIRE

TOME CINQ

CATHERINE BILSON

EBONY OATEN

SHENANIGANS PRESS

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Table des matières

La Veuve Accueillante de Matthew

Avertissement

1. La Lettre

2. Direction la France !

3. Céline

4. Philippe & Pierre

5. Terribles nouvelles

6. Coups de feu

7. Enrôlé de force !

8. Refus à la frontière

9. Un mariage modeste

10. Le retour au pays

L ’ Ardent Admirateur d’Estelle

Les Demoiselles du Libraire

Du même Catherine Bilson

Du même Ebony Oaten

La Veuve Accueillante de Matthew

Avant les Demoiselles du Libraire, il y eut une histoire d’amour née de la guerre, du courage et des secondes chances…

Matthew Baxter s’est toujours considéré comme un homme chanceux. Propriétaire de la librairie Baxter et père de quatre filles pleines de vie, il mène une existence bien remplie et paisible dans la petite ville de Hatfield. Mais lorsqu’une lettre venue de France lui révèle la destruction de livres précieux et un lien familial oublié en grand danger, Matthew se lance dans un voyage périlleux à travers un continent encore marqué par la guerre.

Au cœur d’un pays déchiré, Matthew retrouve Céline, la courageuse cousine de sa défunte épouse, aujourd’hui veuve et prête à tout pour protéger ses fils de la faim et de la conscription. Ensemble, ils affrontent le danger, la trahison et un avenir incertain, risquant tout pour sauver non seulement des livres rares, mais aussi leurs propres vies.

Alors que Matthew et Céline se rapprochent par la force des circonstances et la douleur partagée, une amitié profonde se transforme peu à peu en quelque chose de plus fort. Mais avec les armées en marche, les frontières qui se ferment et chaque pas semé d’embûches, tous deux devront trouver le courage de croire à nouveau en l’amour.

Sur fond de France post-révolutionnaire et de promesse d’un nouveau départ en Angleterre, La Veuve Accueillante de Matthew est une novella Régence touchante, célébrant l’espoir dans les temps les plus sombres, la force des liens choisis et la puissance éternelle de l’amour.

Entrez dans l’univers où tout a commencé – idéal pour les passionnés de romance historique douce, d’héroïnes fortes et d’histoires d’amour lentes au dénouement heureux.

Avertissement

• Guerre et troubles civils

• Certaines scènes de violence, notamment une fusillade.

Nous déconseillons également à nos lecteurs d'essayer les remèdes à base de plantes mentionnés dans ces livres. Bien que certains puissent être efficaces, ils ne sont pas toujours fiables et les dosages ainsi que l'efficacité peuvent varier d'une personne à l'autre. Veuillez noter que rien dans ces livres ne doit être considéré comme un avis médical.

CHAPITRE 1

La Lettre

Baxter's Fine Books, Hatfield, Angleterre,

Mi-mai 1814

Matthew Baxter se considérait, dans l'ensemble, comme un homme fortuné. À l'âge de quarante-huit ans, il était robuste, vigoureux, possédait toutes ses dents, et était père de quatre des jeunes femmes les plus intelligentes et les plus jolies du Hertfordshire. Peut-être même de toute l'Angleterre.

Matthew sifflotait gaiement pendant sa promenade matinale habituelle, saluant poliment plusieurs connaissances au passage, mais sans s'arrêter pour bavarder. Il appréciait de marcher presque tous les matins juste après le petit-déjeuner, mais devait être de retour pour neuf heures, moment où il ouvrirait sa chère librairie, Baxter's Fine Books, pour servir les habitants de Hatfield et les voyageurs de passage.

La clochette au-dessus de la porte tinta joyeusement lorsqu'il entra, refermant rapidement la porte et se penchant pour attraper la chatte de la librairie, Crafty, alors qu'elle tentait une évasion déterminée.

 —C'est la saison, n'est-ce pas, ma belle ? J'en ai bien peur. Louise, pourrais-tu la mettre à l'étage et t'assurer que la porte de l'escalier est bien fermée ?

Sa troisième fille, et la plus grande, posa le balai avec lequel elle nettoyait le sol et s'approcha pour récupérer la chatte de ses bras. « Bien sûr, Père. Mademoiselle Wollstonecraft, vous êtes une vilaine fille. » Louise s'éloigna, et Matthew la regarda partir avec un sourire affectueux. Crafty avait tout un caractère et était une redoutable chasseuse ; presque chaque matin, il devait racler les restes de quelque malheureuse victime de la gent rongeure derrière le comptoir, où elle aimait déposer ses offrandes.

 —Il y a du vent dehors, Père ? demanda sa fille aînée, Estelle, de derrière le comptoir.

 —Un peu, pourquoi cette question ?

 —Vous avez oublié votre chapeau, répondit Estelle avec un sourire amusé, et vos cheveux sont, disons, si l'aspect ébouriffé était à la mode, vous pourriez poser pour une illustration.

Il rit, sans prendre offense, et passa ses doigts dans ses cheveux. Il se souciait peu de son apparence au-delà des règles élémentaires de la respectabilité, à vrai dire. Sa défunte épouse Michelle le réprimandait constamment pour les taches d'encre sur ses manches ou un nœud mal fait à sa cravate ; son sourire se fit un peu mélancolique en pensant à la mère de ses filles, emportée trop tôt par une fièvre quelques années plus tôt.

Sa deuxième fille, Marie, descendit l'escalier avec un livre de comptes dans les mains, et Estelle lui céda sa place derrière le comptoir, ramassant le balai abandonné par Louise.

 —Père, combien avez-vous facturé à Lord Vere-Saunders pour ce lot de livres que vous avez envoyé hier, et quand pouvons-nous espérer recevoir le paiement ? demanda Marie, remontant ses lunettes sur son nez.

 —Huit livres, neuf shillings et huit pence, et il est très prompt à envoyer le paiement par retour de courrier, donc j'ose dire vendredi au plus tard, répondit promptement Matthew en s'approchant pour l'aider. Marie excellait dans la tenue des comptes et gérait également la plupart de la correspondance de la librairie. Ses compétences libéraient Matthew et Estelle pour assister les clients.

Matthew se pencha par-dessus l'épaule de Marie pour examiner avec approbation les colonnes nettes de chiffres qui défilaient sur la page. Ce qu'il ferait sans ses filles quand elles commenceraient à se marier et à quitter la maison, il ne pouvait l'imaginer, et sûrement cela ne pouvait pas tarder ; Estelle avait vingt-cinq ans. Comment un jeune soupirant ne l'avait-il pas encore enlevée ?

Estelle retourna l'écriteau sur la porte pour indiquer « Ouvert » et quelques instants plus tard, la cloche tinta. Ce n'était pas un client, mais plutôt la cadette de Matthew, Bernadette, qui entrait avec un panier au bras. Elle n'était pas présente au petit-déjeuner, étant sortie tôt, sans doute pour une mission d'aide auprès d'une des femmes de Hatfield ayant besoin de ses remèdes à base de plantes, qui étaient très recherchés.

 —Bonjour, Père, dit Bernadette, à peine dix-huit ans et douce comme une brise d'été, en s'approchant pour lui embrasser la joue. Le maître de poste m'a appelée alors que je rentrais ; regardez ceci ! Elle tendit une lettre très abîmée. Elle est adressée à Mère !

 —Grand Dieu. Matthew accepta la lettre, fixant l'adresse écrite sur le devant d'une écriture tremblotante. Mme. Michelle Baxter. Il ressentit un nouveau pincement de douleur. Presque cinq ans et il ne pensait pas qu'il cesserait jamais de la regretter.

 —Elle vient de France ! Bernadette pointa le cachet postal. Pensez-vous qu'elle soit d'un de ses parents ? Nos parents ?

 —Nous n'avons pas eu de nouvelles de la famille de votre mère depuis longtemps, a averti Matthew, mais